Discussion:Front populaire ivoirien

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"Le 29 mars 2011, le FPI est exclu de l’Internationale socialiste suite à la violence des propos et des actions émises par les cadres du parti, depuis le commencement de la crise ivoirienne de 2010-2011, et suite aux dérives dictatoriales de Laurent Gbagbo2,3 avant son arrestation"

  • A celui qui a pondu ce post, je lui rétorque simplement que, quand on est inculte on se cultive d'abord , ainsi on évite de pondre des sottises pareilles. Gbagbo L. Dictateur ? Je rêve!

1- Savez-vous qui est véritablement Laurent Gbagbo? Le vrai, pas celui que vos gouvernants sanguinaires assoiffés de matières et de richesses de l'Afrique, pondent dans votre presse, aussi pourrie et propagandiste. Pour votre gouverne, Laurent Gbagbo, c'est cet opposant historique qui a obtenu sous Houphouët, (malgré la terreur que faisait régner Houphouët), le multipartisme,le vote à 18 ans, les urnes transparentes, le bulletin unique. C'est ce Gbagbo qui a annulé le mandat d'arrêt international, lancé par Henri Konan B. qui frappait Dramane Ouattara le père de la rébellion en Cote d'ivoire, Ce Gbagbo c'est celui qui a fait de Dramane Ouattara un Ivoirien par L'article 48 de la Constitution ivoirienne de 2000 (votée à Plus de 86% par tous les partis politiques) qui confère au président de la République le pouvoir de prendre des mesures exceptionnelles. C'est ce Gbagbo qui a amnistié les rebelles de Dramane Ouattara qui ont attaqué la CI, Alors que son Président, le Président Gbagbo Laurent était en visite officielle en Italie. 2- Pour votre gouverne encore, la crise Ivoirienne n'a pas commencé en 2010, mais bien du 18 au 19 Septembre 2002, quand Dramane Ouattara et sa horde de tueurs ont attaqué la Cote d'Ivoire, le pauvre peuple de Cote d'Ivoire. Voila la vérité. Merci --196.47.140.35 (d) 5 mai 2013 à 16:36 (CEST)[répondre]

Léger désaccord sur le non-extrémisme du FPI[modifier le code]

Bonjour Zenman, Émoticône sourire

Je souhaite discuter avec toi par rapport à la notion d'extrémisme, car, dans ta révision du 6 août dernier, tu changeas "extrême-gauche" pour "gauche" en sous entendant que je puisse avoir quelque peu poussé mémé dans les orties avec un gros râteau.

Je n'ai jamais vraiment aimé ni trouvé approprié en fait de classer le FPI à l'extrême-gauche car, déjà que je doute qu'il soit vraiment idéologiquement à gauche, il ne convient à aucun courant politique ou idéologique d'extrême-gauche. Toutefois, il semble vraiment qu'il y ai dans le FPI encore aujourd'hui une tendance non-négligeable (et, je pense, qu'il serait impropre de modérer) à l'extrémisme, ce qui ne permettrait pas de le classer comme un parti politique modéré. Je souhaite justifier cela par quelques faits :

  • le passé syndical du parti et de certains de ses membres fondateurs (qui est d'ailleurs le seul lien ou presque à part la CGT avec l'extrême-gauche idéologique) ;
  • l'usage de deux milices violentes proches par le parti : les Jeunes Patriotes et la FESCI ;
  • l'histoire du parti, émaillé de violence conséquente à l'usage opportuniste de la stigmatisation et de l'extrapolation, de l'arbitraire, et de la répression ;
  • les liens du parti avec l'extrême-droite française, dont la famille Le Pen et Bernard Houdin (GUD) ;
  • les ramifications encore actives avec des groupes ivoiriens et à l’étranger virulents tels que ACC (Action Concrète Communication), le Front de libération du Grand-Ouest, le COJEP, etc;
  • le dogme et l'absence de nuance dans sa vision du contentieux de 2010-2011 et de la guerre civile qui a suivi ;
  • de l'influence déraisonnée de l'évangélisme (ie. prophéties fantaisistes pour expliquer ou justifier) au sein du parti, de ses ramifications et de ses proches ;

On pourra rétorquer que, à leur époque respective, le PDCI de 1995 à 1999 n'était pas tendre, loin de là, et le RDR à la même époque non plus. Il est nécessaire de se rappeler également que le FPI a joué un rôle dans l'arrivée du multipartisme dans le pays. Mais tout de même, cela fait beaucoup d'attraits disgracieux pour un parti qui se voudrait "modéré" et qui ne mériterait donc pas l'étiquette "extrême", qui rappellent ces faits contraires à ce qui est nécessaire à un climat politique sain.

