Discussion:Louis XI

Il me semble qu'une confusion s'est glissée dans la fiche : je lis : «En 1446, il fut accusé d'avoir assassiné le favori du roi, Pierre de Brézé», ce qui semble improbable, puisque Pierre de Brézé est mort en 1465, sur le champ de bataille. En revanche, je lis (sur la fiche de Pierre de Brézé, justement) que le favori Georges de la Trémoille a été assassiné en 1446. Ne serait-ce pas l'assassinat de Georges de la Trémoille, dont Louis XI a été accusé ? Ou d'encore quelqu'un d'autre ?

72.74.100.53 17 août 2006 à 06:31 (CEST) Hervé

Louis XI & les mercantiles .

Louis XI fut un souverain qui inaugura une nouvelle façon de se faire connaître à travers villes & villages . Peu mais bien escorté, Il jalonnait en traînant en les ruelles et entraient dans les diverses boutiques en se présentant comme tel souverain ! Au premier abord il était décontracte puis il était plus sévère en entamant discussion avec les mercantiles de toutes sortes . Il posait une ou deux questions pointues sur certains détails des marchands & des marchandes quitte à faire semblant de s'intéressé profondément à leur profession , ce qui était quand même excitant pour les mercantiles ! Le nouveau roi est si proche d'eux qu'il s'intéresse à maintes choses ! Exemple : chez un apothicaire , il demandant d'où venait telle plante ? Ou telle marchande d'habits demandait d'où venait la soie de tel accoutrement ? Ou combien de temps fallait-il pour pouvoir confectionner ou prépérer telle ou telle choses ! Il encourageait le commerce quitte à se faire offrir un petit présent au passage ce qu flattait certains mercantiles qui pouvait le répéter qualité oblige par exemple ! A Tours , paraît-il qu'il aimait se restaurer dans une petite taverne appelée L'Arbalète ! Nous étions à la seconde moitié du XVème siècle ; il fallait que la France redevienne Royaume fort ! Louis XI savait soigner un peu sa popularité quitte à dominer ces gens ensuite à revers ! Il encourageait l'imprimerie naissante , les divers corporations de métiers quitte à ne pas se préocuper vraiment des conditions de travail qui étaient très dures et assez injustes ! Dans les foires mais plus dans les boutiques , c'est une caractéristiques d'une politique de connaissance ! Il avait endossé un accoutrement pas somptueux pour passer un peu inaperçu dans les foules  ! Il voulait savoir aussi ce que pensait de lui ce peuple bavard ! Méthode assez efficace si on disait plutôt du mal de lui , il redressait indirectement son image se mêlant aux discussions critiques sans trop perdre de temps & sans jouer trop aux espoins ! Exemple , chez des imprimeurs , il pouvait lire un texte sans vraiment s'y intéresser tout en faisant un commentaire assez élogieux , c'était très typique de ce souverain assez <<passerelle>> , il était de passage ! On peut voir certaines images de Louis XI dans les rues & ruelles dans les petits livres pour les scolaires d'autrefois ! On le trouvait indignement habillé pour un roi dans ces petits livres d'une autre époque ! Mais il voulait redresser la France du très lourds conflit qui avaient opposé deux royaumes rivaux ! Je l'appelle l'Homme de Picquigny grâce à son Traité du 29 août 1475 signé avec le roi Edouard VI d'Angleterre qui menaçait de livrer batailles sanglantes pour les soldats français seulement ! 1337-1475 = 138 ans de conflit meutrier & inutiles , un traité suffit ! La Guerre de Cent Trente Huit Ans déjà ? !

Vincent Thouvenot de La Membrolle / Choisille .

Plan curieux de l'article

Toute la section intitulée Sagesse de Louis XI est assez curieusement rédigée, depuis les sous-titres (Diplomatie, moins chère ; Préparé, mais il attendait ; Mission accomplie... On croirait presque lire un polar) jusqu'aux satisfecits accordés au roi...
De surcroît, nombre d'événements mis en exergue dans cette section pourraient purement et simplement être intégrés au principal récit événementiel de l'article, quitte à développer les interprétations des médiévistes dans le corps même de l'article, voire en notes.
Quant aux sections Enfants illégitimes et Les filleuls(es) de Louis XI, elles présentent un "listing" anecdotique d'un intérêt historique limité, généalogistes exceptés. Je copie-colle donc ces deux sections ci-dessous. Cordialement. Guise (discuter) 3 août 2015 à 23:11 (CEST)

