Discussion:Assassin's Creed Unity

Consultants historiques pour la conception de physionomie du Paris de la Révolution française ?

C'est ce que proclame l'article. Pourtant, dès les premières images que voit-on ? La silhouette hiératique de Notre-Dame dominée par une magnifique flèche, pourtant inexistante à cette époque précise. Démolie depuis plusieurs années, elle ne sera remplacée qu'à partir de 1843 lors des restaurations de Viollet-le-Duc. L'information est facile à trouver, c'est un fait amplement documenté. Cette erreur est flagrante comme le nez au milieu de la figure (certains utilisent l'expression « comme l'église au milieu du village », qui serait ici on ne peut plus appropriée). Alors, si malgré les consultants historiques une telle faute est commise, qu'en est-il du reste et de « l'ordinaire de la vie quotidienne » ? Les professeurs et spécialistes consultés ne sont probablement pas en cause, mais les concepteurs ont dû penser que, pour ce qui est du décor, avec une flèche ça ressemble quand même mieux à du Disney ou aux photos souvenirs de l'Américain moyen (au point qu'ils ont même réussi à intégrer au jeu… la tour Eiffel). (L. A., 17 novembre 2014.)

-> « Assassin’s Creed Unity est un jeu vidéo grand public, pas une leçon d’histoire », Le Monde, 13 novembre 2014.

C'est très exagéré, et faux puisque la Tour Eiffel n'apparaît que dans une séquence qui se déroule pendant l'Occupation, pas pendant la Révolution... Tous les autres jeux de la série sont basés sur les événements, des personnages et des lieux historiques, mais cela reste des fictions ! Oui, il y a eu des consultants historiques (cf. ici), mais c'est un jeu vidéo qui se vend à plusieurs millions d'exemplaires, et où on passe son temps à assassiner des bonshommes, vous vous attendiez à quoi !? Bien-sûr que des libertés ont été prises (vous mentionnez la flèche de ND, rien sur le drapeau tricolore qui n'existait pas encore en 1789, ou sur la Marseillaise !?), mais c'est un jeu basé sur une certaine réalité. La reproduction de Paris (et des autres villes dans les autres opus) est spectaculaire (à l'échelle 1:1 pour la première fois), alors on peut tolérer quelques anachronismes, non !? Je pense qu'en regardant l'ensemble des fictions jamais réalisées, aucune n'a pu retranscrire la Réalité à 100% ; chacune s'en approche plus ou moins, au lecteur/spectateur/joueur de se faire son idée. Bref, pour vous répondre, oui, Ubisoft Québec (pas USA !) a embauché des spécialistes en Histoire française. Effectivement, les développeurs ont choisi de plus ou moins utiliser ces informations. J'ai rajouté la source ci-dessus à l'article, mais faut se rappeler que c'est une fiction ! Cordialement, JRibaχ, 17 novembre 2014 à 15:11 (CET)

Je ne conteste pas qu'il y ait eu des consultants historiques, puisque mon intervention commence par « C'est ce que proclame l'article » et que j'ajoute plus loin « Les professeurs et spécialistes consultés ne sont probablement pas en cause ». Je dis simplement qu'il n'en a pas toujours été tenu compte (d'où mon point d'interrogation à la fin de mon titre, qui n'est sinon qu'une reproduction d'une phrase de l'article). Qu'est-ce qui est exagéré ? À ma boutade sur le fait que les concepteurs « ont même réussi à intégrer au jeu… la tour Eiffel », vous vous exclamez paradoxalement « faux puisque la Tour Eiffel n'apparaît que dans une séquence qui… » : comme quoi, et quels que soient les détours empruntés pour ça, ils ont donc effectivement bien réussi à l'intégrer au jeu. Quant au drapeau et chant révolutionnaires (ainsi que certains uniformes), vous avez raison, mais, pour être le moins polémique possible, je ne traitais que du décor, la fameuse reconstitution « époustouflante de Paris ». Là-dessus vous me brandissez votre journal pour que je comprenne bien qu'il s'agit d'une fiction et non d'un cours d'histoire (des fois que je confonde). Mais alors qu'on arrête de nous tanner avec la reproduction à l'échelle 1/1, si par ailleurs elle est constellée d'erreurs et d'approximations. Maintenant, je note la promptitude avec laquelle vous avez surréagi (pas moins de six points d'exclamation en onze lignes), et le peu de mesure de votre réponse (le Canada est bien en Amérique, je le maintiens), qui consiste, parce que j'ai osé une critique de la réclame faite autour de ce jeu, à vouloir me faire passer pour un exagéré, menteur, ignare, intolérant voire inculte. Après quoi, votre « cordialement » sonne un peu faux. (L. A., 17 novembre 2014.)

Je suis désolée pour la façon dont j'ai, effectivement, sur-réagit. Je n'ai jamais pensé que vous étiez un « exagéré, menteur, ignare, intolérant voire inculte » ou quoi que ce soit d'autre ; ne vous connaissant pas, je ne me le permettrait pas. J'ai surement utilisé trop d'emphase et d'ironie pour souligner qu'en effet, on se trouvait dans une fiction (oui, j'aime les points d'exclamation, j'aime aussi les parenthèses et les points de suspension que j'ai tenté de vous épargner... !). Votre intervention soulignait une des nombreuses erreurs présentes dans la reproduction de la vie parisienne et concluait en estimant qu'elle ressemblait plus « à du Disney ou aux photos souvenirs de l'Américain moyen  ». Ça c'est, à mon avis, exagéré, puisqu'il ne me semble pas qu'Ubisoft ait jamais clamé être historiquement réaliste, ni à être dédié à satisfaire à l'imagination et aux représentations d'un public américain. J'ai eu tort, encore une fois, de répondre ainsi. Mais du coup qu'attendez-vous comme réponse à votre question ? Si la phrase actuelle vous choque, proposez une alternative. Si vous avez vraiment un problème avec la publicité pour le jeu et sa réalité jouable, contactez Ubisoft directement. Et pour l'histoire de la Tour Eiffel, votre phrase, pour un lecteur non-familier du jeu, pouvait laisser penser que les concepteurs l'avaient fait apparaître dans le même contexte que le reste du jeu... On s'est mal compris.

Par ailleurs, le cordialement n'a rien à voir avec le contenu du message, puisque encore une fois, je n'ai rien à vous reprocher personnellement ; je vous ai donc salué en conclusion, comme je le fais toujours. Sur ce, cordialement, JRibaχ, 17 novembre 2014 à 17:25 (CET)