Discussion:Cinéma Art & Essai

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label Art et Essai[modifier le code]

Je suppose que le label Art et Essai permet aux cinémas de reçevoir des subventions de la part de l'état - sans quoi je ne vois pas comment ces salles survivraient à la concurrence des cinéma commerciaux. Il faudrait le préciser dans l'article et décrire ce qu'il en est. .: Guil :. causer 9 septembre 2005 à 13:49 (CEST)[répondre]

le label d'Art et Essai n'est pas lié à l'attribution de subvention, du moins pas automatiquement, il existe beaucoup de cinéma qui survivent sans aucune aide de l'Etat, au contraire une bonne part d'entre-elles ont de la peine à obtenir les permis et autorisations auprès des communes qui sont réfractaires à ce que beaucoup d'élus ignorants considèrent comme "inutile" et un foyer de regroupement de l'extrême-gauche. O_O
(et oui... il faut l'entendre pour le croire)
Comment survivent-ils ?
=> ils sont rarement au centre-ville (ou cela est historique, mais jamais aux emplacements les plus "rentables")
=> diversification des revenues : vente d'affiches, bar-resto
=> ils ne font pas de bénéfices faramineux, l'objectif est de diffuser le plus de films originaux et de qualité, càd déjà rentrer dans les comptes pour éviter la faillite l'an prochain, ensuite on voit pour les bénéfices
=> ils reçoivent des dons et des aides extra-étatiques, des milieux associatifs et culturels
=> ils achètent peu de films "blockbuster", donc le budget alloué à l'acquisition de la pellicule et des droits n'est pas aussi handicapant, ce qui permet de projeter plus de films et donc toucher un plus grand nombre de gens s'intéressant au cinéma
Mais cette description va pour les cinéma très "art et essai" comme les Utopia (cinéma) toulouse/tournefeuille où j'ai pu y aller, qui survivent grâce à la grande concentration de population, ce qui se traduit par un public art et essai conséquent.
Dans le label Art et Essai, on peut avoir de grande différence : entre un Utopia et une Art et Essai "minimum", il y a une grande différence.
=> il faudrait interroger les gérants des cinémas ayant le label, que l'on ai une information juste et pertinente (je le ferais d'ici 1 mois auprès des Utopia), car nous n'avons que des suppositions pour le moment :)
(j'ai oublié mon login, je crois que c'est "Klem" ^^) 90.60.159.212 (d) 3 juin 2008 à 18:19 (CEST)[répondre]
je viens d'aller sur le blog Utopia, il existe en effet une infinité de cas, chaque ville et cinéma survit comme il peut, certains ont des subventions, d'autres pas, cela varie d'une année à l'autre. On a même des conflits entre subventions et taxes : le CNC attribue X d'euros en subventions pour la grande qualité de travail du cinéma, la localité ou l'Etat augmente subitement la "Taxe Professionnelle" pour le dît cinéma, qui voit sa subvention du CNC fondre à vue d'œil.
Et les taxes que l'on peut invoquer sont multiples, par exemple "Taxe de Parking", etc... Et leur "soudaine" apparition n'a rien à voir avec le clivage droite-gauche.
Les cinémas se débrouillent comme ils peuvent, divers organismes extra-étatique permettent leur création et leur survie comme le Fonds de Soutien créé après la 2ème GM.
Les aides du Conseil Général, du Conseil Régional, des fonds européens, des fonds du DRAC, etc sont utilisés à des fins de chantages sur les cinémas qui se veulent trop indépendants, et surtout comme levier électoral : rénovation, aménagement de nouvelles salles de gros multiplexe, qui touche un plus gros public.
Le but serait d'éviter que se forme un "bastion" de contestation qui aurait un niveau de réflexion plus élevé que les manifestants "Pas Contents !", la droite comme la gauche (et les extrêmes des deux bien sûr) ne veulent pas à avoir affaire à des citoyens actifs :-/
(Klem) 90.60.159.212 (d) 3 juin 2008 à 18:41 (CEST)[répondre]

autre article pour l'internationalisation[modifier le code]

http://www.artetessaitournai.com/fr/art-essai/ Le cycle Art et Essai...

