Discussion:Saint-Denis-sur-Ouanne

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Améliorations de l'article (18 décembre 2017)[modifier le code]

Il conviendrait de préciser le lien entre Pierre de Certaines de Fricambault et la commune.

Recopie d'une partie de la section « Personnalités liées à la commune »[modifier le code]

Je recopie ici ce qui se trouvait dans l'article en attendant que des articles dédiés soient créés si ces personnes sont notoires.

de Martinet porte d'azur à trois chevrons d'argent, le premier brisé, accompagné de trois martinet de même, deux en chef (affrontés) et un en pointe (Jougla de Morenas et abbé de Vertot)
de Jordy de Cabanac porte d'azur à la fasce d'argent, chargé en pointe de trois croissants du même posés 2 et 1 et en chef de trois molettes d'argent (Jougla de Morenas)
  • Jean de Martinet (<1467-1524), écuyer, seigneur des Pinabeaux, des Terres Franches et de Fricambault, est le fils d’Étienne Martinet, qui avait acheté en 1454 les seigneuries des Pinabeaux et des Hâtes, et de Perrette de Marolles[1]. Jean de Martinet, qui fut aux guerres d'Italie dans les compagnies d'ordonnance de l'amiral de Bonnivet , mourut en 1524[2], la même année que Bayard et peut-être victime comme lui des désastres militaires de l'amiral . Il était seigneur des Terres Franches (1492) et des Pinabeaux (1498), et de Fricambault (1502)[3]. Il est le premier de sa lignée à s'intituler seigneur de Fricambault. Il rendit hommage dès 1493 pour ce fief qui lui venait peut-être de sa femme Antoinette de La Croix épousée l'année précédente. Mais c'est seulement en date du 27 novembre1511 qu'il fait acte de déclaration de fief pour les Pinabeaux. Fricambault, paroisse de Perreux, est un hameau avec prévôté ressortissant de la châtellenie de la Ferté-Loupière au manoir ancien de la Coudre, qu'il ne faut pas confondre avec Frécambault, écart de Charny, à l'ouest de l'Ouanne. Quant à la seigneurie des Terres Franches, paroisse de Saint-Denis sur Ouanne, il en fit l’acquisition le 20 novembre 1494 de noble homme Jean de Toisy, demeurant à Auxerre. Le prix à payer était un cheval, compte tenu des éminents services que ledit sieur de Martinet avait rendu audit vendeur. Cette terre est comprise entre les seigneuries des Hâtes, de Fontaine l'Hermite, de Mouchard et des Pinabeaux. Entre 1492 et 1504, il participa activement à la remise en valeur du territoire après les désolations de la grande peste (1348) et les ravages des grandes compagnies. Pour les seules Terres Franches, il concéda neuf baux à cens et rentes et y installa les familles Dufay, Fraselin, La Vache, Royer, Le Roy, Motereau, Rivière et Sigonne. Les Le Roy et les La Vache donneront leurs noms aux lieudits Les Roys et La Vacherie. La plupart de ces baux prévoyaient une masure à faire maison de 2 à 4 arpents en plus d’un domaine de 30 à 60 arpents de terres labourables et de noues à faire pré[1]. Il avait dû hériter également de son frère cadet Louis, seigneur pour les trois quarts de la seigneurie des Hâtes, sur le finage de Perreux, seigneurie dont il léguera par la suite la moitié à sa fille Blanche, épouse de Guillaume de Montigny. Cette terre des Hâtes, qui sera renommée Montigny au XVII° s., comportait un manoir dont subsistent les vestiges dans le bois dit du Petit Montigny et qui sera remplacé par un nouveau château appelé Montigny.
  • Jacques de Martinet-Pinabeaux dit le chevalier de Pinabeaux (~1567- ~1645), petit-fils du précédent, commandeur de l’Ordre de Malte, est le fils de Conrard de Martinet, seigneur des Pinabeaux et des Terres Franches, et de sa deuxième épouse Antoinette de La Feuillée. Il est reçu dans l'Ordre Malte[4] en 1583 au titre du diocèse de Sens[5]. En 1604 sous le nom de chevalier de Pinabeaux, il assista au Temple à la réception comme chevalier d'Alexandre de Vendôme, bâtard d'Henri IV, âgé de cinq ans, par le grand-prieur de France, Georges de Regnier de Guerchy[6]. Nommé en 1615 commandeur de Chantraine, il succéda au chevalier Jacques de Mesmes de Marolles[7]. Cette importante commanderie située dans le Brabant, à une cinquantaine de km à l'est de Bruxelles, avait dû récompenser des services éminents. On l'appelait la baillie d'Avalterre, c'est-à-dire des Pays-Bas. Il dut mourir en 1645, date à laquelle la commanderie de Chantraine fut attribuée au chevalier François de Rochechouart[7].
  • Melchior Ier de Jordy de Cabanac (~ 1650 - < 1719), seigneur de Grandchamp et des Pinabeaux, écuyer ordinaire du Roi puis commandant de sa petite écurie à Versailles. La petite écurie du Roi comprend les chevaux dont Sa Majesté se sert le plus ordinairement : les carrosses, les calèches, les chaises roulantes & chaises à porteurs. Sous le premier écuyer dit M. le Premier sont un écuyer ordinaire commandant la petite écurie, deux autres écuyers ordinaires, des écuyers-cavalcadours, vingt écuyers en charge, qui servent pour la personne du Roi par quartier. Le 20 mai 1695, il acquiert les terres et seigneuries de Grandchamp et des Pinabeaux des créanciers des héritiers de Charles Le Maistre. Il fit à son tour établir un terrier des Pinabeaux et autres lieux, comptant plus de quatre cents articles[1]. Il léguera les Pinabeaux, Saint-Denis, Fricambault, les Hâtes de la Ferté et autres lieux à son second fils, le chevalier de Cabanac, qui les léguera à son tour à sa nièce Anne Marie Madeleine de Jordy de Cabanac, comtesse de Laffémas, dame de Grandchamp et des Pinabeaux. La comtesse de Laffémas vendra les Pinabeaux et Fricambault en 1768 à son lointain cousin le marquis de Montigny et les seigneuries des Hâtes (dont la métairie de la Boulassière et le bois du Vau), de Saint-Denis-sur-Ouanne et de Donzy (dont le moulin tenu à bail emphytéotique de l’abbé des Echarlis) ainsi que le fief des Pinabeaux-Charny, au marquis d'Hautefeuille, colonel du Régiment de Normandie[1].
  • Maurice Vallery-Radot (1919 - 2006), commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, conseiller d'État. Diplômé de l'École libre des Sciences politiques, docteur en droit, diplômé d'études supérieures de droit romain et d'histoire du droit, de droit public et d'économie politique, il a été professeur à l'Institut des hautes études de la défense nationale et chef de cabinet, puis directeur de cabinet de plusieurs ministres. Maître des requêtes au Conseil d'État en 1954, puis conseiller d'État de 1973 à 1986, il a été membre puis président de nombreuses commissions, dont la commission nationale des calamités agricoles. Membre de l'Académie d'agriculture en 1984, il a été aussi administrateur de l'Office national des anciens combattants. Commandeur du Mérite agricole, il était également décoré de la croix de guerre 39-45 et de la rosette de la Résistance[8]. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont on peut notamment citer, dans l'ordre chronologique :
  1. Un administrateur ecclésiastique à la fin de l'Ancien Régime - Le cardinal de Luynes, archevêque de Sens. Préface de Gabriel Le Bras. Meaux, 1966
  2. Le remembrement agricole et rural, avec la collaboration de Jacques Gastaldi, Coutances, 1976
  3. Pasteur, un génie au service de l'homme, Ed. Pierre Marcel Favre, Paris, 1985
  4. L'Église des premiers siècles, préface de Mgr Gérard Defoix, évêque de Lille, Perrin, 1999

