Discussion:Petits Blancs des Hauts

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Alexandre Bourquin n'est heureusement pas le seul chercheur sur l'histoire des Petits Blancs. Sa thèse avait d'ailleurs fait l'objet de contestations véhémentes de la part de certains universitaires de La Réunion, ce qui ne fut pas le cas du livre de Dominique Aupiais "Vers un destin commun, les Petits Blancs, les Noirs et les autres communautés de l'île de La Réunion", livre que Bourquin critique allègrement dans une note de bas de page, notamment quant à la forme et l'estimant de parti pris (on se demande bien quel parti?), mais en évitant bien entendu de préciser que les historiens locaux ont été beaucoup plus critiques à l'égard de sa thèse (jugée manquant de références ethnographiques et de connaissances du milieu étudié) qu'à l'égard du livre de Dominique Aupiais. C'est d'ailleurs à ce dernier que le conseil général de La Réunion avait proposé de faire une série de conférences en 1998, pour le cent cinquantième anniversaire de l'abolition de l'esclavage en France, conférences titrées "Vers un destin commun".

Toutes les appellations attribuées au groupe des Petits Blancs n'étaient pas forcément péjoratives. Par exemple, on entendait assez fréquemment, il y a quelques dizaines d'années encore, le terme Mahoule. Or, mahoul en malgache signifie les "gens bien". Il est fort possible que ce sont les marrons qui ont appelé ainsi ces "Blancs" pauvres des hauts qui n'avaient pas du tout la mentalité raciste et cupide des esclavagistes sévissant sur le littoral. Visiblement Alexandre Bourquin ne connaissait pas ce mot mahoul.

Rien interdit de citer Dominique Aupiais. Mais il faut savoir qu'il travaille principalement sur l'héritage breton de La Réunion, tandis qu'Alexandre Bourquin s'est concentré sur les Petits Blancs. Le mentionner n'est donc certainement pas une faute. Thierry Caro (d) 21 octobre 2008 à 16:24

Limiter les études de Dominique Aupiais à l'héritage breton de La Réunion, alors qu'il effectue actuellement une recherche doctorale sur le patrimoine celtique dans l'héritage culturel et politique des Mascareignes, montre bien comment les images stéréotypées et parfois un peu caricaturale se créent. Evidemment, il faut connaître avant tout l'histoire du celtisme, et ne pas rejeter systématiquement toute vision de l'histoire de France et plus largement de l'Europe lorsqu'elle ne va pas dans le sens des nationalistes français... Ce n'est pas pour rien que Bourquin a choisi Claude Prudhomme pour préfacer son "Histoire des Petits Blancs". Il le cite fréquemment concernant l'attitude des Petits Blancs dans le catholicisme. Mais là encore, il y démonstration que l'analyse faite manque de profondeur. Ainsi, écrire page 230 que "Les premiers arrivants - les véritables pionniers - n'étaient pas des exemples en matière de catholicisme", c'est simplement oublier que jusqu'au milieu, voire la fin du XVIIè siècle, les dogmes et rites du catholicisme institués par le concile de Trente au siècle précédent, sont très mal connus du milieu populaire en Europe, et particulièrement dans l'Ouest de la France. Ces populations mêlent christianisme et croyances d'origine celtique, et le clergé de l'époque est si mal formé que la plupart des prêtres partagent ces croyances avec leur ouailles. Il est évident que parler de l'irreligion des colons comme le fait Claude Prudhomme, en l'appliquant aux premiers arrivants est anachronique et tendancieuse, pour faire croire que la seule motivation des Blancs dès le départ étaient de faire fortune rapidement, d'où leur absence de morale... Prudhomme fait ce que les gros Blancs esclavagistes ont toujours fait: noyer le poisson pour s'affranchir des responsabilités de l'esclavage. C'est bien l'Etat (son propre Etat français qu'il défend avec tant d'énergie dans ses discours), et non les premiers colons, qui a institué la ségrégation racial et l'esclavage à Bourbon. Ce sont bien les gros propriétaires terriens (et non les pauvres Petits Blancs) qui en ont le plus profité, particulièrement au XIXè siècle avec la mise en place de la culture de la canne à sucre... C'est cela l'histoire des peuples, et non ce que l'on voudrait qu'elle soit. Merci de transmettre cela à Claude Prudhomme, si vous avez son adresse email...

