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Discussion:Jenny-Wanda Barkmann

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Principe de neutralité[modifier le code]

Selon un texte d'Antony Beevor, historien britannique, « L'historien, bien qu'il ne puisse être tout à fait impartial, devrait s'efforcer tout au plus de comprendre les sentiments des deux camps, de réexaminer les hypothèses anciennes et de repousser les limite de la connaissance. Dans la mesure où celà est humainement possible, les jugements d'ordre moral devraient être laissés au seul lecteur. ». Nous essayons de suivre ce principe.

Crime et châtiment[modifier le code]

Le contexte[modifier le code]

Nous sommes en 1946, la guerre froide a commencé. La Pologne est occupée par l'Armée rouge. Les accusés du procès ont tous plaidé non-coupables. Il est un fait que dans tous les procès de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité de cette période, les accusés, qui ont prêté serment à Hitler et ses principes, ne mesurent pas très bien l'étendue de leur responsabilité dans l'holocauste. Ils en ont été les acteurs actifs.

Attitude des accusés[modifier le code]

Le procès des gardiens du camp de Stutthoff est particulier, en ce sens que la justice conjointement exercée par les Soviétiques et les Polonais, au début de la guerre froide, fut sans pitié. Aucune grâce ne fut accordée, malgré les recommandations de la Cour (cas Elisabeth Becker). Il faut dire que les femmes inculpées ont eu une attitude particulièrement irrespectueuse, insouciantes du fait qu'elles jouaient leur vie devant des juges qui ne plaisantaient pas. En effet, les Soviétiques avaient eu de nombreuses jeunes femmes partisans exécutées par les troupes allemandes qui occupaient la Russie, par pendaison "haut et court" (méthode de strangulation procurant une agonie lente). Ces exécutions ont eu lieu en public, comme celles réservées aux futurs condamnés. Ces victimes étaient jeunes (entre 16 ans et 24 ans), comme ces gardiennes de camp dont la moyenne d'âge était de 23 ans.

Exécution spectacle[modifier le code]

Ici, à Biskupia Gorka, 11 exécutions par pendaison courte ont été réalisées en un temps record depuis la plateforme arrière de camions, devant des milliers de personnes qui ont circulé ensuite, après les éxécutions, entre les potences, approchant les corps de près. Celà diffère des exécutions de condamnés nazis réalisées par les anglo-amèricains dans des enceintes closes par cordes longues et gibets à trappes.

Les condamnées n'ont plus eu envie de rire, se tordant dans les spasmes de la strangulation lente et se balançant après le plongeon depuis le siège sur lequel elles avaient été juchées sur la plateforme du camion correspondant. Jenny-Wanda Barkmann est montrée en premier (crochet n° 1 du 1er gibet). Une condamnée, Elisabeth Becker (3e position) semble avoir eu les cervicales brisées et un allongement du cou. Une mort rapide voulue ?

Justice faite ou vengeance ? Elles ont payé de leur vie.

Sources documentaires[modifier le code]

Sur Internet existe une abondante documentation iconographique provenant sans doute de films et photos pris officiellement par les forces armées et les autorités soviétiques ou polonaises. Un problème de copyright se pose, qui devra faire l'objet de recherches sur qui détient les droits. On ne peut donner une image satisfaisante avec des articles réduits à une photo de groupe ! Raymond GIMILIO (d) 4 mai 2012 à 20:08 (CEST)[répondre]