Discussion:Politique anti-protestante de Louis XIV
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On retrouve les mêmes contributeurs et mêmes erreurs que dans édit de Fontainebleau et Louis XIV[modifier le code]
(et en même temps celui-ci contredit celui sur Edit de Fontainebleau concrnant l'impact des guerres de Hollande).
1) On distingue mal en quoi le fait que le roi soit le "Très Chrétien, souverain de la fille ainée de l'Église ?" soit synonyme de "serment d'extirper l'hérésie de son royaume"...
Ou alors, où est la source?
2) "Dans la lutte qui oppose Louis XIV, à Guillaume d'Orange champion des protestants en Europe, le roi de France n'est pas sûr de la fidélité de ses sujets huguenots".
On peut dire le contraire: les huguenots ne se sont engagés aux côtés de Guillaume d'Orange que beaucoup plus tard, (et massivement), en 1688. Avant, leur passivité est plutôt synonyme d'une absence de menace, d'autant qu'ils sont affaiblis.
3) "La politique du roi contre les réformés laissera donc une grande partie de la population indifférente voire favorable".
Pour quelle raison a-t-il fallu alors interdire tout soutien aux protestants?
4) "Jacques Ier d'Angleterre n'est pas plus tendre envers les catholiques"
Non. Jacques 1er est lui-même catholique. Il chute en 1688 (après seulement trois ans de règne) parce que les protestants s'inquiètent de sa politique contre eux.
5) "Louis XIV mena une politique anti-protestante méthodique et incessante". Non. Jusqu'au début des années 1670, les décisions de justice sont dans la lignée de ce qui avait été fait avant lui, dans une idée de "désarmement" de la puissance protestante, d'évitement de conflits. Rien de méthodique. Colbert prend leur défense, en invite même en France, pour développer l'artisannat.
C'est après 1675 que la Cour se met à réclamer des abjurations et les dénombrer fièvreusement... d'abord par l'argent puis par les armes.
Cela fait 5 erreurs pour un sujet majeur de l'histoire européenne...