Bon, en tout cas, quelle que soit votre propre opinion sur la question, l'article ne pourra être modifié en sa faveur que si vous pouvez citer des travaux déjà publiés allant dans ce sens, de préférence numéro de page à l'appui. C'est la politique de Wikipédia de sourcer ses informations, en particulier quand elles font l'objet de remises en cause. J'avoue que du mal à suivre vos accusations concernant la tentative de noyade du poisson : je ne sais pas si Prudhomme parle de l'irreligion des colons, mais je suis presque certain que s'il le fait ce n'est pas pour excuser un crime commis par d'autres que lui il y a plus de 150 ans. Pour le reste, vous êtes le bienvenu ici, ou la bienvenue le cas échéant. Thierry Caro (d) 25 octobre 2008 à 08:49 (CEST)[répondre]
Je viens de lire le livre de Dominique Aupiais. Je dois admettre que je trouve l'hypothèse centrale, à savoir que les Petits Blancs n'étaient pas Blancs, et qu'ils ont eu des affinités particulières avec les esclaves affranchis et les Noirs marrons, tout à fait séduisante. L'auteur cite des sources crédibles qui vont dans ce sens. Mais je dois tout de même préciser plusieurs choses.
D'abord, il va sans doute un peu trop loin à certaines occasions, notamment lorsqu'il suppose que des marrons se cachaient parmi les affranchis qui vivaient aux côtés des Petits Blancs, ou encore lorsqu'il croit identifier un héritage celtique dans la seule posture photographique des gens des Hauts installés dans les cirques depuis trois ou quatre générations. En ce sens, je fais mienne l'une des critiques formulées par Alexandre Bourquin, qui pointe l'existence, dans le propos, d'un certain déterminisme. En revanche, je ne le suis pas lorsqu'il parle d'ethnocentrisme, à moins qu'il veuille désigner sous ce terme une curieuse propension à ramener le monde créole à une Bretagne tropicale.
Ensuite, eu égard aux échanges précédents, et maintenant que je suis mieux informé, je voudrais maintenir mes propos. À savoir que l'on peut citer dans l'article l'ouvrage de Dominique Aupiais, et je vais d'ailleurs le faire moi-même, mais que celui d'Alexandre Bourquin reste, et de loin, le plus intéressant dans une perspective encyclopédique. La recherche historique est nettement plus fouillée. En outre, je ne crois pas, comme l'interlocuteur précédent l'affirme, et comme Dominique Aupiais le fait aussi, que ce dernier ouvrage, ou précédemment la thèse, aient été aussi mal reçus que cela par le milieu universitaire réunionnais. Autrement, que fait Alexandre Bourquin parmi les auteurs de plusieurs ouvrages collectifs publiés à l'époque ou a posteriori par l'université ? Il y côtoie les stars locales de la discipline, lesquelles n'auraient certainement pas accepté sa contribution si ses travaux étaient vraiment trop éloignés de la réalité locale. De toute façon, il n'est pas nécessaire d'être allé dans l'espace pour faire de la bonne astronomie. Thierry Caro (d) 21 janvier 2009 à 05:09 (CET)[répondre]
  • Des informations peuvent être également trouvées dans un ouvrage publié par l'éditeur Alizé, le titre est quelque chose comme "les 100 premiers réunionnais". ce livre montre clairement que les premiers ancetres des petits blancs sont des métis. Les noms de fontaine, payet, grondin, robert, bègue, ... sont les plus répandus parmi ceux_ci, étaient des métis (et cela ce décèle encore sur le visage de bon nombre d'entre eux, selon moi). Ces noms sont également très répandu chez les cafres, le métissage s'est poursuivi longtemps.
Le titre est "Les 500 premiers Réunionnais", d'après le mémoire de Boucher : "Mémoire, Pour servir à la connoissance de chacun des habitants de l'Isle Bourbon", ARS Terres créoles, collection Mascarin, 1978. Beaucoup de ces tout premiers habitants européens se sont effectivement métissés, mais les générations suivantes ont largement privilégié l'endogamie, ce qui rend ce mérissage originel assez lointain.
La question est bien de connaitre ensuite l'apport extérieur. Biologiquement parlant l'enfant de deux métis est aussi métis, l'endogamie seul s'explique mal. Il y a vraisemblablement eu un apport d'européen durant toute ces années et un choix culturel collectif. On ne peut dire que cet apport est si lointain, le métissage s'est continuée mais il y a comme des oubli ... La couleur de l'arrière grand_mère malgache s'oublie vite .... Vincnet G discuss 24 janvier 2010 à 15:54 (CET)[répondre]