Ainsi, à mes yeux, il ne serait donc pas bon d'occulter ces faits typiquement extrémistes dans l'énonciation du positionnement de ce parti sur l'échiquier politique ivoirien. Tu comprendras aisément que je ne doute pas une seule seconde du bien fondé de ta modification, mais je ne suis pas pour autant d'accord avec et pense que, du coup, un aspect du parti peut s'en trouver occulté et, pour certains des faits énoncés, possiblement décriminalisés.

Du coup, je sollicite ton avis par rapport à cela.

Cordialement,

--Skiper (discuter) 9 août 2014 à 14:23 (CEST) Émoticône sourire[répondre]

Bonjour Skiper,
Merci d'avoir bien voulu me faire connaitre ta perception du FPI et in fine, les raisons qui sous-tendent ta modification de l'article le 20 juillet dernier.
Sans entrer dans un long développement sur le fond de la question, et, pour l'heure, en m'en tenant uniquement à ton exposé, il apparaît qu'à ton avis le FPI ne peut être vraiment classé "idéologiquement à gauche". Alors question (prélable) : Comment un parti qui ne peut être classé à gauche peut-il être d'extrême-gauche ?
Cordialement, Émoticône sourire --Zenman [Réagir] 11 août 2014 à 14:05 (CEST)[répondre]
Il peut-être d'extrême-gauche _à défaut_ d'un placement un minimum discernable sur l'échiquier politique. En effet, les traits que j'ai souligné ci-dessus soulignent une tendance d'extrême-droite, identitaire ou ultranationaliste selon le point de vue. A cela, il faut opposer l'idéal initial du parti : une république démocratique invoquant des symboles forts comme le multipartisme, l'école gratuite, la liberté totale de la presse, et la rose comme symbole : le parti devrait être de gauche. Enfin, de part sa politique réelle de 2000 à 2007, la politique économique a plutôt été libérale, avec une faible implication de l'état dans l'économie et avec de maigres projets sociaux certainement à cause de la crise que traversait le pays (ce qui n'a pas empêché quelques tripatouillages de contrats et autres clauses léonines) : cela m'évoque plutôt la droite, quoique ces dernières constatations sont peut-être plus relatives (et après tout le FPI est intrinsèquement censé être plus progressiste que les PDCI et RDR, qui campent actuellement sur les acquis houphouétistes... quoique encore que ce progressisme semble avoir été désormais récupéré par le LIDER... bref).

Au final, dans tout ce micmac, je me suis posé la question de où placer le FPI aujourd'hui sur un échiquier politique standard à tous les continents. Je me suis heurté à ces contradictions et je suis même retombé sur ce que pense Alpha Blondy : « Il y a trois grand partis politiques en Côte d'Ivoire : akan, krou, mandé ; Les trois grands groupes ethniques de Côte d'Ivoire. Et les trois grands partis représentent ça. » Cette phrase, qui a sa part de vérité, m'indique que dans une certaine mesure, les idéologies revendiquées par les partis sont relatives et que des intérêts sont susceptibles de primer dessus, compliquant le placement des partis sur un échiquier. C'est particulièrement le cas du FPI à mes yeux.

