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Discussion:Organisation administrative du royaume de Piémont-Sardaigne

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Titre et RI[modifier le code]

Bonjour, cette phrase de l'introduction « qui supprime l'organisation territoriale que le Premier Empire Français a instauré dans ses États de terre-ferme » est un peu gênante puisque une organisation administrative a déjà été mise en place en 1816, et elle sera modifiée en 1837-1838. Une nouvelle formulation devrait être envisagée. --AlpYnement vôtre, B-noa (d) 2 février 2017 à 09:42 (CET)[répondre]

Je suis d'accord, mais j'avais espéré pouvoir y échapper en coupant court : les structures administratives qui furent mises en place en 1814 (l'installation du Sénat de Savoie à Conflans provenait du fait que selon les termes du traité de Paris du 30 mai 1814, Chambéry restait française) et 1816, avait été plombées soit par les évènements (les Cents-jours et la réoccupation de la Savoie par les autrichiens en juillet 1815), soit par d'interminables négociations (les négociations générales avec les puissances de la Sainte Alliance à propos des facilités qu'elles veulent voir accorder à la Confédération Helvétique durent jusqu'en novembre 1815). La "restauration savoyarde et piémontaise" est une vaste illusion qui est pilotée par un gouvernement inexpérimenté et sans le sous. L'absolutisme du souverain finit par y être contesté par ses propres commis (Ignace Thaon de S. André et de Revel, par exemple).
La politique est ridicule dans tous les domaines depuis la restauration de la livre de 20 sols, mais dès 6 août 1816, le roi aligne la livre sur le franc-germinal et la divise en 100 centimes, Victor-Emmanuel I ne rétablit pas les droits féodaux, mais concède des indemnités aux ayant droits qui peuvent prouver qu'ils détenaient des droits allodiaux acquis à titre onéreux, c'est à dire presque personne car l'allodialité est quasiment toujours impossible à prouver.
L'ennui est que dès que l'on rentre dans les détails de l'organisation territoriale, on ne peut pas faire l'impasse sur les aspects diplomatiques, financiers et judiciaires qui causent les réformes. Certains aspects sont à la fois dramatiques et cocasses. Lors de l'annexion de Gênes par Napoléon, la Banque de Saint-Georges qui portait la dette de la république de Gênes, fut dissoute et sa dette reprise par l'Empire Français. En 1914, Napoléon Ier avait liquidé un tiers seulement de cette dette dont les créanciers principaux étaient les familles patriciennes de Ligurie. Les puissances de la Sainte Alliance s'étaient bien gardées d'aborder la question et de l'attribuer au Royaume de France ou au Royaume de Sardaigne. Cette dette se volatilisa par l'effet magique du congrès de Vienne, et les aristocrates génois tendirent à devenir républicains, mais la stagnation économique de la Ligurie, dans la première moitié du XIX° siècle, provenait en grande partie de ce vol de capitaux. Le sort du duché de Savoie est assez semblable à celui du duché de Gênes : on s'y méfiait tellement du "parti français" que les commandants militaires, presque tous piémontais, y prirent le pas sur les intendants et les juges, et l'administration du duché finit par ressembler à une dictature.
Les pamphlets d'époque du juriste Giuseppe Maria Ferdinando Dal Pozzo décrivent pour la plupart les bizarreries de la restauration piémontaise et savoyarde.
Je vais voir ce que je peux faire pour cette page au fur et à mesure du traitement des provinces et des divisions. L'idée, dans un premier temps consiste à se donner des bases à peu près sures pour sortir l'histoire des communes, durant cette période, des mentions floues--Hectorz (discuter) 3 février 2017 à 01:50 (CET).[répondre]
Une mise en contexte synthétique est nécessaire, quelles que soient les difficultés de la Restauration, pour rappeler cette réorganisation politique et administrative, il n'y a pas besoin d'ouvrir plus que cela, ni de détailler. Les grandes lignes sont suffisantes.
Pour l'organisation des provinces, ça a permis en tout cas revoir certaines dispositions et permis certains ajouts pour la Haute-Savoie, quoi que le travail sur les mandements je l'avais déjà opéré lors de la réécriture de l'ensemble des cantons du département, puisqu'ils en sont bien souvent les successeurs modernes. Normalement, le travail est fait pour Rumilly, Haute-Savoie et Carouge. Pour les principales provinces : Genevois, Faucigny, Chablais savoyard, Tarentaise et Maurienne, il faut voir s'il est vraiment nécessaire de détailler l'organisation communale des mandements, dans des articles déjà bien complets. J'ai tenté une mise à jour pour Genevois et Faucigny, sans avoir besoin de rentrer dans les détails des communes. La création d'articles spécifiques peut être envisagée sans grand enthousiasme. AlpYnement vôtre, B-noa (d) 4 février 2017 à 11:03 (CET)[répondre]