Discussion:Chanterelle

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

À recycler[modifier le code]

Cet article traite de deux sujets différents :

Je propose de scinder en deux articles pour clarifier les contenus et avoir un contenu correspondant à un titre précis. TED 2 janvier 2011 à 23:18 (CET)[répondre]

Il me semble que les deux sujets possèdent suffisamment de potentiel pour une scission. Cette dernière est de plus indispensable à une clarification du contenu. Cdlt, VonTasha [discuter] 3 janvier 2011 à 17:56 (CET)[répondre]
À la demande de TED, je recopie ci-dessous mon intervention sur la page consacrée à la demande de suppression de Cantharellus californicus.
  • « Entièrement d'accord avec TED. La priorité n'est ni à la fusion ni à la suppression, mais à la clarification de ce que l'on nomme « chanterelle ». Et c'est à mon avis un sacré boulot, car c'est à la fois un véritable nom vernaculaire et une appellation générique dérivée de cette appellation vernaculaire pour bâtir plusieurs noms communs ou techniques. Cela dit, Jplm a soulevé là un étrange lièvre. J'ai lu avec attention la publication d'Arora & Dunham décrivant Cantharellus californicus comme nouvelle espèce et, en tant que lecteur régulier de ce type de littérature, je trouve leurs arguments très solides et convaincants. Mais voilà, aucune des deux grandes bases de données faisant autorité en matière de taxonomie des champignons, Index fungorum et Mycobank, ne mentionne cette espèce. Ni pour la légitimer, ni pour l'invalider. Plus de deux ans après sa description. Assez étrange, même en tenant compte de la lenteur des mycologues signalée plus haut par Jplm. En pratique, je serais donc pour la conservation, mais en indiquant clairement dans l'article l'incertitude sur le statut. Dès l'intro. Cordialement. » --[[Utilisateur:Jymm|Jymm]] ([[Discussion Utilisateur:Jymm|<small>flep flep</small>]]) 3 janvier 2011 à 08:01 (CET)
Je dois toutefois faire amende honorable : j'ai fait erreur en prétendant que « chanterelle » était un terme d'origine vraiment vernaculaire. Lexilogos (3e onglet) affirme au contraire que le terme est d'origine savante. J'ai des circonstances atténuantes. Dans les années 1950 déjà, j'ai souvent entendu employer le mot, et pas par des naturalistes. De surcroît, en Bretagne, pays qui est réputé ne pas avoir de véritable tradition mycophagique. Le nombre de noms vernaculaires en langue bretonne est d'ailleurs dérisoire : le plus souvent on se contente de l'appellation englobant l'ensemble des champignons, presque toujours péjorative. Bref. « Chanterelle » est pour moi l'exemple même du terme qu'il faut traiter en biohomonymie. J'ai enfin noté avec intérêt que les auteurs de l'article de description de Cantharellus californicus utilisent systématiquement chanterelle pour désigner, en américain, les représentants du genre Cantharellus. C'est également le titre de l'article british !Ce qui pourrait témoigner de l'ancienneté du passage dans un usage vernaculaire. --Jymm (flep flep) 4 janvier 2011 à 20:30 (CET)[répondre]

Nettoyage[modifier le code]

Je m'attaque au nettoyage de l'article Chanterelle et dans un premier temps je recopie ici tout ce qui y figure à ce jour qui ne concerne que Cantharellus cibarius et qu'il y aura lieu d'utiliser (ou pas - parce que souvent trop régionaliste) dans un futur article sur cette espèce précise. --Jplm Répondez de préférence ici, sinon : Discussion 12 février 2011 à 18:13 (CET)[répondre]


La Chanterelle, Cantharellus cibarius, ou girolle, girole, chevrette, roussotte, jauniré (dans les Vosges), ou même gallinace, est un champignon basidiomycète de la famille des Cantharellaceae, l’un des champignons les plus connus et appréciés.

Description[modifier le code]

Ayant une couleur allant du jaune pâle à l'orange, plus souvent jaune d'œuf, selon le sol plus ou moins humide ou ombragé,convexe, elle a souvent la forme d'un entonnoir et présente des plis (et non des lamelles) allant du chapeau jusqu'au dessus du pied. Sa chair est ferme, rarement véreuse, blanc crème à jaune pâle, d'odeur fruitée et de saveur douce. Ce sont les principales caractéristiques de ce champignon qui pousse de manière sauvage.