Ainsi, j'ai pris en compte les actions que j'ai listé. Seulement, je souhaitais faire les choses bien ; Or qualifier un parti de gauche soudainement comme étant d'extrême-droite arbitrairement me paraitrait très inapproprié et mal-venu, d'autant plus que ce parti est capable de dialogue et de se détacher de ses dogmes comme je l'ai lu aujourd'hui dans un édito de l'Inter. Mais j'ai l'impression que c'est un parti schizophrène, qui souffle tantôt le chaud tantôt le froid, qui a des tendances divergentes entre celles incarnées par Sangaré et Alain Toussaint, et celle de Sylvain Oureto, avec un Pascal Affi N'Guessan qui doit lui même se demander dans quelle direction regarder (et, encore une fois, quoique il semble essayer de faire évoluer la situation en se faisant même taper sur les doigts par les "faucons").

C'est en conciliant ces deux tendances que je pensais ainsi faire glisser le parti de Gauche à Extrême-gauche, soulignant ainsi la tendance revendiquée de gauche, et le comportement extrémiste qui l'ont éloigné du groupe des partis dits "modérés". Toutefois, il n'est pas exclu que, dans quelques temps, en faisant mentir dans son idéologie et comportement à avenir les faits qui ont fait glisser ce parti dans l'extrémisme, sa position peut naturellement être reconsidérée, avec une explication tant des origines, du passif et des changements.

Voilà pourquoi ma modification : parce que que sans être évident, ce parti ne peut pas être placé n'importe ou pour autant, et il se devait d'être reconsidéré à mes yeux. Extrême-gauche est en fait un compromis entre sa revendication de gauche et de ses liens (CGT, anciennement l'Internationale socialiste, la rose, etc.) et des faits qui sentent un peu l'extrême-droite, mais qu'il n'est pas bienvenu de placarder à cause de cette revendication d'être de gauche. Le FPI semble être de fait, un parti de gauche, à tendance extrémiste avec certains aspects d'extrême-droite idéologiquement. Et ça, cela nécessite un tact que je peine à trouver aussi, au milieu de faits contradictoires difficiles à interpréter dans leur ensemble.

Voilà voilà voilà... Maintenant si tu me le permets, je vais me chercher un paracetamol. --Skiper (discuter) 13 août 2014 à 23:02 (CEST) Émoticône sourire[répondre]
Je note que selon ta conclusion « le FPI semble de fait, un parti de gauche ». J'observe également que le rédacteur qui t'a précédé sur l'article, ne dit pas autre chose. Cela aurait dû suffire, à mon humble avis, à ne pas modifier le texte sur ce point.

Mais... il y a ce que tu as appelé la « tendance extrémiste avec certains aspects d'extrême-droite idéologiquement », qui, semble-t-il, fondent ta modification ; et tu appuies ton opinion d'exemples tirés des relations passées du FPI et de certains de ses membres fondateurs. Cette argumentation me semble, pour le moins, discutable. Il suffit simplement de rappeler que l'apparentement passé du RDA au Parti communiste français et le passé syndical de certains de ses membres fondateurs, ne portent pas à classer aujourd'hui le PDCI-RDA à gauche, voire à l'extrême gauche.

En tout état de cause, l'article modifié, il faut en convenir, concerne bien le FPI. Pas les organisations politiques ou syndicales qui lui seraient proches hier ou aujourd'hui. En particulier, pas le Cojep, formation du leader des jeunes patriotes ; pas la Fesci qui, au demeurant, n'est pas plus proche du FPI qu'elle ne l'est des autres partis politiques ivoiriens (Soro Guillaume, député RDR de Ferkessédougou et actuel Président de l'Assemblée nationale est un ancien dirigeant de la Fesci ; Ahipeaud Martial, Président de l'Union pour le développement et les libertés, est un ancien dirigeant de la Fesci ; Kouadio Konan Bertin dit KKB, député PDCI de Port-Bouët, est un ancien Fesciste et l'on peut multiplier les exemples).

Un petit mot, pour terminer, sur la violence et la stigmatisation. La violence politique et même la guerre en Côte d'Ivoire, ne sont pas me semble-t-il, imputables au seul FPI. De même que la stigmatisation illustrée notamment par l'instauration de la carte de séjour pour les étrangers (RDR) ou la politique dite de l'ivoirité (PDCI). Et pour ce qui est du contentieux de l'élection de 2010, la position du FPI a été de demander le recomptage des voix ! C'est tout dire.

