Discussion:Liste des évêques de Senlis

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Saint Rieul, rapport avec Riwal (grand roi en gaulois/breton) ?, pas de francs à Senlis à l'époque, mais les bretons étaient déjà chrétiens et dispersés dans le nord de la Gaule, règne de Postum, empereur gaulois ?. Mansuetus connu comme "Mansuetus episcopus Britanurum" fut present au concile de Tours en 461, mais il y eut plusieurs Mansuetus (Toul) ?. Gonothigern était un evêque breton (cf Fleuriot), présent au concile de Paris en 555. Litardus (nom goth) fut evêque d'Exmes où se trouvait une forte communauté bretonne. Par ailleurs St Eloi et St Ouen, albinus, blanc (gwen en breton), furent trs proches des bretons au point, pour Eloi, de se déplacer en bretagne, à l'époque !, pour inviter leur Roi Judichael à Paris en vu d'un accord avec Dagobert. Tout cela meriterait une étude savante. Marc Patay--88.168.156.98 (d) 12 octobre 2010 à 08:51 (CEST)[répondre]

Des évêques bretons à Senlis[modifier le code]

Longtemps avant les Francs, il y eut au moins deux évêques bretons à Senlis, Mansuetus et Gonothigernus, et peut être trois autres, Litardus, Hodiernus (ou Fredigernus) et saint Rieul. Mansuetus, "Mansuetus episcopus Britanurum", était, d’après Léon Fleuriot, évêque des Bretons et présent au concile de Tours en 461. Les noms bretons étaient souvent latinisés, comme le fameux Morigène/Pélage. Mansuetus correspond peut-être au Chariatone, présent au concile d’Angers de 453, dont le nom signifie «aimant, charitable», du breton karout/aimer. Gonothigernus (Gontierne), évêque de Senlis, est présent au concile d’Orléans en 549 puis au troisième concile de Paris en 555 ou 557. Noter le suffixe en Tiern chez Gonothigernus et Hodiernus, Thigernus. Tiern, Macthiern, ont le sens de seigneur chez les Bretons. Saint Rieul , fut le premier évêque de Senlis (+ 260), le compagnon de Denis de Paris, et le probable Rieul d'Arles, ville qui fut la résidence de l’empereur Constantin I. Rieul peut venir de Regulus mais aussi de Riwal (grand roi ou roi fameux, en breton). Autrefois, on représentait saint Rieul entouré d’un cerf et d’une biche, comme Cernunos (saint Cornelly), saint Edern, saint Hubert, saint Theleau et sainte Ninnoc. Le roi et saint semi-légendaire, Riwal ou Riware, est présenté comme «le premier prêtre émigré sur le continent ». Quant à l’évêque Litardus, il fut, au VIème siècle, évêque d'Exmes (Ornes), le pagus Oximensis (Osismes ?), où se trouvait une forte communauté bretonne. On trouve aussi un Litharedus, évêque des Osismes, au concile d’Orléans en 511. Plus tard, saint Eloi et saint Ouen, (blanc/gwen en breton), furent très proches des Bretons au point que saint Eloi se déplace en Bretagne armorique pour convier leur roi Judicaël à Creil ou Clichy, en vu d'un accord avec Dagobert. Références :• Vie des saints du diocèse de Beauvais par Agathon Sabatier • Les origines de la Bretagne, Léon Fleuriot • Histoire de Bretagne, Dom Morice • La Bretagne des saints et des rois, Ve-Xe siècle, André Chédeville, Hubert Guillotel --88.168.156.98 (d) 4 février 2012 à 12:21 (CET) Patay Marc[répondre]