Discussion:Paul Nizan

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Nizan et les « Chiens de garde »[modifier le code]

Qui sont ces "anciens maitres" contre qui les Chiens de garde seraient dirigés? ca n'a pas trop de sens, à moins que Nizan ne soit un ancien esclave, cordialement 83.157.152.109 29 juin 2006 à 11:40 (CEST)[répondre]

Je n'en sais rien, mais n'hésitez pas à corriger ce qui vous semble erroné dans l'article (en prenant garde à rester neutre). Cordialement, Frank Renda 29 juin 2006 à 11:43 (CEST)[répondre]

Paul Nizan s'oppose dans "Les Chiens de Garde" aux philosophes idéalistes (de "droite") dont l'Université, à l'époque, faisait les représentants attitrés de la pensée officielle. Il vise, entre autres, Bergson auquel il reproche de défendre un humanisme "abstrait", "bourgeois". Pourquoi les "Chiens de garde"? Parce que, pour lui, ces penseurs défendaient - becs et ongles - l'Etat "bourgeois", une vision conservatrice de la société. La plupart de ces penseurs étant aussi enseignants, il voyait en eux les défenseurs d'un ordre contre lequel, lui, le sympathisant communiste devait s'insurger. Les enseignants ne sont-ils pas, par essence, les "chiens de garde" de la société? On a un peu perdu, sans doute, cette vision des choses... Nizan, ami de Sartre, a beaucoup influencé celui-ci. On peut voir dans son très beau roman "La Conspiration" pas mal de ressemblance avec "Les Mains Sales". Nizan est un styliste de qualité et un écrivain attachant...

Notre société très conformiste et qui a consacré la mort des idéologies (en particulier du communisme) doit voir Nizan comme un brontosaure. Et pourtant, il reste -je crois- un grand écrivain et un penseur intelligent: "Antoine Bloyé", "La Conspiration", "Aden Arabie" peuvent encore être lus avec intérêt aujourd'hui. Cordialement,

Lucky

Grand-père du politologue Emmanuel Todd[modifier le code]

J'ai supprimé l'ajout suivant : "A noté, il est le grand-père du politologue Emmanuel Todd." J'ai donné comme motif que cela contredit ce qui précède. J'ai été trop vite (l'orthographe m'avait fâcheusement impressionné) : j'ai lu "Olivier Todd" au lieu de "Emmanuel Todd". Il est exact que Nizan est le grand-père d'Emmanuel Todd[1].

  1. Judith Perrignon, « Le chercheur que Chirac a tant chéri », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )

Je ne trouve pas très intéressant d'aller jusqu'à la seconde génération, mais si quelqu'un veut rétablir cette information, je ne m'y opposerai pas. Marvoir (d) 25 avril 2012 à 09:58 (CEST)[répondre]

Contradictions[modifier le code]

On lit dans l'article : " Michel Onfray résume ainsi le schéma critique de Nizan : « Toute littérature réaliste, soucieuse du peuple, du prolétariat, de l'histoire, du progrès, de la dénonciation du capitalisme, est bonne ; toute littérature qui n'est pas bonne est mauvaise. »[10]. Et, en effet, Nizan ne se considère pas comme un théoricien de la littérature, il écrit sur le vif, pressé par le temps ; mais ses remarques vont souvent droit au but. Il y analyse avec finesse ses auteurs contemporains," etc.

La citation de Michel Onfray signifie que Nizan avait autant de subtilité qu'un chien de garde communiste. Après ça, les jugements "vont souvent droit au but" et "avec finesse" auraient besoin d'une caution. Or ils ne sont pas attribués, ce qui serait un motif de les retirer. Marvoir (d) 30 juillet 2013 à 13:57 (CEST)[répondre]

Les deux jugements qui suivent la citation d'Onfray viennent de Susan Suleiman, dans la Préface à Pour une nouvelle culture. Je tente de mieux formuler dans la soirée. Mais il est clair qu'il y a contradiction. Feanor637 (discuter) le 30 juillet 2013 à 16;10 (CEST)

Voir aussi[modifier le code]

Voir aussi Didier Éribon, La Société comme verdict. --Eddi Bühler (discuter) 18 février 2018 à 23:07 (CET)[répondre]