Enfants illégitimes

Louis XI eut de nombreux enfants illégitimes :

• Guyette de Valois, fille de sa maîtresse Félizé Regnard ;

• Jeanne de Valois (1447-1519) (légitimée le 25 février 1466, n.s.), fille de sa maîtresse Félizé Regnard, épouse en 1465 Louis de Bourbon, comte de Roussillon, amiral de France, à qui elle donne un fils, Charles de Bourbon, comte de Roussillon, mort sans postérité, et deux filles (avec une postérité dans les familles Chabannes et Arpajon) ;

• Guyette de Valois (décédée en 1502), légitimée, fille de Marguerite de Sassenage.

• Marie (1450-1470), légitimée, fille de sa maîtresse Marguerite de Sassenage, épouse en 1467 Aymar de Poitiers, sire de Saint-Vallier, à qui elle donne un fils mort sans postérité : Jean de Poitiers, baron de Sérignan. Veuf, son époux se remarie avec Jeanne de la Tour d’Auvergne (grand-tante de Catherine de Médicis), qui lui donne, entre autres, un fils, Jean de Poitiers, père de Diane de Poitiers, favorite d’Henri II ;

• Isabeau, de Marguerite de Sassenage, épouse Louis de Saint-Priest ;

• 3 autres enfants de diverses maîtresses dont les prénoms nous sont inconnus.

Toutefois, un bouleversement se produit en 1473, la mort de son dernier fils légitime François. Le roi est si profondément touché qu'il fait le vœu de ne plus être infidèle à la reine Charlotte de Savoie. Selon Louis XI, un des plus grands pèlerins des rois de France, il s'agissait là de l'intention de Dieu, car, après avoir subi la révolte de la Ligue du Bien public, il savait parfaitement que le Royaume, sans héritier mâle direct, pourrait être facilement désuni. Aussi devint-il fidèle afin que le Prince Charles puisse lui succéder. C'est ce qui se passa en 1483.

Les filleuls(es) de Louis XI

• Louise Jamin (ca 1446-1500), fille d’Étienne Jamin (ca 1415-ca 1484) et de Marguerite de Bourgogne (1429-1454). Louise Jamin épousa en 1464, Jean de Moulins de Rochefort (1435-1500), seigneur de Rochefort, maire de Poitiers, échevin et secrétaire de Louis XI.

Son père, Étienne Jamin (fils d’Étienne Jamin, procureur au Parlement de Poitiers), était Conseiller & secrétaire du Roi, Échevin, membre du conseil des cent et greffier des assises du Poitou, seigneur de la baronnie de Mirebeau, seigneur de Terrefort (1462) et de Maillé (1453 à 1459). Sa mère, Marguerite de Bourgogne, fille illégitime de Philippe le Bon, duc de Bourgogne (1396-1467), et d’Isabelle de La Vigne (ca 1411- ?).

• Philippe le Bon (fils de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière), grand-duc d’Occident, duc de Bourgogne, de Brabant et de Lothier, duc de Limbourg et de Luxembourg, comte de Flandre, de Hainaut, d’Artois, de Bourgogne palatine (la Franche-Comté), de Hollande, de Zélande, marquis d’Anvers et de Namur, etc. Doyen des pairs de France. Fondateur de l’Ordre de la Toison d’or.

• Isabelle de La Vigne, issu d’une très ancienne famille noble, probablement descendante de Pierre de la Vigne, chancelier de Frédéric II du Saint-Empire. Nous trouvons également Pierre de la Vigne, Ecuyer, seigneur de Bulcy marié à Jeanne de La Barre (fille de Michel de La Barre et de Marguerite d’Orléans, fille de Guillaume d’Orléans, comte d’Orléans).

• Marie de Bourgogne (1457-1482), fille unique de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, et d’Isabelle de Bourbon (la fille de Charles I^er de Bourbon, duc de Bourbon et d’Agnès de Bourgogne). Marie de Bourgogne fut duchesse titulaire de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Gueldre, de Limbourg et de Luxembourg, comtesse de Flandre, d’Artois, de Bourgogne palatine (la Franche-Comté), de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur, de Charolais et de Zutphen, marquise du Saint-Empire, dame de Frise, de Malines et de Salins.

