Discussion:Argot parisien

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Différences[modifier le code]

Je pense qu'il ne faut pas mettre sur le même plan (ni dans le même article) l'argot parisien originel, et le verlan ou autres figures de style (enfin...) constituant ce qui est communément appelé "langage racaille". Cf les exemples de termes "argot" cités dans l'article, où l'on retrouve majoritairement des termes apparus récemment, en tout cas il y a moins de vingt ans, que l'on retrouve dans toutes les grandes villes (banlieues) de France, et donc qui n'ont rien de spécifiquement Parisien (ni même rien de français pour beaucoup).

Partiellement d'accord. A mon avis, s'il est vrai qu'il serait bien de distinguer les mots/termes d'argot parisien que l'on retrouve dans le passé, références à l'appui (textes, médias, etc.), je ne pense pas que de considérer l'argot comme une "langue" morte puisse apporter beaucoup à l'article. Aujourd'hui, peut-on vraiment imaginer un argot figé dans le temps? L'était-il à l'époque de Victor Hugo? A cette époque, déjà, certains mots n'étaient-ils pas importés? L'article pourrait distinguer, il est vrai, le jargon pratiqué "historiquement", car retranscrit dans des œuvres pouvant être datées, du contemporain.

Peut-être qu'une petite touche étymologique apporterait aussi un peu de consistance.

Dans la pratique, l'article pourrait contenir une section "Argot répertorié jusqu'en xxx (date)", une autre mentionnant l'"Argot contemporain spécifique à Paris et sa banlieue", puis finalement "Argot pratiqué contemporainement à Paris et dans sa banlieue" avec une indication désambiguïsante selon laquelle ces termes se retrouvent ailleurs en France et dans le monde.

Des liens pourraient être rajoutés également. Ainsi, un mot pris au hasard, "flouze", se retrouve dans d'autres articles tels que Follisou Fals, et pourrait être ajouté à une section concernant les mots d'argots empruntés à l'arabe (Mots français d'origine arabe) et ainsi de suite.

Une petite recherche pourrais aussi être effectuée en regard des anciennes langues pratiquées dans la région, afin d'estimer si certaines n'ont pas eu d'influence (Langue d'oïl).

En résumé, je pense que l'article mérite d'être plus précis, mais ne doit pas être épuré des mots qu'il cite, pour autant que l'on distinguera les termes qui ne sont employés qu'a Paris de ceux de l'argot pratiqué également ailleurs. En gardant en tête que l'argot n'a jamais été une "langue" morte.

Par contre, désolé cher(s) auteur(s), je me pose beaucoup de questions sur le reste du contenu. Et en ceci je rejoins en partie ce que voulait (peut-être?)dire l'intervenant précédent (signature?). Ainsi, au hasard, de mentionner Pierre Perret comme ayant contribué au "plus grandes inventions argotiques" reviendrait plutôt à un article sur l'argot (français) en général, non ? Ainsi, pourriez-vous peut-être collaborer aux articles Argot français contemporain ou Argot français, tout en mentionnant ceux-ci comme "A lire également" en bas de page du votre.

Bref il y aurait beaucoup à dire et surtout à faire. Loin de moi l'idée de critiquer le(s) concepteur(s) de cet article, toute contribution étant la bienvenue. Et bien que je sois un peu négatif par moment, je pense qu'il mérite d'exister, mais qu'il n'est pas prêt à être publié.

--The_Gnome (pal) (d) 2 décembre 2010 à 17:47 (CET)[répondre]
Exactement la même première impression en tombant sur cet article : les termes empruntés à la langue verte des cités ne semblent pas à leur place à côté de l'argot des métiers et des voleurs jusqu'à Audiard, l'argot "classique", qu'avec le recul du temps nous avons tendance à associer à la figure cinématographique et mythique du voyou au grand cœur, opposé à celui des "racailles" qui n'auraient pas de code moral. Toutefois, à la réflexion, je ne suis pas bien sûr que la distinction soit pertinente. Que les mots viennent du breton et de l'arabe, ils constituent bien un corpus lexical dont la fonction est de dissimiler les locuteurs en fonction de leur non-observance des règles communes. Il faudrait peut-être distinguer l'argot des métiers, celui des voleurs et celui des banlieues ; mais c'est encore l'argot des métiers qui est le plus différent.
L'étymologie me paraît bien difficile à étudier, car on est souvent réduit à des conjectures.
On pourrait aussi montrer qu'on est en présence d'un lexique à évolution plus rapide que celui de la langue commune, et aussi (mais je ne suis pas bien compétent pour le faire), comme ce lexique devient riche quand il s'agit des objets du désir comme l'amour et l'argent…
PS : en relisant l'article, je relève « forniquer » qui n'est pas du tout de l'argot (peut-être l'origine de niquer ?), mais au contraire un euphémisme emprunté au vocabulaire de la religion. C'est une hypercorrection burlesque ou héroï-comique, mais sûrement pas un gros mot. Et là, avec un mot qui a droit de cité, on a l'étymologie : fornix veut dire arc, voûte, arc de triomphe et par une métonymie fort pudique finit par désigner les lupanars (Horace, Satires, 1, 2, 30). Mais bien avant nous, Tertullien et Saint Jérôme disaient déjà forniquer (fornico/fornicor) au sens de faire l'amour.

--Francois C (discuter) 29 avril 2015 à 09:42 (CEST)[répondre]