En octobre 1967, une passionnée de cinéma, Bernadette Michenaud créait l'association Art & Essai, soutenue par julien Colleit, exploitant du cinéma Variétés. Elle proposait au public tournaisien de découvrir des films de qualité, parfois inconnus ou méconnus, en version originale. Dès le départ, la maison de la culture de Tournai a soutenu cette initiative en proposant des co-productions pour certaines séances exceptionnelles. Cette collaboration se renforcera au fil des ans. En 1977, Art & Essai et la maison de la culture de Tournai s'associent pour élaborer la programmation, basée sur un contrat de confiance et la même exigence qualitative. La saison 84-85 sera un tournant important, le cycle Art & Essai quitte le cinéma Variétés, sur le déclin, pour le Multiscope Palace, géré par la famille Carpentier. Il est intéressant de souligner l'association fructueuse entre trois partenaires : une instance culturelle publique (la maison de la culture), un exploitant privé (le Multiscope Palace) et une association privée (Art & Essai). Cette collaboration franche se poursuivra jusqu'à l'avènement d'Imagix Tournai Tournai en 2005. Après 38 ans d'existence, une page se tourne, l'association Art & Essai cesse ses activités, mais l'esprit et le concept d'Art & Essai demeurent. Aujourd'hui, la maison de la culture anime une salle permanente au sein du complexe Imagix. Elle a obtenu la reconnaissance de la Communauté française pour exploiter cette salle. Une nouvelle convention a fixé les modalités entre la famille Carpentier, propriétaire d'Imagix, et la maison de la culture de Tournai.

art & essai ...vivre le cinéma autrement !

C'est en novembre 2005 que le groupe Imagix a inauguré son nouveau complexe, infrastructure moderne, tout confort, d'une capacité de 10 salles. Ce changement important a permis d'améliorer sensiblement la qualité des projections mais surtout d'organiser 4 séances tous les jours plus une séance à 11 heures le dimanche, soit 29 séances chaque semaine. L'esprit, l'identité et la philosophie du cycle Art et Essai n'ont pas subi de changements pour autant, la qualité et la diversité des œuvres présentées demeurant les critères essentiels de la sélection, tout en mettant en valeur le cinéma d'auteurs. Soulignons encore que la maison de la culture reste totalement indépendante dans ses choix et dans la construction de la programmation. Le passage à 4 séances quotidiennes a notamment permis l'organisation de soirées exceptionnelles. Citons, par exemple, la présence du réalisateur Thierry Michel, venu présenter le film "Congo river", qui a reçu un accueil très chaleureux lors de sa projection. Autre beau moment : l'organisation d'une soirée-débat autour du film "La couleur des mots" qui raconte la dysphasie, avec la présence du réalisateur Philippe Blasband et de différents spécialistes de la maladie, entres autres, soirée qui a rassemblé pas moins de 300 personnes. Nous avons également pu offrir au public du cycle Art et Essai les avant-premières du Festival de Cannes, "Volver" et "Marie-Antoinette", projetés en simultané avec la Croisette !

Le cycle Art et Essai se veut également très proche de son public afin de répondre au mieux à leurs attentes. La mise en place de ce site Internet a pour objectif d'être un maximum à l'écoute de tous et d'instaurer une convivialité et une plus grande interactivité.


http://audiovisuel.cfwb.be/index.php?id=avm_artetessai

Les exploitants de salles Art et Essai

La Fédération Wallonie-Bruxelles soutient l’exploitation de salles de cinéma d’art et essai, à l’exclusion des salles polyvalentes, des ciné-clubs et des centres culturels.

Pour prétendre à une aide, l'exploitant de salles doit avoir pour objectif principal la promotion et la diffusion du cinéma, dans une démarche de valorisation de la pluralité des expressions, et plus particulièrement des œuvres audiovisuelles d’art et essai d’initiative belge francophone ou émanant de cinématographies peu diffusées en Fédération Wallonie-Bruxelles (voir les conditions dans le guide 2017).

L’aide accordée aux exploitants de salles est une subvention qui prend la forme d’une convention d’une durée de 2 ans ou de 4 ans.

Le montant de la subvention annuelle est de minimum 10.000 EUR et plafonné à 300.000 EUR.

Les opérateurs qui souhaitent obtenir un soutien pour les années 2018 et suivante(s) doivent répondre aux conditions prévues par la règlementation (guide 2017) et remettre au secrétariat de la COA le formulaire de demande d’aide dûment complété avant le 10 mai 2017, 17h00.


La Commission examine les demandes qui lui sont soumises et remet ensuite ses avis motivés au Ministre de la Culture qui prend la décision finale.