• Louis XII de France (1462-1515), duc d’Orléans et roi de France de 1498 à 1515. Fils de Charles d’Orléans, duc d’Orléans et de Marie de Clèves (la fille de Adolphe I^er de Clèves, duc de Clèves et de Marie de Bourgogne, elle-même fille de Jean sans Peur, duc de Bourgogne). Orphelin de son père à trois ans, Louis XII de France est pris en tutelle par Louis XI, qui lui prodigue une sévère éducation. Marié avec sa cousine Jeanne de France de Valois (fille de Louis XI).

• Louis de Brézé (1463-1531), fils de Jacque de Brézé et de Charlotte de Valois (fille naturelle de Charles VII, roi de France et Agnès Sorel). Dernier grand sénéchal de Normandie de 1494 à 1499, comte de Maulévrier, vicomte du Bec-Crespin et de Marny, il possède de nombreuses seigneuries dont celle d’Anet et de Nogent-le-Roi. Il épouse Diane de Poitiers (qui devint la favorite du roi de France Henri II).

• Louis de Melun (mort en 1483), évêque de Meaux, fils de Philippe de Melun, conseiller et chambellan du roi, seigneur de La Borde-le-Vicomte et Le Bignon, grand-maître des eaux et forêts de France, gouverneur de Champagne et de Brie, gouverneur de la Bastille. Sa mère est Jeanne de Nantouillet, dame de Lumigny.

Charles de Melun, frère ainé de Louis, baron de Normanville, des Landes et de Nantouillet est un aristocrate normand élevé par le roi Louis XI aux plus hautes dignités, et placé même au-dessus des princes du sang. Non seulement il est Grand maître de France, ce qui lui donne le gouvernement militaire de la maison du roi, mais de plus il remplit les fonctions de connétable de France, jusqu’au moment où Louis de Luxembourg-Saint-Pol est pourvu de cet office. Il est également Lieutenant général du royaume et gouverneur de Paris et de l’Île-de-France. Il est également chambellan de Louis XI et son favori. Charles de Melun était marié avec Anne Philippe de la Rochefoucauld. Veuf, il se remarie avec Philippe de Montmorency, dame de Vitry-en-Brie, le 23 mars 1465 (elle est la fille de Jean II de Montmorency, Grand chambellan de France et de Marguerite d’Orgemont). Les Melun sont une très ancienne famille de vicomtes et très illustre qui a produit de grands guerriers, des prélats distingués et divers hauts officiers de la couronne. Cette maison tire son nom de la ville de Melun, importante ville de l’Île-de-France.

• L’Abbé Louis de Blanchefort (1478-1505), Grand-prieur de l’Abbaye de Ferrières. Descendant d’une illustre famille de seigneurs et de dignitaires de l’Ordre du Temple, Louis de Blanchefort, cinquième enfant de Guy III de Blanchefort, sénéchal de Lyon et chambellan de Charles VII, et de Souveraine d’Aubusson, sa mère (sœur cadette de Pierre d’Aubusson, grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem ; les Chevaliers de Rhodes). Son frère cadet Charles fut abbé de Sainte-Thérèse et évêque de Senlis. Son autre frère, Guy de Blanchefort, sera nommé commandeur de Morterolles (actuelle Creuse), commandeur de Chypre, grand prieur de la langue d’Auvergne et fut le 42^e grand maître de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (1512-1513).

Louis de Blanchefort entreprit la restauration de l’oratoire de Notre-Dame de Bethléem où il mourut, le 27 février 1505. Il reconstruire l’église Saint-Eloi. Il fit restaurer le grand cloître et la chapelle Sainte-Elisabeth. Attiré lui-même par les sciences, il redonna un lustre à l’école monacale, envoyant les religieux se perfectionner à Paris, avant de revenir enseigner dans les classes du monastère.

