Discussion:Anacoluthe

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Article élitiste et mal construit[modifier le code]

Un article wikipedia s'adresse à tout le monde et pas seulement à des rhétoriciens, des linguistes, ni même aux seuls littéraires. Je ne suis rien de tout ça, et je trouve l'article globalement incompréhensible, souvent écrit dans un style ampoulé et mal construit. Je vais essayer de développer cette appréciation dans la suite ... Baldodo (d) 10 avril 2011 à 11:36 (CEST)[répondre]

le paragraphe "Usages"[modifier le code]

à part de la confusion, je ne vois pas bien ce qu'il apporte. Il y a un seul sous-paragraphe, "les différentes ruptures syntaxiques" : quel intérêt de faire un sous-paragraphe et quel rapport avec la thématique "Usages" du paragraphe père ?

Si j'ai bien compris (ce dont je suis loin d'être sûr) l'anacoluthe est une forme de "rupture syntaxique". Il existe d'autres formes de rupture syntaxique qui sont cités dans le sous-paragraphe correspondant : est-ce bien le cas ? parce que quand on n'y connait rien (comme moi) on se demande si les zeugma, tmèse et autres solécisme sont des formes particulières d'anacoluthe ... ou juste des formes "cousines" de rupture syntaxique.

Si comme je le pense les zeugma, tmèse, inversion ... ne sont pas des anacoluthes, il faut retirer ce sous-paragraphe et éventuellement faire un article séparé sur les "formes rhétoriques de rupture syntaxique", ce qui aurait le grand avantage de définir ce qu'est une rupture syntaxique ce qui n'est jamais fait dans cet article.

Le texte introductif du paragraphe "Usages" manque de concision, en particulier la dernière phrase "un problème de normativité ..." qui est interminable. On ne dit d'ailleurs pas quel est ce "problème de normativité" ni à quelle "norme" il fait référence ... à moins que la norme en question soit "les canons de la langue française" cité après ... néanmoins j'ai du mal à considérer "le bon gout" comme une norme. En outre ce texte ne fait aucunement la synthèse des "Usages" de l'anacoluthe comme on s'y attendrait vu le titre du paragraphe. Baldodo (d) 10 avril 2011 à 11:36 (CEST)[répondre]

Paragraphes suivants[modifier le code]

les 2 paragraphes "Connexion logique remplaçant la cohérence syntaxique" et "Cohérence psychologique remplaçant la cohérence syntaxique" sont très intéressants, mais :

- il n' y a aucune introduction pour dire qu'on a là les deux (seules ?) sous-catégories d'anacoluthe.

- les exemples donnés sont insuffisamment expliqués. Je vais prendre l'exemple de la citation de Paul Valéry.

« Étourdie, ivre d'empyreumes, Ils m'ont, au murmure des neumes, Rendu des honneurs souverains. » — Paul Valéry, La Pythie

où est la fameuse "rupture syntaxique" ? l'explication est plutot technique et assez incompréhensible : "L'apposition est risquée mais c’est celle d'un simple pronom complément d'objet indirect du verbe principal. Cependant, la confusion est évitée et le sens maintenu : le sujet est masculin pluriel, et le complément, du féminin singulier."

l'apposition de quoi ? elle est risquée pourquoi ? ... et pourquoi on devrait s'en soucier d'ailleurs ? j'aurais tendance à penser "on s'en fout" qu'elle soit risquée, ce qui m'intéresse c'est "en quoi cette citation constitue-t-elle une anacoluthe ?" plutôt que d'utiliser des références grammaticales, rhétoriques ou syntaxiques obscures (pronom complément d'objet, verbe principal ...) il serait préférable de découper la citation et de dire clairement où est la rupture : il y en a deux dans la phrase. "étourdie, ivre d'empyreumes" est disjoint du reste de la phrase, mais "au murmure des neumes" aussi : si je retire "étourdie, ivre d'empyreumes", est-ce toujours une anacoluthe ? même question avec "au murmure des neumes". Baldodo (d) 10 avril 2011 à 11:36 (CEST)[répondre]

paragraphe "Conclusions"[modifier le code]

le contenu de cette conclusion aurait à mon avis beaucoup plus sa place en introduction ... après simplification et introduction d'un peu de "modestie" dans le style (je le trouve prétentieux). Baldodo (d) 10 avril 2011 à 11:36 (CEST)[répondre]