En fait, je ne sais pas si la perspective racialiste - ou "biologique comme vous dites - a vraiment un intérêt. Il y a eu un groupe qui s'est défini - ou qu'on a défini - comme "blanc". C'est sans doute autant une construction sociale qu'une réalité "génétique". Qui plus est, les situations ont sans doute été très variées selon les époques, les lieux, voire les individus : il y a un groupe créole majoritaire manifestement métisse, et un groupe "blanc" qui l'est peu, et ce sont sans doute les mêmes familles à l'origine.
Cette donnée change tout, au contraire, l'histoire collective de ce groupe se fonde sur un oubli et un mensonge. Vincnet G discuss 5 mars 2010 à 22:55 (CET)[répondre]
  • Il est aussi erroné de laissé sous-entendre qu'ils étaient sans terre, d'autant qu'il me semble qu'après l'abolition une bonne parties des terres non exploitée du sud de l'îles ont été distribuées aux petits blancs pour ... 1 - que leur status ne soit pas aussi bas que celui des noire, 2 histoire de pouvoir compté sur eux si le coup d'Haiti se reproduisait 3 -les dédommagés du fait qu'ils perdaient leur job de garde schiourme des esclavagistes.
Non, très rapidement, les petits blancs n'ont eu comme seule richesse que les 2 ou 3 esclaves attachés à leur service. A l'abolition, il semble qu'ils soient devenus le groupe social le plus défavorisé, d'autant qu'en ville, ils se trouvèrent en concurrence avec les anciens esclaves, situation insupportable pour eux et qui les a conduit dans les Hauts. Mais le groupe des petits blancs était important (1/3 de la population à l'abolition), et les situations ont été très diverses. Voir "L'Histoire de la Réunion" de Vaxelaire, chez Orphie. Vu le nombre important de petits blancs, il est peu problable qu'ils aient tous été "gardes-chiourmes" dans les plantations, d'autant que leposte de "Komandèr" était traditionnellement dévolu à un esclave, éventuellement affranchi.
Je ne prétend pas que tous ont été indemnisés, en outre c'est oublié les distributions de terre dans le Sud, là ou les yab me semble majoritaire aujourd'hui. Qu'à l'abolition, ils y ait eu quelque chose à perdre, c'est évident, mais de la à dire qu'il était le groupe le plus mal loti, laissez moi rire. Beaucoup avait leur lopin, les ex-esclaves n'avaient rien, eux ... La croissance exponentielle de la population est vraisemblablement aussi un des facteurs à prendre en compte pour comprendre le déplacement des population yab vers le sud. 24 janvier 2010 à 15:54 (CET)
C'est ainsi pourtant que je l'ai lu : yabs et cafres étaient les groupes les plus socialement défavorisés, après l'abolition. Pour les petits blancs, c'est le refus d'aller en ville, vivre en concurrence avec les anciens esclaves (qui avaient parfois un savoir-faire que eux n'avaient pas toujours) qui a accentué leur paupérisation. Ainsi, on trouve à la Réunion, aujourd'hui, les "blancs" à la fois dans les couches sociales les plus élevées, et dans celles les plus défavorisées. Je n'ai pas de sources avec moi pour le prouver, aussi je n'ai rien changé à ce sujet dans l'article.
  • Il est important de précisé la situation de ceux-ci a plutot été enviable en comparaison des autres communautés sans terre à savoir les cafres et les engagés malbars d'autant que que plusieurs famines ont fait des ravages sur l'île.
Il n'y a pas de concurrence à émettre entre les différentes communautés. Les engagés ont su parfois très bien s'en sortir dès le début : on a plusieurs exemples de réussites spectaculaires au XIXeme siècle de malbars (voir Valiamé à St-André), ce qui n'est pas le cas des petits blancs. Objectivement, les deux groupes les plus démunis de la Réunion, jusqu'à très récemment, étaient les cafres et les yabs. C'est lié à l'histoire particulière du peuplement mais aussi à des politiques coloniales : une masse de petits blancs non éduqués arrangeait les intérêts de la colonie (voir par exemple, les troupes coloniales qui piochaient dedans, ou encore les différentes opérations de la "colonie colonisatrice" qui en usait pour les nouveaux territoires (Nlle Calédonie ou Madagascar).