Accident de chasse

Un accident de chasse faillit coûter la vie à Louis XI roi de France en 1472 aux portes de Cholet en Maine et Loire. Au cours d'un voyage dans le Poitou, le roi Louis XI prit ses quartiers au château de Mortagne sur Sèvre en Vendée. Son séjour se prolongeant, le seigneur du lieu, Louis de La Haye, le convia à une chasse dans le bois de la Malboire, situé au sud de Cholet. Au cours de la partie, les chiens débusquèrent tout à coup un énorme sanglier. Louis XI le poursuivit et le frappa d’un coup d’épieu sans toutefois parvenir à le terrasser. L’animal en furie se retourna alors contre le cheval du roi et lui ouvrit le ventre si fort que les boyaux pendaient, et chut sur le cavalier, qui courait grand danger de mort. Reconnaissant de l'homme qui le secourut, Nicolas Seguin, le roi ordonna la construction d'une chapelle sur les lieux de son accident. Aujourd'hui, il ne reste plus que les vestiges de l'édifice, la petite croix de la Malboire non loin du château de la Tremblaye, visible sur le bord de la route qui relie Le-Puy-Saint-Bonnet à la zone du Cormier à Cholet (47° 00' 51.5" N, 0° 54' 03.9" O). Bien plus tard, ces mêmes lieux seront le théâtre des Guerres de Vendée.

Quel dommage! C'est Louis XI que le sanglier aurait dû attaquer, pas son cheval. Son père Charles VII était allié et ami des Bretons. Richemont comte de Vannes et frère cadet du duc de Bretagne Jean V, lui même futur duc de Bretagne sous le nom d'Arthur III, était d'ailleurs Connétable de France comme deux autres Bretons juste avant lui, Guesclin et Clisson. Il faut bien dire qu'à l'époque où Richemont était Connétable de France, il n'était pas en très bons termes avec la reine mère d'Angleterre Jeanne de Navarre qui était aussi sa mère.Quelle famille ! La p'tite Jeanne de Domrémy était entourée des meilleurs baroudeurs bretons. L'un d'eux proposait parfois d'occire le futur Louis XI qui contrairement à son père suscitait l'aversion chez les grands guerriers qui boutèrent l'Anglois hors de France...Momo--2A01:CB08:80C0:5300:51AC:63CB:4697:F1E2 (discuter) 20 décembre 2019 à 00:48 (CET)

Localisation du portrait

Comme l'indique actuellement l'infobox, le portrait présent (apparemment le seul de son vivant) serait actuellement situé au Brooklyn Museum (ce qui est particulièrement original pour une peinture de cette importance). Toutefois, la description de Commons n'indique rien sur sa localisation et surtout, la description de l'oeuvre sur le site du musée montre clairement qu'il ne s'agit pas du même tableau mais d'une copie du XVI^e siècle (qui d'ailleurs n'est pas présent sur Commons). En réalité, le vrai portrait serait d'après ce petit article longtemps resté dans les collections du château de Villeneuve-Lembron, puis mit en vente en 2012 (j'ignore depuis ce qu'il est devenu). Qui connait la réponse à ça ? On notera d'ailleurs qu'il s'agirait du troisième portrait attesté d'un roi de France (juste après ceux de Jean le Bon et de Charles VII) : mériterait-il aussi son propre article ? — Ellicrum _{{bablute [...]}} 9 janvier 2019 à 00:54 (CET)

Ellicrum, la confusion a été commise en 2014 [1]. Je viens de rectifier l'erreur dans l'infobox [2], merci du signalement !

A priori, rien n'a filtré concernant la localisation actuelle du beau portrait du XVe siècle (vraisemblablement conservé dans quelque collection particulière).

Cordialement. --Guise (discuter) 1 septembre 2019 à 23:35 (CEST)

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil

Une anecdote basée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence, sa formulation ou l'ajout de sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 16 juillet 2020 à 19:17, sans bot flag)

Cinéma / Télévision

Le personnage de Louis XI apparaît dans l'encyclopédie Cinéma et Historie d'Hervé Drumont, Volume 2 ( https://www.hervedumont.ch/page.php?id=fr10&idv=2 ), se faisant, la section actuelle va être complété selon les informations en liens.

Bien à Vous

Nore11 Nore11 (discuter) 7 septembre 2021 à 16:14 (CEST)

Lieu de sa mort, au château de Plessis-lèz-Tours

Cette vieille carte postale du château de Plessis-lèz-Tours indique montrer la chambre ou mourut Louis XI. Si c'est bien l'endroit, elle pourrait illustrer l'article. Ou bien une photo actuelle si cette partie du château existe encore. Groupir ! (discuter) 4 septembre 2023 à 12:37 (CEST)