Références[modifier le code]

  1. a b c et d Archives privées des Pinabeaux
  2. Adolphe de Mullot de Villenaut, Nobiliaire de Nivernois. Familles de gentilshommes fixées en Nivernois et y étant en possession de la noblesse avant 1560, avec notices nivernaises de leurs alliances, deuxième volume, Nevers, Éditeur Impr. de G. Vallière, (lire en ligne), p. 469
  3. Jean Besnard, , Nouvelle Histoire des Pinabeaux, Paris, , document dactylographié déposé à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne,
  4. Louis de La Roque, Le Catalogue des Chevaliers de Malte, appelés successivement Chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes & de Malte, 1099-1890, Paris, Ed. A. Desaide, Graveur heraldique, Éditeur de médailles,
  5. René Aubert abbé de Vertot, Histoire des Chevaliers hospitaliers de S. Jean de Jérusalem, appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malte, t. 7, Paris, Éd. Rollin – Quillau - Desaint,
  6. Henri de Curzon, « Une réception au Temple. Alexandre de Vendôme, 1er février 1604, », Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, t. 47,‎ , pp. 106-117 (lire en ligne)
  7. a et b Eugène Mannier, Les Commanderies du Grand Prieuré de France, Paris, Ed. A. Aubry,,
  8. Maurice Vallery-Radot, Un Jovinien au service de l'Etat, récits et souvenirs, Auxerre, Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne,
@Etienne Vallery-Radot au cas où. Cdlt, Lyon-St-Clair [Hon hon hon] 19 décembre 2017 à 00:08 (CET)[répondre]
Notification AntonyB : as-tu lu ses récentes modifs sur l'article en question ? C'était un problème d'homonymie. Cdlt, Lyon-St-Clair [Hon hon hon] 19 décembre 2017 à 19:06 (CET)[répondre]

mazure vs manœuvrerie[modifier le code]

recopie du texte supprimé : "Le nom Masure signifie au xvie siècle une manœuvrerie, de même qu'un mazurier était un manœuvre ou ouvrier, attaché à une ferme ou un domaine tout en en étant indépendant."

Discussion : en fait il faut comprendre ces termes du XVIe s. comme suit : - Masure signifie parcelle (2 à 3 arpents) sur laquelle est implantée une cour (= corps de ferme) avec ses aisances et dépendances, ainsi que son clouseau (potager). Le domaine agricole se dénommait "prise" (= terre prise à bail). - Manœuvrerie signifie petit domaine (3 à 4 ha) exploité par un manœuvre (celui qui oeuvre avec ses mains) par opposition au laboureur qui dispose d'un attelage de bœufs ou de chevaux et peut donc labourer. Pour subsister, le manœuvre louait ses services.--Etienne Vallery-Radot (discuter) 17 janvier 2018 à 15:35 (CET)[répondre]

Saint Loup[modifier le code]

texte supprimé :

"Saint-Loup, évêque de Sens du viie siècle très populaire"

motif : le pouillé est formel : le patron est bien saint Denis

--Etienne Vallery-Radot (discuter) 5 février 2018 à 17:06 (CET)[répondre]