Discussion:Cour des Miracles

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De l'exagération ?[modifier le code]

Loin de moi d'affirmer une inconsistance des précédents rédacteurs, d'autant plus qu'il s'agit certainement d'un sujet très difficile, une ébauche pointue sur une partie de l'histoire et que je suis moi même sans connaissance sur celle-ci. Pourtant, il me semble que cet article fait la part belle des exagérations fort compréhensible de la part des hommes du XVIIe siècles, enclin naturellement a en rajouter une couche. Par exemple, lorsqu'il est dit "Ce roi commandait à tous les mendiants de France.", j'ai beaucoup de mal à croire qu'une quelconque organisation criminelle ai pu ainsi prédominer sur une ville, fortuitement sur un pays. Les distances de cette époque, les particularités urbaines et régionales (où les brigands de deux régions avaient plus tendance a s'entretuer qu'à s'entraider) me semblent parler contre cette vision de l'histoire.

Je prierais tout ceux qui y ont une connaissance approfondie de vérifier.

Amicalement, 89.80.221.135 (d) 9 août 2008 à 19:33 (CEST)[répondre]

La documentation à laquelle nous pouvons accéder n'est pas si abondante que cela. C'est pourquoi cet article se base sur les quelques éléments disponibles. L'important dans cet article est de bien retenir "Selon les descriptions carnavalesques de cet auteur (Sauval)."

Cordialement Arkayn (d) 5 janvier 2009 à 09:00 (CET)[répondre]

Attention...

La cour des miracles n'est pas seulement un repaire de bandits c'est aussi un lieu d'extrême misère, les contemporains sont d'ailleurs très attachés à ces cours, quand Louis XIV tentera de les supprimer les parisiens montreront leur désaccord.


Cet article contient plusieurs erreurs :

  • C'est le 15 mars 1667, par l'édit de Saint-Germain-en-Laye, que le roi Louis XIV a créé la charge de lieutenant de police de Paris et l'a confié à Gabriel Nicolas de La Reynie.
  • Le "nettoyage" de la "Grande Cour des miracles" (celle du Fiel d'Alby) a eu lieu au printemps 1668. Après 3 échecs des commissaires qu'il avait envoyés, La Reynie a fait ouvrir six brèches dans l'enceinte de Charles V et y a disposé ses (maigres) forces. Il s'est ensuite avancé seul sur la place et a annoncé avec un porte-voix que le Roi ordonnait l'évacuation du lieu et que "les douze derniers seraient pendus ou envoyés aux galères", ce qui a provoqué la fuite générale des truands.
  • Sauval, dans Histoire et recherche des Antiquités de la ville de Paris (1660) dit "On m'a assuré qu'en cette cour habitaient plus de cinq-cent familles", donc certainement 3.000 à 5.000 adultes. Le chiffre de 60.000 condamnés aux galères doit se rapporter à l'ensemble de la carrière policière de La Reynie, soit 30 ans (il s'est retiré en 1697). Il est d'ailleurs certainement très exagéré.
  • La société des truands organisée et strictement structurée est sans aucune doute un fantasme. Le mythe du "Roi des voleurs" est une constante de l'imaginaire populaire depuis l'antiquité jusqu'à "La Mafia" moderne. En réalité, les bandes de hors-la-loi se sont toujours combattues entre eux et dans chaque groupe les chefs tardent rarement à être contestés et remplacés.

Sources :

  1. La Reynie, le policier de Louis XIV, d'Eric Le Nabour (Perrin, 1991)
  2. Dictionnaire et histoire de la police du Moyen Age à nos jours. La genèse de la police moderne, d'Arlette Lebigre (Robert Laffont, 2005).
  3. Historia No 737 de mai 2008 "Plongée dans la cour des Miracles"

Resdulac (d) 30 avril 2010 à 08:51 (CEST)[répondre]

Ces sources ne sont pas très sérieuses. Eric Le Nabour est un écrivain et biographe prolifique, non un professionnel de l'histoire ; sa biographie de La Reynie n'a donc pas la rigueur de celle de Jacques Saint-Germain. Ce dernier, en bon historien, ne pipe mot du rôle supposé de la Reynie dans la dispersion de la Cour des miracles puisque les archives ne le mentionnent pas. Comme d'autres avant lui, Le Nabour se contente de recopier Horace Raisson.
Inutile de s'appesantir sur le caractère "grand public" de la revue Historia, dont les articles ne sont pas toujours rédigés par des historiens universitaires (contrairement à la revue L'Histoire, par exemple). Ainsi, qui est Mme Françoise Labalette, l'auteure de l'article ? Quels sont ses titres ?
Quant au Dictionnaire et histoire de la police du Moyen Age à nos jours, il s'agit d'un ouvrage plus sérieux mais Arlette Lebigre (comme Nicolas Sarkozy dans la préface) abandonne toute prudence en adoptant sans vérification préalable la légende dorée du haut fait d'armes du sieur Gabriel Nicolas....
Enfin, si la structure de la Cour des Miracles est probablement un topos littéraire (d'après certains auteurs, qu'il convient de citer), je ne vois pas trop ce que "La Mafia" vient faire ici... Enfin, si, je comprends la comparaison mais on s'éloigne quelque peu du sujet pour se rapprocher du point de vue personnel.
Bref, il convient de s'inspirer davantage des travaux rigoureux de Roger Chartier, Erik von Kraemer et Bronisław Geremek. Guise (d) 29 septembre 2012 à 01:17 (CEST)[répondre]