Discussion:Louis Rougier

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Discussion sur le passage non neutre[modifier le code]

cela peut aussi vouloir dire exactement le contraire. A savoir que les alliés ne prirent pas au sérieux ces déclarations parce que les preuves n'existaient tout simplement pas ; cet argument est profondément respectable, et à s'en tenir sur la seule personne de Louis Rougier,il serait sans duite difficile d'aller plus loin, donc on resterait sur une interrogation. Cependant, par recoupements avec d'autres champs d'investigation, les présomptions les plus fortes sont celles que les dirigeants occidentaux savaient sinon tout, du moins l'essentiel dans ses grandes lignes. Pour ne donner que quelques exemples : d'abord Louis Rougier lui-même n'a pas pu inventer ce qu'il rapporte, puisqu'il emploie, dans ses articles cités, l'expression chambres asphyxiantes. Si les preuves matérielles lui ont peut-être manqué, il a sans doute eu connaissance de renseignements verbaux suffisamment sérieux. Ensuite, le refus de Pétain de partir en avion en décembre 1942 pour Alger, alors que son aide de camp Ménétrel avait préparé l'avion (la fenêtre de temps pendant laquelle il pouvait partir a été très étroite, pas plus de deux heures, hors de cette fenêtre, la surveillance nazie rendait le départ impossible) ; ce refus fut justifié par l'intéressé, à la grande consternation de son entourage proche, par l'argument suivant je ne peux pas laisser la France seule, elle subirait le sort de la Pologne, vous ne savez pas ce que c'est que le sort de la Pologne. Cette phrase est lourde de sous-entendus de renseignements terribles qu'il connaissait et qu'il gardait secrets pour des raisons connues de lui seul. Une autre présomption nous est donnée par les réticences anglo-saxonnes à recevoir les réfugiés juifs chez eux, dans les Iles Britanniques ou aux USA ; les admissions se faisaient au compte-gouttes et dans des conditions souvent précaires, cf l'exemple pathétique du mathématicien Jacques Hadamard. Il est probable que si les vérités terribles avaient été diffusées à grande échelle, les USA et l'Angleterre auraient été submergées par d'immenses vagues de candidats à l'immigration. De toutes façons, il semble nécessaire de mener une étude historique approfondie, jamais menée à ce jour, sur ce journal de Louis Rougier paru en langue française à New-York de 1942 à 1945.

Pourquoi ne signez-vous pas votre remarque ? Enfin, ce journal : merci d'en donner les références exactes. Je n'ai pas le temps de les chercher mais cette question ô combien délicate mériterait d'être effectivement très approfondie. Bien à vous, --Spiessens (d) 21 juillet 2012 à 11:14 (CEST)[répondre]

La plupart des archives est maintenant disponible et il est possible de connaître le niveau de d'information des Alliés sur le génocide juif : beaucoup d'informations constituées de témoignages fragmentaires individuels, peu de fait matériels probants (les déportations ne signifiaient pas extermination) et une incrédulité générale due à l'énormité du crime. Avec des moyens de communication considérablement supérieurs, les Occidentaux ne se sont mobilisés que très tardivement pour arrêter les massacres en Yougoslavie, qui se montent à 200.000 morts civils, entre 1991 et 1995. Despointes 7 mars 2013