Discussion:Jacques Bailly

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Informations complémentaires[modifier le code]

nécesssitant vérification, déposées ici pour éventuelle reprise ultérieure, par --Bohème (discuter) 3 décembre 2018 à 11:09 (CET)[répondre]

Enfants (connus)[modifier le code]

de Jacques Bailly (1629-1679) x Suzanne Bourgeois (?-1713),
sauf indication contraire d'après Augustin Jal : Dictionnaire critique de biographie et d’histoire : errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques, Henri Plon, Paris, 1867, p. 95 (lire en ligne)  :

  1. ????: Jacques Bailly, « fils aîné, peintre à Douai en 1706 »[1], marié I. à Anne-Joseph Tasse (dont Jean-Jacques et Antoine-Joseph Bailly), II. avec Marie-Claire Poreau (dont Marguerite Bailly), teste, alors qu'il est « tenu au lict, griefvement malade » le 1er juin 1716 devant Lenoir, notaire royal à Douai, et nomme sa femme son exécutrice testamentaire. Il meurt le 2 juin 1716 à Douai à l'âge d'environ 60 ans et est inhumé dans le cimetière de l'église Saint-Nicolas de Douai[2]
  2. 1659: Nicolas Bailly, baptisé le 3 mai à Saint-Sulpice, parrain: Nicolas de Platemontagne, peintre; « peintre en miniature » quand il obtient, le logement occupé dans la galerie du Louvre par feu son père (2 janvier 1693), « second fils, peintre ordinaire des bâtiments du roi en 1706 »[3], « garde des tableaux de la couronne » en 1720, et marié à Marie-Louise Le Peintre (Lepeintre), fille d'Augustin Le Peintre, ordinaire de la musique du roi (contrat de mariage passé devant Lamy, notaire à Versailles, le 24 novembre 1698[4], décédé le 12 novembre 1736 garde des tableaux du Roy, veuf de Louise Lepeintre, âgé de 77 ans ou environ, à huit heures du matin, en son appartement, aux galeries du Louvre, inhumé le lendemain à Saint-Germain-l'Auxerrois, paroisse du Louvre, en présence de Jacques Bailly, garde des tableaux du Roy, fils du deffunct; de Jacques Rousseau,sculpteur ordinaire du Roy et professeur en son académie, gendre du deffunt, et de Pierre Prevost,marchand orfèvre joaillier, aussi gendre dudit deffunt, qui ont signé[5]
  3. 1659: Polixène Bailly, mort le 3 octobre 1661, âgé de deux ans, décédé rue du Bac où demeurait alors J. Bailly
  4. 1660: Emée Bailly, baptisée le 20 octobre 1660, marraine: Emée Bichoret, femme d'Antoine Poissant, sculpteur (Poisson dans le registre)
  5. ????: Marie Bailly, morte le 9 mai 1663
  6. 1663: Philippe Bailly, baptisé le 4 février 1663, parrain: Philippe Wleughels, peintre du roi
  7. 1668: Marguerite-Suzanne Bailly, baptisée le 10 août à Saint-Germain (l'Auxerrois?), née la veille
  8. 1675: Marie-Madeleine Bailly baptisée le 25 août 1675, morte le 28 octobre 1677;
  9. ????: Geneviève (ou Germaine[6]) Bailly épousa, âgée de 19 ans environ, en novembre 1684, le graveur Simon II. Thomassin
  10. Françoise Bailly épousa le marchand épicier Dufour
  11. ????: Jeanne Bailly épousa, en 1703, Jean-Silvain Cartaud, architecte[7].

Réception de Jacques Bailly à l'Académie royale de peinture[modifier le code]

  • le 30 juin 1663 sur présentation d'une peinture de fleurs sur vélin en miniature (selon Augustin Jal)
  • le 19 juillet 1664, p. fl. en min. = pot de fleurs en miniature[8]

Cause du décès[modifier le code]

  • ... avait trouvé le secret de peindre sur le marbre avec une composition qui le pénétrait de plusieurs lignes. Il périt en employant ce procédé, quoiqu'il se fût couvert d'un masque de verre pour se garantir du danger de cette composition.[9]
  • Il peignit avec succès les fleurs, les fruits, les ornements. Ses couleurs avaient une telle force, qu'elles pénétraient la pierre; l'emploi des ingrédients qui les composaient amena la mort de l'artiste[10]

Réferences[modifier le code]

  1. Testament de Suzanne Bourgeois, veuve de Jacques Bailly, peintre ordinaire du roi, demeurant aux galeries du Louvre, établi le 27 août 1706, In Mireille Rambaud : Documents du Minutier Central concernant l'Histoire de l'Art (1700-1750), Tome 1, Imprimerie Nationale, 1964, MC/ET/WIII/221 (voir la notice sur le site des Archives nationales)
  2. Mireille Rambaud : Documents du Minutier Central concernant l'Histoire de l'Art (1700-1750), Tome 2, S.E.V.P.E.N., Paris, 1971, MC/ET/V/307, (voir la notice sur le site des Archives nationales)
  3. Testament de Suzanne Bourgeois du 27 août 1706
  4. Mireille Rambaud : Documents du Minutier Central concernant l'Histoire de l'Art (1700-1750), Tome 1, Imprimerie Nationale, 1964, MC/ET/XCII/415 (voir la notice sur le site des Archives nationales)
  5. Henri Herluison: Actes d'Etat-Civil d'Artistes Français. Peintres, graveurs, architectes, etc. Extraits des registres de l'Hôtel de ville de Paris détruits dans l'incendie du 24 mai 1871, Slatkine reprints, Genève, 1972, p. 17 (voir en ligne).
  6. d'après le testament de Suzanne Bourgeois du 27 aout 1706
  7. Nommé exécuteur testamentaire par Suzanne Bourgeois, le 27 août 1706.
  8. Philippe Le Bas : L'Univers. Dictionnaire Encyclopédique de la France, tome 1, Firmin Didot Frères, Paris, p. 70 (voir en ligne)
  9. Journal des arts, des sciences, et de littérature, volume 10, Porthmann, 1812, p. 302 (voir en ligne)
  10. Sous la direction de M. le Dr Hoefer , Nouvelle biographie universelle : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter, tome 4, Baaden-Beaumanoir, 195-196, Firmin Didot frères éditeur, Paris, 1853 (lire en ligne)