Discussion:Jeanne d'Arc (film, 1999)

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Libertés prises par rapport à l'Histoire[modifier le code]

Ce type de section est toujours potentiellement intéressant dans le cadre d'un film du genre dit "historique".

Cependant, le présent développement s'apparente à un TI sans sources rattachées au film en question. Je colle donc la liste ci-dessous avant de la supprimer du corps de l'article. --Guise (discuter) 5 décembre 2017 à 13:49 (CET)[répondre]

Libertés prises par rapport à l'Histoire[modifier le code]

  • La famille de Jeanne est réfugiée à Neufchateau quand leur maison de Domrémy est pillée. Il est donc impossible que la petite Jeanne ait été témoin du viol du cadavre de sa sœur par un soldat anglais tel qu'il est prétendu dans le film.
  • Jeanne n'a pas découvert d'épée dans un champ de Domrémy : sa première lui fut confiée par Robert de Baudricourt. Elle en récupéra une laissée en ex-voto à Sainte-Catherine-de-Fierbois, puis prit celle d'un Bourguignon.
  • Dans aucune source Jeanne ne prétend avoir vu le Christ ou sa « Conscience », incarnée par Dustin Hoffman. Elle n'évoque que Sainte Catherine, Saint Michel et Sainte Marguerite lors de ses interrogatoires.
  • Luc Besson fait l'impasse sur la bataille de Patay, pourtant incontournable dans l'histoire militaire médiévale. Jean II de Bourbon et Arthur III de Bretagne en recopieront en partie la tactique à la bataille de Formigny.
  • La scène où Jeanne fait tourner les talons à toute l'armée anglaise est bien plus complexe que ce qu'en montre le film. Les Anglais arrivent le dimanche devant Orléans et se mettent en ordre de bataille, pour une sorte de baroud d'honneur. Les troupes d'Orléans font de même mais Jeanne défend à sa propre armée d'engager le combat un dimanche, ce qui était une faute grave au Moyen Âge. De plus, la tactique anglaise est surtout défensive. « En nom Dieu », s'écria Jeanne, « ils s'en vont. Laissez-les aller ! Il ne plaît pas à Messire qu'on les combatte aujourd'hui[1],[2] ! » La bataille de Montépilloy, qui finalement n'aura pas lieu, suivra un déroulement semblable.
  • Les futurs ducs de Bretagne et de Lorraine sont largement absents. Pas même Jean de Metz pour les Mosellans. Aucune allusion non plus au passage de Jeanne à Saint-Nicolas-de-Port, devant Charles II.
  • Le film n'implique pas les alliés du Royaume de France et du Royaume d'Angleterre. D'autre part, dans le livre du film, Luc Besson justifie une simplification de l'héraldique en bleu et blanc (croix des Armagnacs, fleur de lys décolorée façon drapeau québécois) contre rouge et noir (rendant très foncé le bleu des armoiries anglaise) pour mieux distinguer les camps et éviter le multicolore des blasons.