Discussion:Pasteur (christianisme)

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les Réformés[modifier le code]

Dans le cadre général du protestantisme, les grandes familles fondatrices sont - dans l'ordre chronologique  : les Luthériens, les Réformés et les Anglicans. Les Luthériens sont nés de la protestation du moine Martin Luther (au XVe siècle), contre la vente d'indulgences (= moins de jours de purgatoire à purger) contre d'autant plus d'argent, d'or ou de bijoux donnés en contribution au trésor papal. Les Réformés sont divers : leur chef de file était Jean (Johan) Calvin (Cauvin), un universitaire parisien, originaire de Picardie (Noyon), formé en droit et un humaniste intéressé par l'idée de lire et réécrire - selon LE TEXTE ORIGINAL (celui qui était disponible en ce siècle) une Bible et son commentaire, dans un esprit scholastique. Lettré de haut-vol, il revient aux textes hébreux et grec, à partir en relectures critiques, des traductions de Vatable, Lettré catholique émérite et de Saint-Jérôme de Jérisalem, mais également de Luther (ayant lui-même puisé chez plusieurs moines copistes, dont il était) pour - surtout - ce qui concernait les lettres pauliniennes (Romains, Corinthiens I, II et d'autres). Mais !... parmi les réformés se comptent également les Zwingliens et Fareliens ( de Ülrich Zwingli et Guillaume Farel). Le premier était un prêtre s'étant "défroqué", le second, un universitaire humaniste dauphinois. Tous deux étaient plus "extrémistes" que Jean Calvin. Ils voulaient détruire sculptures, vitraux existants et reliques. Calvin, lui, était différent. Le plus important - il l'a écrit dans : "Petit Traité de la Sainte-Cène" est que Calvin était convaincu de la présence REELLE du Christ dans la communion et voulait que celle-ci soit célébrée lors de tous les offices dominicaux. Luther avait parlé de "Consubstanciation" au lien de "Transubstanciation" = le Christ est présent AVEC les espèces de la communion et non pas - à la différence de la position catholique - les espèces TRANSFORMEES - grâce à l'opération du prêtre - en vrai corps et sang du Christ. Calvin, pour sa part VEUT réaffirmer la présence simultanée, mais non par aucune opération humaine, tel humain fut-il ordonné, mais par la SEULE opération du Saint-Esprit (qui demeure libre). quant à Zwingli, loin de là, il avait déclaré que la cène (non plus "Sainte-Cène") était un rituel symbolique, rappelant le dernier repas de Jésus avec ses disciples. On mesure par là l'écart entre un lettré réformateur d'une Eglise catholique pour laquelle il conservait le respect de la foi (hors la question de l'appareil) et le comportement d'un prêtre défroqué, sans doute aucun bien moins cultivé. Sauve sa réputation, mort à la guerre comme soldat (Zwingli). C'est un peu la différence qui subsiste entre des esprits latins ou germaniques. Au surplus, Calvin était habité par a pensée et les Ecrits de Saint-Augustin et rêvait peut-être e la "Cité de Dieu", lorsqu'il voulut faire de la ville de Genève, une cité à la foi religieuse et politique. Point de laïcité ici ! On serait plutôt dans un registre "théocratique"... avec toute la distance significative que réclame celle des siècles qui nous séparent de l'époque. DP 2A01:CB15:285:2500:3C74:82EE:EC6B:289 (discuter) 10 février 2024 à 22:22 (CET)[répondre]