Choix de exemples[modifier le code]

Le choix des exemples me paraît discutable :

  • Heureux qui comme Ulysse... Ce n'est une anacoluthe que pour la langue moderne, par pour l'usage de l'époque : qui = celui qui.
  • J'ai vu et parlé... anacoluthe fautive
  • Moi, mes souliers... la seule anacoluthe qui soit une figure. Encore qu'on pourrait considérer qu'il n'y a pas là d'anacoluthe ("moi" ne commence pas une phrase qui a été interrompue), mais un emploi expressif de "moi"... Outis 4 mar 2004 à 23:41 (CET)
Pourtant...
  • Heureux qui... est cité comme anacoluthe par Fontanier dans Les figures du discours et recensée comme telle par le Gradus de Dupriez avec la mention suivante « [une anacoluthe consiste à] sous-entendre, et toujours conformément à l'usage, le corrélatif, le compagnon d'un mot exprimé » ;
  • dans j'ai vu et parlé..., il y a coordination de deux verbes de construction transitive différente. Or, dans les premiers exemples cités par le Gradus, justement, on trouve un cas similaire : « Elle berce et sourit à son enfant » ;
  • Moi, mes souliers... est un exemple de thématisation par dislocation syntaxique plus qu'un simple emploi expressif, moi étant le thème de la phrase et non le sujet. Gradus cite d'ailleurs un exemple très proche de thématisation par dislocation. C'est aussi ce procédé que choisit le Lexique des termes littéraires (sous la direction de Michel Jarrety) pour illustrer l'anacoluthe (entrée de Michèle Aquien).
Je renvoie aussi au Dictionnaire de rhétorique de Georges Molinié, dont l'entrée « Anacoluthe » commence, après une brève définition, par « [Cette définition] pose un gros problème ». En effet, définir ce qu'est une rupture de construction syntaxique n'est pas aisé (rupture par rapport à quoi ? La norme scolaire ? Le bon goût ?).
Je conclus en paraphrasant le Gradus, toujours, qui montre bien que l'anacoluthe se laisse mal définir car elle est tendue entre deux pôles : une conception qui fait d'elle une figure grammaticale, une autre une figure de style. Dans le premier cas, elle mène à un énoncé normativement incorrect ; c'est là un défaut de langue surtout propre à la langue parlée car, à l'écrit, la phrase serait modifiée, sauf que... certains auteurs, comme Sarraute, jouent de cela et on ne peut dire que Sarraute commet des erreurs puisqu'il s'agit là d'un choix stylistique.
Bref, il ne me semble pas du tout que ces exemples soient discutables. Au contraire, ils illustrent bien la complexité de la réalité à laquelle renvoie le terme. Peut-être que le problème de l'article réside plutôt dans sa partie définitionelle, qui ne montre pas assez les difficultés que l'on a à cerner cette notion, qui renvoie à l'idée d'erreur, laquelle n'a pas de définition fixe (l'énoncé « j'ai levé » n'est une erreur que si l'on s'appuie sur la norme scolaire et synchronique. Tel locuteur disant cela se fera parfaitement comprendre : il n'y a donc pas d'erreur du point de vue de la communication, au contraire d'un énoncé comme « la Terre est bleue comme une orange », parfaitement normé mais sémantiquent incorrect, sauf s'il est appréhendé sous l'angle de la langue poétique, etc.).
Avant de définir la notion d'anacoluthe, il faut déjà définir la norme. Vincent 5 mar 2004 à 00:10 (CET)

Heureux qui comme Ulysse[modifier le code]

Pour Heureux qui comme Ulysse, je maintiens ma critique : ce n'est pas une anacoluthe dans la langue de Du Bellay.

Si l'on suit la définition de Fontanier, si. Mais je ne suis pas non plus vraiment d'accord avec cet auteur, pour le coup.

Sur le troisième exemple, j'ai voulu montrer qu'on pouvait interpréter autrement. L'interprétation que tu donnes est un point de vue tout à fait justifié, mais un point de vue seulement.