Qui parle de concurrence ?. Je veux bien vous croire que certains malbars ont réussi et que ces exemple de réussite ne s'est pas vu chez les yab, mais collectivement ce que vous me dite me semble peu crédible. Connaissez vous une étude qui montre que la population yab etait plus en difficulté que celle des malbars ?. L'influence du sort d'Haiti devrait également être évoqué, il a clairement joué un role sur l'arrivé en esclave donc sur la sitiutions des groupes sociaux. Vincnet G discuss 24 janvier 2010 à 15:54 (CET)[répondre]
Ce serait à vérifier avec des sources universitaires. Je pense l'avoir lu. Que voulez-vous dire avec Haïti ? Il me semble qu'en Haïti, la population servile et noire représentait plus de 90% de la population. A la Réunion, la spécificité du peuplement a fait que la population blanche représentait entre 25 et 30% de la population au moment de l'abolition, et c'est un groupe qui s'est maintenu à ce niveau après l'abolition, quand la part de la population "noire" a nettement baissé (puisque la majorité des esclaves était des hommes).
Un doc de Stella matudina montre que la perte de Haiti a été vu comme un avertissement par les autorités française, alors qu'il venait de récupéré l'îles, temporairement occupé par les anglais. La décision d'arrêter la traite d'esclave date sur l'ile du 26 juillet 1817 et cela contre la volonté des gros blancs, les esclaves déportés ensuite l'on été illégalement.
  • Que les engagés chinois, devenu artisans et petit commerçant, se sont métissés principalement avec eux. (mais comment sourcé ça ?)
Les Chinois n'ont pas été des "engagés". L'engagisme n'a concerné que les indiens et les africains (du Mozambique). En revanche, la première génération de Chinois s'est effectivement très vite créolisée par le mariage avec des petits blancs. Les générations suivantes ont, elles, plutôt pratiqué l'endogamie.
Ce que vous dite la est clairement faux. Les chinois sont des engagés, preuve les contrats qui trainent dans les familles, cf [1]. Il ne me semble pas que les métis chinois ait pratiqué l'endogamie, du moins cela ne correspond pas à mon expérience. Vincnet G discuss 24 janvier 2010 à 15:54 (CET)[répondre]
Je ne sais pas pour les descendants des tout premiers chinois métissés (je n'ai que des exemples personnels à citer, rien d'une étude exhaustive), en revanche l'endogamie a été majoritaire dans les populations venant de Chine qui sont arrivées par la suite. Aujourd'hui évidemment, toutes ces questions n'ont plus beaucoup de sens (pour tout le monde). Il me semble avoir lu - désolé, où je suis suis je n'ai pas accès à mes livres - que laplupart des engagés chinois n'ont pas fait souche, et que la population d'origine chinoise d'aujourd'hui descend d'immigrés chinois qui ne sont pas venus dans le cadre de l'engagisme.
Oui, ca demande à être sourcé. Il me semble personnellement que plus la famille est installée depuis longtemps, plus il a de chance qu'elle se soit métissé (on parle de 5 ou 6 génération au plus de toute façon). Pour les chinois arrivés de maurice il y a une ou deux générations, je ne sait pas, d'ailleurs le temple boudhiste de St denis date des années 70 il me semble. Vincnet G discuss 5 mars 2010 à 23:27 (CET)[répondre]
  • PS1: Il est, àmha, autant indispensable de l'écrire que de dire que beaucoup de petits blancs ont nié ou renié ce métissage (à ce qui semble dans ma famille en tout cas).
Oui :les membres du cercle généalogique de Bourbon le constatent régulièrement : des créoles blancs n'apprécient pas du tout de découvrir un cafre ou un malbar (plus rare) parmi leurs ancêtres. Il y a eu -il y a encore, peut-être - une revendication de "blanchité" importante.--Evariste Parny (d) 22 janvier 2010 à 19:07 (CET)[répondre]
oui, etre yab, c'était vu comme d'appartenir à une sorte d'aristocratie locale. Et il y a pire que d'avoir une ancetre noir, il y d'avoir un ancetre noire ;-P. Les deux groupes sociaux, cafre et yab n'ont malgré tout jamais été étanches.
D'autant moins qu'ils étaient tous les deux très défavorisés ! --Evariste Parny (d) 24 janvier 2010 à 18:51 (CET)[répondre]

