Discussion:Michel Louis
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L'innocence des loups[modifier le code]
Le livre de Michel Louis montre bien qu'il connaît très bien les loups, les animaux sauvages en règle générale, ces animaux ayant une crainte ancestrale de l'homme. Un ou plusieurs loups n'auraient jamais en effet pénétré dans les villages, les jardins, ou autres. De plus, il le souligne, un prédateur ne tue pas plus qu'il ne peut manger. Il insiste bien sur le fait que l'éthologie n'avait pas cours au moment où les premiers ouvrages sont sortis. Il y a très peu de temps une attaque de loups contre un humain a décontenancé les spécialistes, revenant ainsi au leitmotiv de Michel Louis "le loup n'attaque pas l'homme". Ils cherchent à savoir pourquoi les loups ont attaqué cet homme. Un hybride loup/chien imprégné, tel qu'il en parle semble la solution la plus exacte, l'animal revêtu d'une "cuirasse" n'ayant pu être vraiment identifiée par les paysans de l'époque, habitués à voir des loups régulièrement. Et une question, une seule : dans certains films, les passages les plus effrayants ne sont-ils pas ceux où il y a soudain des HOMMES à proximité ? (la guerre du feu par exemple).
Le problème avec Michel Louis, c'est qu'il se borne à accuser Jean-François Charles de Molette (comte de Morangiès) comme étant le dresseur de la Bête. Or, il n'existe aucune trace des soit-disants "crimes" de Morangiès (qui était colonel du régiment d’Infanterie-Languedoc, maréchal de camp, commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis) dans l'Histoire. Le comte a eu des histoires de dettes (où Voltaire lui-même pris sa défense), mais il n'a jamais été soupçonné d'être à l'origine des meurtres du Gévaudan de 1764 à 1767. Il prit même part à des chasses pour tuer la Bête sur ses terres.
Les accusations de Michel Louis concernant J-F-C de Morangiès sont purement fantaisistes...On bascule dans la fiction, dans le thriller, le roman policier. -- Flamme-010 (d) 2 juin 2013 à 10:56 (CEST)