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Discussion:Familles Potier

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Potier de La Morandière[modifier le code]

Je signale que le Dictionnaire de la Noblesse de La Chesnaye-Desbois (source contestable, j'en suis conscient) ne mentionne aucune descendance au chevalier de Novion. Mais l'ouvrage Les Jacobins de l'Ouest par Christine Peyrard montre que le grand-père de Pierre Potier de La Morandière (1761-1829) était teinturier à Paris (p. 126). Bien humble pour un cousin du duc de Gesvres... Dispose-t-on de sources extérieures à la famille Potier de La Morandière sur leur rattachement aux Potier de Noyon ?

93.21.171.222 (discuter)

En ayant creusé le sujet, je crois bien que le rattachement des Potier de La Morandière aux Potier de Novion/Gesvres est une forgerie. Selon les sources familiales (visibles sur la Descendance capétienne), le grand-père de Pierre Alexandre Henry Potier de la Morandière (par ailleurs figure des Enragés manceaux en 1793) était Jacques Jean Potier, chevalier de Novion. Or, dans aucune généalogie publiée on ne trouve de descendance à ce dernier (on ne mentionne souvent que son état de page en 1679). Mais Ch. Peyrard a montré que le grand-père de PAH Potier était teinturier. Ce n'était donc pas un ancien page du roi ou le petit-fils du premier président du parlement !

93.21.171.222 (discuter) 12 avril 2017 à 17:41 (CEST)[répondre]

Je lis qu'Entremont a inclus les Potier de La Morandière sur l'article en donnant comme source Valette. Or il ne me semble pas que Valette donne les généalogies précises. Par ailleurs cette généalogie est contradictoire avec les recherches de Christine Peyrard, menées sur sources originales et publiées dans un ouvrage universitaire. Je crains que l'auteur du Catalogue se soit laissé avoir par une généalogie bidonnée, réalisée à une époque indéterminée.

92.89.72.253 (discuter) 24 avril 2017 à 12:18 (CEST)[répondre]

Bonjour IP 92.89.72.253
Merci de noter que Régis Valette a bien cité la famille Potier de La Morandière à la page 157 du Catalogue de la noblesse française, édition 2007. Les armes de cette famille portent : d'azur à 2 mains dextres appaumées d'or au franc-quartier d'argent et d'azur; Elle est citée comme originaire de L'Île-de-France, du Blésois; cour des monnaies de Paris en 1667. Elle est représentée par 6 descendants mâles en 2007. En consultant le Bottin Mondain, il est loisible de constater qu'elle est subsistante. Bien entendu, je vais entamer une investigation pour déterminer si la filiation est authentique.
Cordialement; Entremont (discuter) 24 avril 2017 à 13:06 (CEST)[répondre]


Bonjour.

Les informations de Valette relative aux principes de noblesse sont celles des Potier de Novion/Gesvres, mais je crains qu'il soit dupé par une vieille usurpation généalogique : depuis le 19e au moins, les Potier de La Morandière se disent issus des "grands Potier", avec d'autant plus de facilité que ces derniers sont éteints. Or le lien entre les deux familles est loin d'être certain : les généalogies anciennes des Potier listent un "chevalier de Novion", cité comme page du roi en 1679, prénom inconnu et sans autre carrière. Pour les Potiers de la Morandière, il s'agit de Jacques Jean Potier, qui épouse en 1710 Marie Olive de France de Landal, héritière de La Morandière par sa mère née du Verger, et patriarche des Potier de la Morandière. C'est là que le bât blesse : Ch. Peyrard a montré que le grand-père du révolutionnaire Potier-Morandère était teinturier à Paris. Bien sûr, la dérogeance existe, mais voir un ancien page du roi, petit-fils du premier président du parlement, membre d'une famille ducale, devenir teinturier serait à ma connaissance le cas le plus extrême de descension sociale de l'aristocratie française. D'autre part, je ne trouve pas de trace de cette demoiselle de France, mais je n'ai pas accès à l'ouvrage de J. Schermack, La Maison de France en Bretagne, qui devrait donner une généalogie précise de la famille. Le nom de lieu "La Morandière" est commun, on connait des dizaines d'individus ou de familles qui portent ce nom, mais les du Verger étaient seigneurs de La Morandière à Vitré. Or, les Potier sont fixés au Mans, et le La Morandière dont est sieur Pierre Alexandre Henry (qui n'est que le septième fils de la famille) est probablement celui de Suzé-sur-Sarthe.

92.89.72.253 (discuter) 24 avril 2017 à 15:42 (CEST)[répondre]


Bonjour utilisateur 92.89.72.253.

Sur votre recommandation, je viens de prendre connaissance de la thèse de Christine Peyrard, auteur en 2014 de l'ouvrage intitulé Les Jacobins de l'Ouest, édité aux Publications de la Sorbonne. Thèse peu édifiante, il est vrai, sur cette branche Potier, dite de La Morandière!!! J'observe toutefois que madame Peyrard axe sa thèse sur les aspects sociologiques de la Révolution dans le département de la Sarthe et non spécifiquement sur la famille Potier ou sur son damné représentant , Pierre Alexandre Henry Potier de La Morandière (1761-1829). Cet auteur emploie le conditionnel sur une possible dérogeance dans le métier de teinturier qui fut exercé par cette famille au XVIIIe siècle, sans préciser s'il s'agit d'une entreprise industrielle ou non. Enfin, j'ajoute que tous les nobles ne se sont pas engagés dans la contre-Révolution et que l'exemple du Girondin Pierre Alexandre Henri Potier-Lamorandière n'est pas unique dans les annales nobiliaires.

