Discussion:Jean des Vallières

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● Qu’est-il reproché à Jean Desvallières (dit Jean des Vallières), ex Sous-Préfet d’Arles ?[modifier le code]

Le 11 mai 1945 à Marseille, la Commission d’Enquête et de Sécurité émet les conclusions ci-après à l’attention du préfet des Bouches du Rhône (qui répond par la décision suivante, le 15 mai 1945 : « Cour de Justice et mandat d’arrêt. ») :

« Délit : Politique sentiments et actes anti-patriotiques P.P.F. et ami de Sabiani »

« Attendu que : Desvallières a mené une propagande intense contre les patriotes : qu’il a été la cause de la déportation de 3 jeunes gens ; qu’il a organisé lui-même le mouvement P.P.F. à Fonvieille (sic), que Sabiani et les amis de celui-ci étaient reçus chez lui, la Commission demande son arrestation et l’ouverture d’une information. Au cas où il serait en fuite : Jugement par contumace. Même demande pour Maureau Joseph qui le secondait dans son œuvre anti-patriotique. »

Le Président de la section A de la Cour de Justice de Marseille rend un arrêt le 3 juillet 1946 « ordonnant à Jean Desvallières, – attendu qu’il ne s’est pas constitué prisonnier à la Maison de Justice quarante-huit heures avant la date pour laquelle il a été assigné –, à se représenter à l’audience du 31 juillet 1946 devant la section C de la Cour de Justice de Marseille » (laquelle section C prononcera la peine de mort par contumace).

Le Président de la section A de la Cour de Justice de Marseille motive son ordonnance en précisant que Jean Des Vallières est accusé « d’avoir à Arles, et en tous autres lieux, postérieurement au 16 Juin 1940, étant Français, en temps de guerre, entretenu des intelligences avec l’Allemagne ou ses agents, et ce, en vue de favoriser les entreprises de toutes natures de cette puissance contre la France et ses alliés. Crime prévu et puni par l’article 75 Paragraphe 5 du Code Pénal. » Le Schlav (discuter) 23 mai 2023 à 15:38 (CEST)[répondre]

● « Il est acquitté à l'unanimité par le tribunal militaire de Reuilly au début de 1952. »[modifier le code]

Il conviendrait de ne pas se contenter de citer un article tronqué et pour le moins complaisant écrit par Roland Bochin dans le quotidien ‘Le Figaro’ du 6 mars 1952 (il est disponible intégralement sur le site Gallica) au sujet de cette décision, mais plutôt de se rapprocher du Dépôt Central des Archives de la Justice Militaire, sis au n°54 de la rue de la Guignière à Le Blanc 36300 afin d’en obtenir le détail.

Affirmer que Jean Desvallières (dit Jean des Vallières), ex Sous-Préfet d’Arles, est « le fils du général Pierre des Vallières tué en pleine bataille » ne change rien à son comportement lors de la Seconde Guerre mondiale et ne saurait en rien excuser ses agissements. Le dictionnaire Le Maitron indique bien que « Jean des Vallières était un vichyste ardent qui s’employait à combattre toute forme d’opposition à l’ordre nouveau. »

Trois lois d’amnistie en 1947, 1951 et 1953 ont souhaité « clore définitivement la période de l'occupation et œuvrer à l'unité nationale en enterrant les divisions et rancœurs du passé (sic) ». Cela ne rend pas pour autant leur honneur (comme il est prétendu dans cet article) à ceux qui ont failli. Le Schlav (discuter) 23 mai 2023 à 15:41 (CEST)[répondre]

● Buchenwald[modifier le code]

Dans la biographie de 1102 pages, que le critique de cinéma Pascal Mérigeau consacre au cinéaste Jean Renoir et qu’il publie chez Flammarion en octobre 2012, il est écrit au milieu de la page 340 : « Le problème venait surtout de ce qu’il (Jean des Vallières) avait été, pendant la guerre, à l’origine de l’arrestation de certains communistes. Ceux-ci avaient été déportés au camp de Buchenwald et en étaient revenus... » Le Schlav (discuter) 23 juin 2023 à 15:43 (CEST)[répondre]