Discussion:Crooner

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons


Peut on classer Paul Anka comme crooner ?Siger

Peut-on classer Chet Baker comme crooner? J'en doute un peu. Constantin

Peut-on inclure Charles Aznavour parmi les crooners français ?--Olivier Debre (discuter) 21 août 2014 à 09:57 (CEST)[répondre]

Définition du terme crooner[modifier le code]

Mon vieux dictionnaire Harrap's Shorter english/french me donne :
croon1, substantif. (a) Chanson à demi-voix ; fredonnement. (b) Plainte ; gémissement plaintif.
croon2, verbe transitif. Chantonner ; fredonner (une chanson).
crooner, substantif. Chanteur, -euse, de charme.
Si le traducteur automatique de Google, quant à lui, propose « chantonner » pour le radical verbal « croon », il ne propose aucune traduction pour « crooner ». En revanche il donne cette définition : « a singer, typically a male one, who sings sentimental songs in a soft, low voice ».
C'est-à-dire qu'est qualifié de crooner un artiste « généralement mâle interprétant des chansons sentimentales d'une voix douce et à voix basse », avec une ambiguïté sur le terme « low voice », qui peut signifier « à voix basse » (en chuchotant) ou « d'une voix grave » (dans un registre moins aigu).
Il s’agit de chanter, devant toute une salle, comme on sussure à l’oreille de quelqu’un (de quelqu'une dans la majorité des cas). Il est clair que cette technique vocale n’a pu arriver sur scène que grâce à l’invention du microphone.
Partant de là, une multitude de chanteurs de variété, de jazz ou autre, qu'ils soient états-uniens ou pas et quel que soit le type d'accompagnement (un piano seul, un grand orchestre ou simplement trois choristes), ont dans leur répertoire des chansons pour lesquelles ils deviennent crooner lorsqu'ils les interprètent, même si leur vocation essentielle n'est pas d'être un crooner.
Pour affiner le sens qu'on peut donner à ce vocable, voici, directement extraites de son livre De France ou bien d'ailleurs… (Laffont/Opera mundi, collection « Vécu », 1979), quelques citations d'un des principaux initiateurs de ce style, le chanteur (français) Jean Sablon :
« En écoutant de vieux disques de ces années-là, je fus surpris de m’entendre chanter dans des tonalités très aigües. En y réfléchissant, je me rendis compte qu’en ces années trente je n’utilisais pas encore le micro et que pour me faire entendre dans les grandes salles, j’étais obligé de placer ma voix dans les aigus. Le micro m’a permis de changer de tessiture et de chanter presque comme on parle. »
« […] Je voulais utiliser le micro pour obtenir les sonorités que lui seul permettait. Je voulais qu’on puisse retrouver gräce à lui la même voix que celle que les gens avaient l’habitude d’entendre chez eux […]. Ce n’était pas pour faire plus de bruit, mais pour amplifier et nuancer mes pleins et mes déliés […]. »
Pour les chanteurs français occasionnellement crooners, entrent dans la liste, notoirement, Jean Sablon, Jean Tranchant, Jean Lumière, André Claveau, Eddie Constantine, Mouloudji, Bourvil, Henri Salvador, Eddy Mitchel, Jean Ferrat, Pierre Vassiliu, Jacques Brel, Pierre Dudan, voire Tino Rossi et quantité d'autres (ainsi, par ailleurs, que Juliette Gréco ou Françoise Hardy). (L. A., 20 novembre 2014.)

Pas de quoi être sous le charme[modifier le code]

On cherchera en vain dans cette page sur les roucouleurs américains quelques informations sur les chanteurs de charme français. Peut-être faudrait-il consacrer à ces derniers une page en propre sous le titre « Chanteur de charme » après avoir renommé la présente page en Crooner. --Elnon (discuter) 30 novembre 2022 à 07:40 (CET)[répondre]

A mon avis, il faut redonner à cette page le titre correspondant à la variété américaine du chanteur de charme, c'est-à-dire « crooner », vu qu'elle ne parle que de cela (je ne serais pas étonné qu'elle soit une traduction de la page anglophone) : « crooner » est répété quelque 80 fois alors que « chanteur de charme » n'apparaît que quatre fois.
Dans l'énumération liminaire des variantes orthographiques, on pourrait ajouter la francisation complète « crouneur », recensée par le Wiktionnaire. --Elnon (discuter) 8 janvier 2023 à 17:36 (CET)[répondre]