Discussion:Les Fusiliers du St-Laurent

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Cette partie de l'histoire des Fus du St-L durant la Seconde Guerre mondiale ne comporte aucune source et a donc été retiré de l'article :

Au début de septembre 1940, les cadres d’officiers et de sous-officiers instructeurs des Fusiliers du St-Laurent prennent en charge le Centre d’instruction élémentaire n° 55 de Rimouski. En janvier 1942, les Fusiliers du Saint-Laurent sous le commandement du lieutenant-colonel Paul-Henri L’Heureux sont appelés en activité de service et se concentrent à Valcartier. Les officiers qui n’avaient pas encore réussi à entrer en service rejoignent leur unité qui, après quelques mois d’instruction, se voit confier une mission de défense quelque part sur le littoral canadien. Sur le littoral de l’ouest, on arma les batteries de Victoria-Esquimalt, Vancouver, Yorke-Island et Prince-Rupert, tandis que sur le littoral de l’Atlantique, on mettait en état de défense Halifax, Saint-Jean, Sydney-Conso et Québec. Cependant, les défenses côtières ne pouvaient se contenter de la seule artillerie; il leur fallait aussi de l’infanterie. Sur les deux littoraux, on mobilisa plusieurs bataillons à cette fin. Ils devaient appuyer les garnisons d’artillerie des ports défendus, fournir de petites réserves mobiles pour la garde des points vulnérables et assurer, au besoin, la sécurité intérieure. Dans ce programme de protection du territoire canadien, le 1er bataillon des Fusiliers du Saint-Laurent, formé au début de 1942, joue un rôle important.
La première mission fut celle de l’Atlantique. Le bataillon se transporte à Sussex au Nouveau-Brunswick le 10 août. Il s’agit de relever de son poste l’Irish Regiment. Comme bataillon d’infanterie, les Fusiliers ont pour mission de soutenir les éléments d’artillerie en collaboration avec la Marine et l’Aviation dans la protection des côtes contre toute attaque ennemie dans le secteur de Sydney-Conso, de Shelburn et de Gaspé. Le bataillon se transporte au camp Mc Nairs de Mugrave où l’on installe le quartier-général. Une compagnie est envoyée à Gaspé et une autre à Shelburn avec tout l’équipement requis. En novembre, on participe à des grandes manœuvres de la 7e division canadienne. A cette date, ont eu lieu les manœuvres les plus importantes dans "l'Atlantic Command". Le Major-Général Q.H.P. Elkins, commandant de la région de l’Atlantique est présent. A la fin de juin 1943, ils plient bagages pour une autre mission. Le Winnipeg Rifles prendra la relève. Après avoir traversé tout le pays, on dresse la tente à Vernon, Colombie-Britannique. Ensuite, on traverse à l’Île de Vancouver à Port Albany, près de Nanaimo. Pendant les mois d’automne et d’hiver, il y a du va-et-vient. Des manœuvres de pratique occupent les soldats. Les mois de septembre et d’octobre se passent en exercices de tous genres : marches forcées, attaques, retraites et maniement des armes. Les troupes sont, à ce moment, à Wainwright en Alberta. La fin d’octobre ramène l’unité à Prince George, Nanaimo et Port Albany en Colombie-Britannique. L’hiver 1943-44 se passe sur le plan tactique en manœuvres de brigade et sur le plan domestique, à rafraîchir les connaissances acquises au cours de ces mois d’entraînement. Au printemps 1944, se déroulent des opérations amphibies de débarquement et d’assaut, ainsi que des entraînements à la marche de nuit et à la patrouille nocturne. Le 8 décembre, le bataillon est de retour à Valcartier. C’est l’organisation en vue de l’embarquement pour l'outre-mer. Le 10 janvier 1945, l'embarquement a lieu à Halifax. Le 17 janvier, le bateau accoste à Liverpool. Le bataillon est cantonné à Five Oaks. Le 18 janvier, le 1er bataillon des Fusiliers du St-Laurent CA (A) est démembré officiellement et les membres de l’unité sont versés dans des unités combattantes.
En janvier 1942, le Grand Quartier-Général de l’Armée canadienne appelait en service actif le 1er bataillon des Fusiliers du St-Laurent. En même temps, il formait en unités de réserve le 2e, et plus tard, le 3e bataillon pour servir à la garde territoriale.
Au cours de la saison de navigation 1943, ces bataillons contribuent à assurer la sécurité du bassin du St-Laurent. En particulier, ils garnissent les routes de barrages le long du fleuve et veillent à l’application des consignes d’obscurcissement partiel imposées aux automobiles qui utilisent ces routes. Jusqu’à la fin des hostilités en Europe, les unités de l’armée de réserve protègent le littoral de la péninsule de Gaspé.
Le bataillon prend une telle importance qu’on décide de constituer les compagnies de la Gaspésie en un 3e bataillon, qui portera le nom de "Régiment de Gaspé-Bonaventure", sous le commandement du Lieutenant-Colonel Jos Pinault.
La fin des hostilités en 1945 amène le licenciement presque total des membres de ces unités de réserve. Les cadres demeurent en place, mais les activités sont réduites. Pendant que la démobilisation s’opère graduellement, on s’emploie surtout à organiser la paix.

Des parties de l'histoire récente non sourcées :

Le 2 octobre 1998, l’équipage du Labrador 305 du 413e Escadron de Recherche et Sauvetage de la 14e Escadron de Greenwood ont perdu la vie lorsque leur appareil s’est écrasé à Marsoui en Gaspésie alors qu’ils rentraient à la base de Greenwood après avoir relevé un équipage qui venait de terminer une évacuation sanitaire dans le nord-est québécois. L’unité reçut la tâche de fournir l’effectif d’un peloton afin de sécuriser et de nettoyer les lieux.
Depuis 1992, plus de 150 membres de l’Unité ont participé et participent à différentes missions de paix sous l’égide des Nations-Unies (UN) ou pour l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord(OTAN), soit en Ex-Yougoslavie, en Haïti. Durant une de ses missions, le sergent Robert Lévesque reçut des Nations-Unies une décoration, ainsi que la mention élogieuse du Chef d’État-major de la défense pour ses actes de bravoure.
Depuis le début des années 2000 la mission des Forces canadiennes s'est davantage orienté vers la guerre au terrorime. Les FC en Afghanistan, se sont déplacé de Kaboul à Kandahar où elle joue un rôle de premier plan dans les opérations de combat. Plusieurs membres de l'unité participèrent à cette mission de combat, et encore aujourd'hui, des membres de l'unité y sont déployé.

Amqui (d) 27 février 2011 à 21:13 (CET)[répondre]