Je peux te conseiller la Thématisation dans les langues (ouvrage collectif), qui te montrerait que c'est un avis plus que partagé par les linguistes actuels.
Linguistes, rhétoriciens : gamelles voisines, et avec des parties communes, d'où coups de dents réciproques.
Hé hé... Bien dit. Bon, comme tu as pu le constater, je suis plus linguiste que rhétoricien... Vincent 6 mar 2004 à 17:13 (CET)
Je peux affirmer de moi l'inverse, puisque 0,5 est supérieur à 0.

Je suis tout à fait d'accord avec toi par ailleurs : ce qui caractérise la figure, c'est la volonté de recourir à une figure, que l'auteur le fasse dans une intention poétique ou --disons-- expressive, ou dans une intention mimétique (Sarraute). Il me semble qu'il faudrait faire apparaître ces remarques dans l'article. Outis 5 mar 2004 à 16:23 (CET)

Entièrement d'accord aussi. Qui s'y lance ? Vincent 5 mar 2004 à 16:36 (CET)
Toi, bien sûr :-) Outis 5 mar 2004 à 16:41 (CET)
Pas sûr : tu sembles d'ailleurs bien plus à l'aise que moi avec la rhétorique.


P-S : Je n'avais pas vu que c'était toi qui avais choisi les exemples.

J'ai fait cela rapidement.

Je te rends au moins cette justice de ne pas nous avoir ressorti le nez de Cléopâtre qui traîne dans tous les dictionnaires. Les auteurs qui traitent de rhétorique semblent n'avoir aucune imagination : ils copient toujours les exemples qu'on a donnés avant eux. Je me souviens d'avoir repéré ainsi un exemple (malheureusement, je ne me rappelle plus pour quelle figure) qui, de memento en dictionnaire et de dictionnaire en traité, remontait à... Quintilien ! Celui qui veut savoir ce qu'est telle ou telle figure et qui n'a pas compris dans le premier bouquin qu'il trouve ne risque pas d'être éclairé ! De même la paresse qui consiste à donner des exemples lexicalisés (voiles pour bateau, celui-là doit remonter à Aristote !), ce qui n'aide guère à comprendre ce qu'est une figure : Ah ouais ! employer une figure, c'est utiliser un synomyme... fastoche ! Du coup, on a l'impression que reconnaître une figure est un exercice purement formel, qui ne dit rien sur l'intention de l'auteur. Outis 5 mar 2004 à 16:52 (CET)

Je vois parfaitement ce que tu veux dire et m'en plains souvent. Dans mes articles (anacoluthe n'en faisant pas partie : je l'ai juste complété), je tente toujours de fournir de nouveaux exemples. Ce n'est pas si simple car cela demande aussi de quitter les pas de ses maîtres. Vincent 5 mar 2004 à 18:05 (CET)
Aussi remarqué, même si avec moins de constance que vous, ayant moins fouillé les dictionnaires et les manuels de linguistique. archeos 9 fev 2005 à 10:36 (CET)

Félicitations[modifier le code]

Je trouve l'article, tel que tu l'as complété, très satisfaisant, maintenant. Vincent 7 mar 2004 à 12:20 (CET)

Autre exemple ?[modifier le code]

Tiré du dico encyclopédique larousse (et j'ai eu du mal à la comprendre) :

Ceux qui croient que le bien de l'homme est en la chair et le mal en ce qui l'en détourne des plaisirs des sens, qu'il s'en soûle et qu'il y meure.
et c'est justement encore de Pascal (peut-être aussi une phrase brouillon qu'il aurait éclairci par la suite).

J'ai mis un lien du wiktionnaire. archeos 9 fev 2005 à 10:36 (CET)

Pensées de Pascal[modifier le code]

"Ceux qui croient que le bien de l'homme est en la chair et le mal en ce qui le détourne des plaisirs des sens, qu'il s'en soûle et qu'il y meure."

En effet, on trouve de nombreuses entorses syntaxiques dans les notes manuscrites de Pascal, compilées sous le titre de Pensées. Evidemment, elles n'étaient pas destinées à être publiées dans cet état. La phrase ci-dessus est un exemple typique de "frappe" hâtive: le sujet des deux derniers verbes est rattaché à "l'homme", complément de la subordonnée, et non correctement au sujet de la principale, à "ceux qui croient". On doit lire: "qu'ils s'en soûlent et qu'ils y meurent"... ceux qui croient que le bien de l'homme est (réside) en la chair, et que le mal [réside] en ce qui le détourne des plaisirs des sens.Attaleiv (d) 15 avril 2008 à 20:30 (CEST)[répondre]

Go Bonjour, cet article est rattaché à: liste des figures de style, pour cela il a été remanié formellement et rédactionnellement.

