Discussion:Un flic (film, 1972)

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Respect du droit d'auteur.[modifier le code]

Un certain nombre de citations sont trop longues et me semblent enfreindre le droit d'auteur. Je pense qu'il est préférable de les supprimer. Par exemple, je ne pense pas qu'on puisse citer l'intégralité des paroles d'une chanson :

: "''Chacun de nous est seul / Sur l’autre rive / Du fleuve trouble des passions / Pour voir partir à la dérive / Ses illusions / Adieu ce qui fut nous / Vive que vive / Le destin a tiré un trait / C’est ainsi que les choses arrivent / Arrivent / Voici venir le temps des regrets / C’est ainsi que les choses arrivent / Quand tout nous glisse entre les doigts / Que tout se meurt / Seules quelques questions survivent / A qui la faute, à toi ou moi ? / D’où vient le mal / D’où vient l’erreur ? / Mon cœur vivra sans toi / Des aubes ternes / L’amour a déchiré l’amour / Et mit tous mes espoirs en berne / Pour de longs jours / Et tu n’es plus qu’un point / Que mes yeux suivent / Et va se perdre peu à peu / C’est ainsi que les choses arrivent / Arrivent / Sans une larme et sans un adieu''"

Même chose pour les critiques :

* Critique de '''Tristan Renaud''' dans "'''Cinéma'''" de '''décembre 1972''' (n°171, p.140) : "'''Un flic'''" / "La déception que l'on peut éprouver devant le dernier film de Melville, n'a pas, au bout du compte, de quoi surprendre. Elle était prévisible, inscrite déjà dans '''Le Cercle Rouge''', et d'une manière plus générale dans la volonté maintenant délibérée de l'auteur de '''Bob le Flambeur''' (comme le temps des bons films passe) de nous raconter des histoires de plus en plus insignifiantes de gendarmes et de voleurs. Ce qui ne serait pas tellement grave si Jean-Pierre Melville ne voulait, à tout prix, nous proposer, à partir des flics et des truands qui ont l'air désormais de constituer l'essentiel d'une œuvre de moins en moins recommandable, des personnages de ce qui lui-même doit considérer comme des tragédies. Ce qui était vrai, hélas, pour '''le Doulos''' et '''le Samouraï''', voire pour '''le Deuxième souffle''' ne l'est absolument plus quand cette dramatisation devient systématique, par référence à une "psychologie" de plus en plus illusoire, et quant le réalisateur cherche comme ici, à donner comme acquise (ce que je conteste absolument) une dimension disons simplement "humaine" à des êtres qui, sur l'écran, n'atteignent à l'existence qu'au niveau des intentions. Glissons sur l'insignifiance du scénario - un braquage à demi réussi dans une succursale de la BNP - sur des rebondissements inutiles qui ne seraient par rapport au récit - s'il existe - que de fastidieuses parenthèses (un train attaqué par hélicoptère pour une incertaine affaire de drogue, le tout réalisé avec des maquettes que ne convoiterait pas un enfant de huit ans) ; glissons enfin - ce qui me paraît le plus étonnant - sur une direction d'acteurs tout juste acceptable, pour en venir aux dernières séquences lorsque qu'Alain Delon, après avoir laissé se tirer une balle dans la tête au type qu'il venait d'arrêter, "suicide" le chef de la bande, au petit matin, place de l'Etoile. Cette fin risquait d'être belle : Melville sait la valeur que prend l'aube, dans une ville. Le geste de Delon pourrait avoir une certaine allure, qui délivrerait par la mort, de quinze ans de prison, un truand que, peut-être, il admire. Seulement voilà : non seulement Melville nous a déjà placé un certain nombre de fois ce coup du suicidé récalcitrant, mais en plus quand cette scène arrive en conclusion, pour en être la note haute, d'un film à ce point boiteux et si peu crédible (au-delà même des invraisemblances) on se demande ce qui a bien pu arriver à l'auteur de '''Deux hommes dans Manhattan''' ; on se rend compte alors, et il suffit, à l'inverse de le comparer à la mort de certain '''Samouraï''', que ce geste signe non pas une tragédie mais une suite d'anecdotes. Dès lors l'insignifiance des personnages n'est plus à regretter. Regrettons pourtant que le talent de Melville, qui n'est plus ici que savoir-faire, se fourvoie aussi indolemment dans une histoire qui risque de ne plus intéresser personne. " Intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier ", disait Malraux, au terme de la préface qu'il consacrait à ''[[Sanctuaire (roman)|Sanctuaire]]'' dans une phrase qui eut trop de succès pour ne pas créer certaines confusions : il est trop facile, avec cet alibi, de voir dans toute histoire policière un peu ambitieuse, une tragédie. Mais n'est pas non plus [[William Faulkner|Faulkner]] qui veut et souhaitons que Melville puisse nous donner autre chose que cette version, pas même inédite, de ce qui devrait s'intituler, sans plus, un flic est un flic."

