Discussion:Les Frigos

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Il est propriété de RFF puisque il se situe sur les emprises ferroviaires de Paris Austerlitz. Il a été longtemps exploité (du moins jusqu'en 1976) par la CEGF (Compagnie des Entrepôts et Gares Frigorifiques) qui a été racheté par Frigoscandia en 1994.

Dans ce diff, il a été indiqué « contresens sur investi ». Je m'étonne de ce commentaire, car le verbe « investir » a plusieurs sens, dont celui d'« envahir par la force » (voir notamment le TLFI). Et c'est bien ce qui s'est historiquement produit dans les Frigos. Je m'apprête donc, s'il n'y a pas d'objection, à défaire cette modification. A moins qu'il n'y ait une autre raison, que j'ignorerais. Amt. Ordifana75 (d) 12 décembre 2008 à 17:01 (CET)[répondre]

Non, l'usage de "investir" pour "envahir par la force" est un usage fautif. Investir signifie "Encercler (une ville, une position militaire) pour couper les communications avec l'extérieur." (c) Larousse. Ce n'est pas une question de purisme, c'est que utiliser investir pour dire envahir fait perdre un mot. Comment dira-t-on investir après ? PAr ailleurs, l'utilisation comme "envahir par force" est en contradiction avec le texte de l'article qui précise, justement, que ça n'a pas été le cas. Mathieu
Attention, il y a deux points. Celui du mot, et celui du fait. Pour le fait, les Frigos ne sont plus un squat, c'est vrai, mais ils l'ont été au début, de nombreuses sources pourront en attester. Pour ce qui concerne le mot, la langue évolue, ce dont le TLFI dont je t'ai donné la référence prend acte. Mais si tu veux donner dans le plus pur des purismes, je te propose donc d'écrire « Construit dans les années 1920 en tant qu'entrepôt frigorifique ferroviare, devenu friche industrielle à partir des années 1970, ce bâtiment a ensuite été envahi dans les années 1980 par de nouveaux occupants, artistes et artisans, à cause de la qualité de ses volumes et de son isolation thermique et phonique. » Le mot « envahi » reste vague, et ne dit pas explicitement « illégalement ». OK comme cela ? Ordifana75 (d) 12 décembre 2008 à 19:00 (CET)[répondre]

Les Frigos pas un squat[modifier le code]

Merci de ne pas retirer la demande de source à la phrase Les Frigos ne sont pas un squat car depuis toujours les occupants et les propriétaires successifs ont contracté des conventions d'occupation en échange de loyers.[réf. nécessaire] sans en fournir. En effet, à leurs débuts, les occupants des Frigos étaient bel et bien des squatteurs, voir ci-dessus. Ordifana75 (d) 15 décembre 2008 à 12:49 (CET)[répondre]

Lorsque ma compagne aura retrouvé ses quittances de loyer, du temps où elle habitait les Frigos, je ne manquerai pas de vous les faire parvenir ; mais ça va nécessiter un peu d'archéologie domestique... Que, par ailleurs, « à leurs débuts », « les occupants des Frigos aient été bel et bien des squatteurs », je n'en disconviens aucunement. Avez-vous lu cela, sur le site [1] : « dans un bâtiment en partie muré, squatté, en tout cas sinistré, il fallait une bonne dose d'optimisme pour y installer, même en toute légalité, son atelier. En 1985, une agence de gestion immobilière proposa à la SNCF de gérer ce patrimoine, alors destiné à une probable démolition... Les locaux disponibles trouvèrent preneurs en l'espace de quelques jours. Et comme par hasard, ces locataires se trouvèrent être des artistes. Lesquels en fait de bail signèrent une convention de location précaire ». Octave.H 15 décembre 2008 à 13:12 (CET)[répondre]
La partie qui me gêne, car elle est inexacte, est « depuis toujours les occupants et les propriétaires successifs ont contracté des conventions d'occupation en échange de loyers ». En effet, les « premiers occupants » ont été des squatteurs, artistes et non-artistes mêlés. C'est pourquoi je propose (voir ci-dessus) de rédiger ainsi : « Construit dans les années 1920 en tant qu'entrepôt frigorifique ferroviare, devenu friche industrielle à partir des années 1970, ce bâtiment a ensuite été envahi dans les années 1980 par de nouveaux occupants, artistes et artisans, à cause de la qualité de ses volumes et de son isolation thermique et phonique. » Le mot « envahi » reste vague, et ne dit pas explicitement « illégalement ». OK comme cela ? Ordifana75 (d) 15 décembre 2008 à 13:58 (CET)[répondre]
Pour ma part, je compléterais de la sorte : « Entrepôt frigorifique ferroviaire, construit dans les années 1920, devenu friche industrielle à partir des années 1970, le bâtiment a ensuite été occupé dans les années 1980 par de nouveaux arrivants, artistes et artisans, à cause de la qualité de ses volumes et de son isolation thermique et phonique. Les premiers occupants furent des squatteurs, artistes et non-artistes mêlés, mais rapidement les occupants successifs ont contracté des conventions d'occupation et payé des loyers. Les étages se sont transformés en ateliers d'artistes, studios de musique... Depuis, malgré les aléas, changements de propriétaires, restructuration du quartier, le lieu est resté une référence parmi les nouveaux territoires de l'art.» Octave.H hello 15 décembre 2008 à 14:26 (CET)[répondre]
C'est à mon avis parfait comme cela, vous pouvez le mettre dans l'article sous votre signature. Amt. Ordifana75 (d) 15 décembre 2008 à 14:45 (CET)[répondre]
✔️ Octave.H hello 15 décembre 2008 à 15:32 (CET)[répondre]

Histoire des Frigos[modifier le code]

A la fin des années 70, les frigos du quai de la Gare, gérés par la SNCF étaient partiellement loués à des artisans, entreprises de stockage et associations ou unions d'associations travaillant dans le domaine artistique et dans le domaine socio-culturel. Les loyers étant prohibitifs pour des raisons de grilles tarifaires, la SNCF fermait volontiers les yeux si ce n'est encourageait l'occupation de surfaces supérieures à celles louées.

De plus les locaux étant sans portes sécurisées, sans eau, sans électricité ni fenêtre, les locataires étaient assez libres d'improviser tous ces aménagements. Des locations temporaires étaient faites pour des montages de décors et des tournages de films. Un grand espace était loué pour 1 franc symbolique à Emmaus.

Mais si l'aspect abandonné du bâtiment a pu faire penser à un squat et s'il y a eu de mauvais payeurs ou des branchements électriques "en direct" sur le réseau SNCF, il n'y a pas eu de phénomène de squat, contrairement à ce qui est dit dans cet article et contrairement à ce que des organismes et personnes plus ou moins bien intentionnés ont continué à affirmer et à publier. Cette désinformation, relayée par la presse qui aime bien focaliser sur le phénomène du "squat", a continué longtemps après la location complète (y compris de portions de couloir) de l'ensemble par une société spécialiste des friches industrielles qui a sous-traité la gestion à partir de 1985.

Ces informations ont peut-être plus leur place dans une rubrique "lieux de création et de production artistiques, artisanales etc., en friches industrielle urbaines" que dans une rubrique ferroviaire.

Violation de copyright[modifier le code]

Copie par Dhotar (d · c · b) du site les Frigos - histoire. Octave.H hello 25 mars 2009 à 11:13 (CET)[répondre]