« Influence déraisonnée de l'évangélisme » dans le FPI... « parti schizophrène »... je préfère ne pas commenter ces amabilités.

Cordialement,

--Zenman [Réagir] 19 août 2014 à 12:53 (CEST)[répondre]
Bonjour Notification Zenman :,

Je présente toutes mes excuses pour l'erreur de jugement sur certains termes utilisés maladroitement. Mon but n'est pas de sortir des noms d'oiseaux à l'encontre de quelque parti ou idéaux. Cela me met dans une position tout sauf confortable, vu que cela ne correspond pas aux motivations et à ce qui est bon pour ce projet encyclopédique. Je souhaiterais rayer ce que j'ai employé, et qui ne méritent _à raison_ pas de commentaire de ta part. Je m'excuse platement, de toutes facon je ne peux pas faire grand chose d'autre, et c'est la moindre des choses.

Cependant, il me semble bien que l'évangélisme a été utilisé pour influencer sensiblement une partie de la population, des membres et des soutiens du FPI. Il a été documenté que Simone Gbagbo usa de sa très forte influence tant dans les milieux politiques que évangéliques. Elle a en effet diffusé le message que c'est "Dieu a donné la victoire", etc. La télévision d'Etat a été jusqu'à diffuser des reportages ou il est question de message de Dieu dans de la sauce graine et d'un nuage magique, signe de "l'éternel des armées", et pour Notre Voie de relayer les propos de prédicateurs qui parlaient également du "choix de Dieu". Elle a placé sa foi au coeur de son engagement politique, décrédibilisant un processus démocratique -potentiellement contestable sans doute- par une soit-disante volonté divine. Dans un continent ou l'évangélisme est utilisé par des prédicateurs pour s'enrichir et influencer des groupes de gens déjà peu fortunés (dans différents sens), ça me semble bien constituer une dérive d'utiliser ces leviers à des fins d'instrumentalisation politique. Cela aurait pu être un autre parti peu importe le pays. Et cela n'est malheureusement pas dissociable du FPI au moins entre 2010 et 2011, même si cela ne reflète peut-être pas l'opinion ni la tendance de l'ensemble de ses membres hier comme aujourd'hui. Je veux pas dénigrer ni quoi que ce soit, cela n'apporte strictement rien. Mais pour autant, ce serait dommage d'occulter ce qui semble être un problème et qui dispose de son lot de sources centrées.

Pour ce qui est du lien entre le FPI et la FESCI, tu marques un point. Les liens avec la FESCI peuvent être atténués pour les raisons que tu as mentionné. Toutefois, cela ne dédouane pas le FPI qui ne s'est pas dissocié de certaines actions de la FESCI, effectués en soutien de l'ancien président ou de membres de ce parti. La FESCI et les Jeunes Patriotes ont quand même été considérés comme une milice acquise au personnage de Laurent Gbagbo, fondateur du FPI. Mais il est important de tenir compte des membres qui se trouvent dans d'autres partis comme tu l'as mentionné. Les liens post-2011 entre FPI et FESCI

Pour le reste, il n'est pas bon en fait de qualifier ce parti d'extrême ou d'extrémiste : le contexte est trop compliqué, et comme tu l'as justement rappelé, cela peut prêter à glissement de sens dans un pays ou la violence politique a émané des trois grands partis politiques. Pour moi, il n'est pas bon d'occulter différents faits, mais il serait d'autant plus intéressant de documenter l'histoire du parti et de ses actions par décennie (années 80, puis 90, sous section par rapport à la transition 1999-2000, puis le parti au pouvoir jusqu'à 2011, en finissant par sa situation actuelle). Mieux encore, j'aimerais bien faire l'équivalient pour les autres partis, qui ne sont pas nécessairement blancs dans la période de troubles politiques, trouvant leurs origines dans les années 1990 ; Le but est de documenter les actes et affiliations des partis politiques pour pointer les dérives du passé et du présent.

Cordialement,
-Skiper (discuter) 5 septembre 2014 à 18:47 (CEST)[répondre]