Dans l'ouvrage consacré par Henri de La Messelière aux Filiations bretonnes, en 1922, je lis au tome 5 , page 455-456, ce qui suit :

« La famille Potier de La Morandière appartiendrait vraisemblablement à la famille Potier, illustrée par la branche Potier de La Fromandière ou Fromondière établie en Russie, qui occupe une haute situation dans la noblesse russe.

Jules-Édouard Potier de La Morandière, né en 1813, chevalier de la Légion d'Honneur et de Saint-Grégoire-le-Grand, + en 1905, père de :

  • 1/ Fernand-James-Albert P. de la M. , né en 1838, préfet d'Ille-et-Vilaine en 1877, puis conseiller général de la Loire inférieure, commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand, + SP en 1898.
  • 2/ Gabriel P. de M., ancien conseiller de Préfecture, ép. Henriette Darcel, dont :
    • François Augustin Potier de La Morandière, enseigne de vaisseau de Ire classe, ép., à Saint-Michel de Saint-Brieuc, le 2 décembre 1913, Yolande-Claire-Marie Le Gualès de Mézaubran, dt. p. ;
    • Louis, sous-lieutenant d'artillerie;
    • Henri, élève à l'École Polytechnique;
    • Madeleine, née le 28 octobre 1883, ép. le 5 février 1902, le Cte Henri Hurault de Vibraye, né le 18 juin 1874, dt p. »

Bien cordialement. Entremont (discuter) 25 avril 2017 à 11:36 (CEST)[répondre]


Bonjour 93.21.171.222,

Le rattachement des Potier de La Morandière aux Potier de Novion est donné explicitement par au moins deux auteurs :

  • Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France 1875
  • Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand Armorial de France

Je ne compte pas Régis Valette qui a ici compilé le Jougla, comme souvent.

Bien que ces deux auteurs soient généralement considérés comme sérieux, ils ont en effet pu se laisser abuser par une filiation forgée.
La réponse ultime ne peut venir que des BMS, qui sont certainement accessibles sur la période considérée si les actes ont été établis en dehors de Paris.

Il faut bien reconnaitre que Régis Valette, qui n'est pas infaillible, a commis quelques erreurs du même style à travers ses éditions successives. Dans ce domaine, il est quasi-impossible d'atteindre une complète fiabilité.

Keranplein (discuter) 25 avril 2017 à 19:54 (CEST)[répondre]


Bonjour,

Si la thèse de Ch. Peyrard est évidemment plus large que la vie du seul Pierre Alexandre Henry Potier de la Morandière, qui n'est pas un Girondin, mais un Enragé, largement à la gauche des Montagnards, elle a manifestement construit sa généalogie sur les actes originaux du Mans - mais évidemment l'origine parisienne de la famille rend compliquée le travail sur les générations précédentes. Il est toujours possible qu'il s'agisse d'une teinturerie "industrielle" non-dérogeante, mais soyons sérieux, est-il imaginable qu'un petit-fils et frère de premier présidents du Parlement, cousin d'un duc et pair gouverneur de Paris, ait pu être teinturier, même riche patron teinturier, sans qu'aucun auteur de l'époque ne l'ait relevé ? J'imagine mal Saint-Simon, qui déteste les Novion, passer sur ce fait. Je pense que l'accès à l'ouvrage de J. Schermack permettrait d'avancer dans cette question, mais il est peu diffusé (8 exemplaires au CCFr, aucun dans la ville dans laquelle je réside). Si cette auteur a bien relevé une alliance entre un Potier et une France, ce serait un indice dans le sens d'une filiation.

Ma supposition est que Jules de La Morandière (le seul dont j'avais entendu parler avant de tomber sur cette page), par ses relations dans l'aristocratie et l'Église, a dû jouer un rôle dans la construction d'une généalogie plus "acceptable" - c'est en tous cas lui qui a fait rectifier son nom de Potier Delamorandière en Potier de la Morandière, comme on peut le voir sur son dossier LH.

92.89.72.253 (discuter) 27 avril 2017 à 15:17 (CEST)[répondre]


Bonjour 92.89.72.253,

Serait-il possible que vous intégriez à la filiation Potier de La Morandière du présent article Potier les dates et lieux complets de BMS et d'état-civil dont vous avez connaissance à travers les ouvrages ou sources que vous mentionnez ?

Cela permettrait de faciliter des recherches complémentaires dans les BMS et l'état-civil des paroisses et communes concernées.

Cordialement,
Keranplein (discuter) 27 avril 2017 à 21:53 (CEST)[répondre]

Bonjour ,

J'ai ajouté ce que j'ai pu, mais sans accéder à l'ouvrage de Schermack ni aux sources d'archives (notamment, AD Sarthe, 108 J 286, succession de Pierre Henry Potier, je ne peux guère aller plus loin. 92.89.72.253 (discuter) 28 avril 2017 à 18:07 (CEST)[répondre]