--PAC2 (d) 17 novembre 2012 à 17:28 (CET)[répondre]


* Critique de '''Gérard Legrand''' dans "'''Positif'''" de '''février 1973''' (n°147, p.80) : "'''Un flic'''" / "Je n’ai rien '''a priori''' contre les transparences, contre les maquettes, contre un parti-pris de couleur (ici tout est bleuâtre). Je saisis aisément ce que chercha Melville: évacuer de l’écran tout réalisme au premier degré, et même au second pour imposer une fois de plus sa thématique sans «thèmes» (embryonnaire, mais c’est son droit): celle de l’amitié impossible, évoquée nostalgiquement à la fin du film par la voix d’Isabelle Aubret. L’échec lui incombe d’autant plus: impuissant à assumer la mise en scène pseudo-«pure» dont il rêve, il réussit de moins à moins à la remplacer par la «technique» ('''Le Deuxième Souffle''' pourrait bien avoir été à cet égard un dernier tournant mal pris), et se laisse aller à des facilités qui contredisent son propos. L’arbitraire des épisodes d’introduction donne rétrospectivement à '''Detective Story''' les apparences de la nécessité interne, et le scénario est tellement invertébré que Melville éprouve le besoin d’y ramasser comme béquille une «idée» du déjà pas fameux '''French Connection''' de Friedkin (le Père Noël servant d’indicateur). Non seulement nous retombons de Wyler à Robert Wise, mais (cf. scène où Richard Crenna sort de l’hôtel) Melville ne réussit même plus à effectuer, à l’imitation de celui-ci, un montage correct de plans prétendus «signifiants». L’étrangeté intéressante de quelques épisodes (le braquage initial, l’épisode où Catherine Deneuve fait une piqûre mortelle à un blessé, le plan où Delon referme une porte pour laisser à un homme le temps de se suicider) est ainsi noyée dans la solennité presque puérile de l’ensemble. On n’ose parler de «vide», car ce mot a encore quelque chose de «mallarméen», qui force le respect. Disons seulement que le film n’a l’ombre d’existence que par rapport à son héros. Hélas ! il faut avoir vu Delon «méditer» (avec un seul geste: un doigt sur la lèvre, l’autre sous le menton) ou l’entendre redire d’une voix caverneuse une phrase de Vidocq (déjà placée en épigraphe du film !) pour comprendre ce qu’un acteur, ailleurs fort estimable, peut devenir lorsqu’il n’est pas du tout dirigé. Les interminables regards qu’il échange avec Richard Crenna, par exemple, tournent tout à l’avantage de ce dernier, de même que seul Riccardo Cucciola réussit par application à prêter quelque vie à son personnage. L’ensemble tombe en morceaux dès qu’on s’avise de chercher ce qui relie les unes aux autres telles péripéties, par exemple l’enlèvement de la drogue dans un train par un homme descendu d’un hélicoptère, épisode de «serial» que Melville, par manque de confiance en lui-même, essaie de transformer en suspense à l’aide d’un figurant inutile. Il faut sans doute plus de réflexion et plus de modestie, même aux plus fiers, pour être des cinéastes du «comportement», ou pour pratiquer la poésie de l’insolite. La réinjection furtive de notations psychologiques ou «pittoresques» (tout ce qui concerne l’homosexualité) ne sert qu’à faire regretter davantage le naturel et la fantaisie de '''Bob le Flambeur'''. Il est temps que «l’officier de police» (ou faut-il dire le «commissaire» ?) Melville soit à son tour touché par la compression de personnel."

