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Discussion:Landerrouet-sur-Ségur

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Chapitre Histoire à contenu insuffisemment encyclopédique[modifier le code]

Situé au cœur de l'Entre-deux-Mers bordelais, Landerrouet est la contraction de « landes et rhouets » désignant, dans des temps très anciens, une région sauvage, envahie de bois et de taillis ; au cours et à la fin du XVIIIe siècle, ces régions sont défrichées et mises en valeur ; dès le début du XIXe siècle, s'installe une agriculture vivrière extrêmement riche et profuse ; en témoigne la qualité des fermes en pierre et moellons dont la plus grande partie subsiste encore aujourd'hui (bien que transformées en résidences secondaires par des gens venus de la ville à la recherche de grands espaces) ; les armées de Napoléon Ier, sur le chemin de l'Espagne, y feront halte et bivouaqueront notamment au lieu dit Le Tertre situé au village de Barbes, dans l'un des deux hameaux qui, avec Rival complètent le bourg ; des sources abondantes, aujourd'hui taries ou détournées, y étaient alors identifiées sur toutes les cartes d'état-major[1]. L'avènement du chemin de fer au cours du XIXe siècle contribue encore à l'essor de toute la région et notamment celle de Landerrouet ; une gare y est aménagée, la maison existe toujours. Cette agriculture riche et abondante a perduré jusqu'aux années 1970 ; Landerrouet, comme tous les villages alentour, était alors vivant et animé, la voix des hommes rudes qui travaillaient la terre avec des moyens que l'on pourrait aujourd'hui qualifier d'archaïques se mêlant à celle des enfants et des adolescents joyeux, et aux cris des animaux domestiques qui rythmaient la journée et surtout les saisons. La fête du village avait alors un sens ; elle représentait le moment unique où tous, les jeunes et les vieux, les parents, les amis, se rencontraient pour un grand moment de bonheur tout simple à partager dans la convivialité, au milieu des flonflons et de l'accordéon ; les ados en profitaient pour échanger, avec leur cavalière, un baiser furtif lorsque, au milieu du tango, les lumières s'éteignaient. La viticulture, devenue intensive au cours des années 1980, a partout nivelé et banalisé le paysage. Les fermes se sont vidées. La vie s'en est allée et avec elle, les bruits si familiers ; et les rurbains, souvent de relativement jeunes retraités, sont devenus majoritaires sur les agriculteurs locaux ; il n'en existe guère plus que deux ou trois à Landerrouet aujourd'hui[2].

Il y a quelques éléments intéressants que je conserve. Je crains que nombre de villages n'ait subi cet exode (ils quittent un à un le pays...), les remembrements, la PAC et autres affres. ℍenry (Jaser !) 28 mars 2013 à 15:30 (CET)[répondre]

  1. NdR : j'ai personnellement été propriétaire de cette ferme et de la source attenante réduite à un mince filet d'eau vers 1983/1987
  2. Mémoire d'un vieil ado ayant vécu à Landerrouet des années 1960 à la fin des années 1970, et de 1979 à 1987.