Risques de confusion[modifier le code]

Elle peut être confondue par le profane avec la fausse girolle ou chanterelle orangée (hygrophoropsis aurantiaca) qui pousse principalement sous les résineux, qui est également considérée comme comestible par certains auteurs mais présente une chair plus molle, flasque par temps pluvieux, comme tous les champignons, et moins savoureuse que la vraie. Il y a peu de risque de la confondre avec le Clitocybe de l’olivier (Omphalotus olearius), très toxique, mais il faut se rappeler que la girolle possède des plis et non des lamelles, qu’elle pousse à terre, parfois en groupes ou en rond de sorcière mais jamais en touffes, tandis que le Clitocybe de l’olivier vient sur les souches où il forme d’importantes touffes.

On peut trouver la girolle dès le mois de juin (mi-juillet à octobre au Québec), surtout après les pluies orageuses jusqu'en septembre, parfois plus tardivement. Elle affectionne les forêts de feuillus (chêne, hêtre, charme, bouleau) ou de conifères en groupes plus ou moins nombreux, cachée sous les feuilles et les aiguilles, ainsi que les zones couvertes de mousse. Ce champignon est également présent dans les maquis de bruyères parmi le tapis d'aiguille des pins maritimes du sud est de la France. Elle se découvre sous forme de veines, semblant suivre des troncs au sol décomposés et très rarement en rond de sorcière. Son habitat est si dense en végétation dans le sud est, que sa cueillette est comparée au parcours du combattant, rares sont les moments ou vous pouvez vous tenir debout pour la découvrir. Toujours dans cette région, la girolle cohabite de très près avec le sanguin et la chanterelle orange à chapeau cendré très commune dans le pays antibois, et de très très près avec la trompette de la mort qui est abondante des les premières pluies et refroidissement d'octobre.

Intérêt[modifier le code]

Tous les ramasseurs de champignons gardent secrètement la place où chaque année, va éclore cette manne tant désirée. La girolle présente de nombreux avantages : elle pousse en abondance (bien que certains mycologues évoquent sa raréfaction), elle n'est jamais attaquée par les vers, plus fréquemment par les limaces, elle supporte très bien le transport et se sèche sans problème, bien qu'il soit meilleur de la conserver congelée que séchée. La girolle se prête à de nombreuses et succulentes recettes. Cuite à feu doux et suffisamment longtemps avec une noix de beurre et une gousse d'ail (selon la quantité), elle se marie parfaitement avec les viandes blanches. Elle permet de réaliser également de savoureuses omelettes. Elle est également délicieuse cuite un certain temps avec du beurre, puis consommée telle quelle avec du pain. Faites revenir 650 grammes de girolles dans de l'huile d'olive, ajoutez persil thym et quelques carrés( très peu) d'ail. Versez 4 cuillères de crème... accompagnez de pommes de terre, pâtes ou avec une salade.

Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Liens externes[modifier le code]


remarque :

depuis quelques années des cas d'intoxication alimentaires sont apparues  : pourriez vous prendre contact avec la fédération française de mycologie il se pourrait que pour 2013 ce fungi soit classé toxique ....

merci de votre aimable attention bernard schoenacker

Le terme dit <<nom vulgaire >>.[modifier le code]

Ce n'est pas bien d'utiliser le terme nom vulgaire pour désigner un champignon . C'est irrespectueux de ce qu'est un champignon et ça l'air de prétendre que la vulgarité est bien alors que c' est faux ! Le terme nom vernaculaire est nettement plus vrai , correct . Divulguer quelques choses n'est pas très élogieux pour ce qui est des connaissances pratiques et intellectuelles .

Vincent Thouvenot de la Membrolle / Choisille .

Un nom vulgaire n'a rien d'irrespectueux ou de vulgaire à l'encontre des champignons ; c'est tout simplement la traduction d'un nom scientifique dans une langue véhiculaire, à l'intention du wikt:vulgum pecus ou « monsieur tout le monde ». Ce n'est pas tout à fait la même chose que le nom vernaculaire qui est un nom usuel dans une langue locale. - Cordialement, Cymbella (discuter chez moi) - 9 novembre 2015 à 22:01 (CET)[répondre]
J'applaudis des deux mains (ah, si j'en avais plus !) cette intervention de Cymbella. À un epsilon près : il existe une autre manière de dire « nom vulgaire », à savoir « nom commun », que je préfère. Ce que j'applaudis, c'est la distinction sans ambiguïté qu'elle fait entre nom commun/vulgaire et nom vernaculaire. Je me suis longtemps battu, très exactement dans le même sens, contre une habitude chez nombre de contributeurs qui consiste à confondre ces appellations et les fait utiliser le terme « vernaculaire » à tort et à travers (peut-être parce que ça fait plus joli, ou savant ?). Ce que je considère comme désastreux pour la clarté des choses. En vain, est-il utile de le dire. Merci à Cymbella. --Jymm (flep flep) 10 novembre 2015 à 07:35 (CET)[répondre]