* Article de '''Philippe Gilbert''' dans "'''Ouest-France''' (Pays de la Loire)" du '''19 août 2009''' : "'''Melville braque Challans et Saint-Jean-de-Monts - Challans'''" / "Le premier quart d'heure du dernier film de Jean-Pierre Melville, ''Un flic'' (1972), est vendéen. Il s'agit du braquage, morceau de bravoure. Quand il vient tourner le braquage sur le front de mer montois, l'homme aux lunettes noires et au Stetson est inquiet, plus taciturne que jamais. À son grand désespoir, il fait beau en ce mois de décembre 1971. Celui qui sort du triomphe commercial du ''Cercle rouge'' et autres ''Armée des ombres'' ou ''Samouraï'' se résigne à faire venir les pompiers et à louer un réacteur et un gros souffleur pour reproduire une atmosphère grise et pleine de crachin. Le café Le Cardinal (désormais La Piscine) est maquillé en banque, attirant quelques dizaines de badauds. Le braquage est mené dans un silence suffocant par André Pousse, Riccardo Cucciola (il est Sacco dans Sacco et Vanzetti) et Richard Crenna, vedette américaine (''La Canonnière du Yang-Tsé'', aux côtés de Steve Mac Queen) (*). Mais il s'avérera meurtrier. Pousse est blessé. Les bandits parviennent à s'échapper jusqu'à la gare de Challans, où ils attendent une Micheline, avec des figurants joués par des acteurs amateurs des Amis du théâtre de Challans. On y voit notamment Pierre Croizé, Gérard Méchineau, Christian Rondeau, Émile Planchet... mais aussi Jean Drouin, le régisseur de Jean-Pierre Melville, qui avait une maison à Apremont et tiendra un bar place Briand à Challans. C'est d'ailleurs lui qui avait alors convaincu « l'homme au Stetson » de venir en Vendée, car il trouverait sans problème des hôtels hors saison pour accueillir toute l'équipe. La scène vendéenne dure au total 12 minutes. Le front de mer bétonné et aseptisé du remblai de Saint-Jean-de-Monts se révèle d'une beauté glaciale. Et la gare de Challans est dans son jus, elle n'a guère changé depuis... Revoir ce film (dans son intégralité) reste un plaisir (il existe en DVD). Le film eut un honnête succès commercial mais pas celui escompté à sa sortie. Celui qui s'était révélé avec ''Le Silence de la mer'' (1947) préannonçant certains procédés de la nouvelle vague, semble, là, un peu essoufflé. D'ailleurs Melville, le « Bresson du polar » disparaîtra un peu plus tard, le 2 août 1973, à l'âge de 56 ans. (*) Les autres vedettes du film, Alain Delon et Catherine Deneuve, ne jouent pas les scènes tournées en Vendée. Alain Delon, à contre-emploi à l'époque, est le flic."

--PAC2 (d) 18 novembre 2012 à 02:30 (CET)[répondre]

Voitures Americaines[modifier le code]

Concernant la Pontiac Firebird de 1969, elle m' échappe toujours complètement. Pour le coup en Province, les truands utilisent une Plymouth Fury de 1966 qui pourrait bien être la mème voiture qui apparait dans 'Le cercle rouge', cette fois là conduite par Alain Delon. Dans ce film par contre, sa voiture de service est une Dodge Dart datant de 1963. 178.254.91.51 (discuter) 9 décembre 2015 à 13:35 (CET) Après vérification: la Firebird de 1969 se trouve bel et bien dans 'Le Cercle Rouge' garée devant la Plymouth pendant le bracage. Je ne l' ai pas retrouvée dans 'Un flic'.178.254.91.51 (discuter) 10 décembre 2015 à 13:13 (CET)[répondre]

La devise[modifier le code]

Attention: dans le film, le nom de l'auteur est expressément formulé comme François-Eugène Vidocq ! L'erreur a été probablement voulu par le régisseur. AlterBerg (discuter) 19 février 2016 à 15:44 (CET)[répondre]