Discussion:Petit mars changeant

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État, pressions, menaces[modifier le code]

Comme tous les papillons de jour, cette espèce est sensibles aux pesticides (insecticides), aux modifications de son habitat ainsi qu'aux aléas météorologiques (variations et moyennes de température en particulier).
Cette espèce et plus précisément sa chenille ne dépend pas d'une seule « plante-hôte » mais semble nécessiter un micro-climat typiquement forestier ou de sous-bois (forte hygrométrie, ensoleillement modéré, variations thermiques atténuées...). Certaines de ses plantes-hôtes sont en régression au profit de clones de peupliers industriels cultivés en peupleraies plus exposées au vent, à la lumière et à la déshydratation que les forêts naturelles. Ces milieux sont également de plus en plus écologiquement fragmentés ou insularisés. Localement au moins, l'espèce pourrait être vulnérable au recul des peupliers sauvages autochtones et à l'intensification de la sylviculture (mise en culture, drainage, exploitation industrielle...), ainsi qu'aux climatiques locales et globales, etc.).
Il conviendrait aussi d'évaluer les menaces pesant éventuellement spécifiquement sur les chenilles (virus, bactéries, nématodes, parasites, prédateurs, etc) et sur les chrysalides (fauche...). A ce jour les données manquent pour le faire.

Sensibilité aux dérèglements climatiques ? ;[modifier le code]


Cette espèce fait partie d'un groupe de 35 papillons européens pour lesquels les écologues disposaient de données jugées suffisantes pour évaluer les éventuels déplacements de leurs aires de répartition en Europe [1] [2] Sur ces 35 papillons étudiés, Apatura ilia a fait figure d'exception : c'est la seule espèce qui ait vu les limites nord de son aire légèrement descendre vers le sud (alors que sa limite-sud restait stable).
Pour les autres papillons, les aires de répartition remontaient vers le nord par un mouvement de translation pour environ la moitié des espèces environ, ou diminuait (la limite sud remontant, et la limite nord restant à peu près stable), avec néanmoins deux autres exceptions ;

  • Brenthis ino caractérisé par une répartition stable au nord, avec une extension d'aire au Sud et
  • Araschnia levana dont l'aire tend à se translater vers le nord, c'est-à-dire que sa limite-Sud remonte aussi vers le nord) [1].

Cette étude laisse penser que les papillons sont un des indicateurs possibles du changement climatique [1].

  1. a b et c Parmesan et al (12 autres auteurs), 1999, étude publiée dans Nature.
  2. Notes fauniques de Gembloux n° 46, 2002, Communication, brèves (Consulté 2009 11 02)