Monsieur Dominique AUPIAIS soutiendra sa thèse de doctorat en Histoire, intitulée : " La part celtique dans l’héritage culturel et politique des comptoirs français de l’Océan Indien " sous la direction de Monsieur Sudel FUMA le : Mercredi 15 juin 2011

A partir de 9h30 

Salle des Conseils Faculté des Lettres et Sciences Humaines Composition du jury : • Monsieur Christian BARAT, Professeur émérite, Université de La Réunion • Monsieur Sudel FUMA, Professeur, Université de La Réunion • Monsieur Barthélemy MANJAKAHERY, Professeur, Université de Tuléar • Monsieur Ram VENGUATTARAMANE, Professeur, Université de Pondichéry Résumé:

De la création de la compagnie d’Orient en 1642 à la fin du privilège de la compagnie 

française des Indes en 1769, s’étend la période des comptoirs français de l’océan Indien. Pendant plus d’un siècle, on assiste à l’installation dans chacun d’eux de quelques centaines de colons, venus en majorité des côtes bretonnes, normandes et poitevines. Où se fixent-ils durablement ? D’abord au Fort Dauphin (Madagascar), puis à l’île Bourbon, à Pondichéry, Chandernagor, Mahé, Yanaon, Karikal (comptoirs de l’Inde), à l’île de France (Maurice), à Rodrigues et enfin aux Seychelles. Ces colons ont la mentalité de leurs compatriotes de l’ouest de la France, marquée par un profond ancrage des caractères celtiques (culture, croyances). Pourquoi l’Ouest possède-t-il ce particularisme ? Parce qu’il a été relativement épargné par les invasions venues du sud et de l’Est de l’Europe (romanisation, germanisation). Cette thèse définit le celtisme qui s’y est maintenu et ce qu’il a pu apporter à l’interculturalité indocéanique. La soutenance est publique.