Vous êtes invité à en discuter ou/et à contribuer au projet de référencement des figures de style! :)

Pour participer au projet :

Merci, et bravo pour l'article et pour votre soutien. : ) --Prosopee (d) 25 novembre 2008 à 13:29 (CET)[répondre]

Amélioration de cet article[modifier le code]

Le plan actuel me semble à changer de cette façon: 1 Étymologie -> Définition 2 Usages -> emploi et mécanisme linguistique 2.1 Les différentes ruptures syntaxiques -> figures proches se fondant sur la rupture syntaxique (mais aucune ne doit faire une sous section autonome): Le zeugme ou zeugma, L’inversion poétique, La tmèse, Le solécisme 2.2 L’anastrophe -> type particulier d'anacoluthe : Connexion logique remplaçant la cohérence syntaxique, L'anantapodoton 3.2 Cas particulier Cohérence psychologique remplaçant la cohérence syntaxique, Enthymémisme, Aposiopèse 5 Conclusion -> pas de conclusion à mettre en résumé introductif par exemple 6 Culture populaire -> la figure en littérature, et autres Arts, oral etc...

--Prosopee (d) 24 février 2009 à 00:39 (CET)[répondre]

Exemple de zeugma et humour[modifier le code]

À propos de zeugma, on pourrait aussi citer : "Il vaut mieux s'enfoncer dans la nuit qu'une épingle dans les fesses". Cela mettrait un peu d'humour dans cet excellent article, et l'humour peut être un véhicule très pratique.


À propos d'anacoluthes (en général, car je ne puis moi-même les qualifier plus précisément), on pourrait citer celles-ci que j'ai relevées dans la vie courante :

Bonjour, j'utilise Google Analytics avec JALBUM et j'en suis très satisfait car complet, précis et clair.


L’AGV marque par sa prestance. Taillé pour la très grande vitesse, ce sont les lois de l’aérodynamique qui ont guidées son design. (site d'Alstom)


Pour mieux vous servir, veuillez patientez. (message d'attente chez Renault)


"Pour mieux vous répondre, veuillez noter votre N° de client." (Hot line de Numéricable)


Courriel publicitaire pour l'Encyclopédie Universalis : Dotée d’une nouvelle interface plus fonctionnelle et très ergonomique, vous disposerez ainsi sur un même « écran » : • De tous vos documents classés etc [...]. Réellement intuitive, vous la maîtriserez en quelques minutes seulement et pourrez profiter


Comme on le devine c'est l'intérêt "dramatique" que présente l'antéposition de certains mots qui pousse à ce genre de fautes ; c'est pourquoi elles sont très à la mode chez les commerciaux : lorsqu'ils les commettent, ils ont l'impression d'être des poètes.


Changeons à présent de sujet : Ne trouveriez-vous pas intéressant de créer une page sur le "surisme" ? J'en ai noté quelques fleurons très probant... Mais peut-être le mot "surisme" n'est-il pas encore suffisamment fixé et connu de vous. Je l'ai entendu dans la bouche d'un écrivain linguiste il y a déjà un ou deux ans : Le surisme consiste à remplacer tous les mots de liaisons (comme à, dans, vers, etc) par le mot unique "sur". Pour susciter un surisme, il suffit de demander à quelqu'un dans quelle ville il habite : la grande majorité des gens vous répondront "Sur Paris" ou ""sur Bordeaux". Le dernier surisme magistral que j'ai relevé est celui-ci, de Michel Cymes, le 09/03/15 au Grand Journal de Canal+, à propos de l'émission où il a vécu (avec Adriana K.) comme un homme préhistorique : "on a dormi sur la grotte". Précédemment, j'avais noté "On se baigne sur le lagon" (F2, 02/04/14, 20h 38). Et encore : "La pression sur laquelle il est" (Noël Mamère, 7-9 de France Inter à 8h 28'09) (j'ai mal noté la date). Tout le monde fait des fautes... Amicalement,Bernard de Go Mars (discuter) 16 mars 2015 à 22:39 (CET)[répondre]

omis ou honnis ?[modifier le code]

Dans cette phrase, "Certains exemples font référence à des termes de figure admis par les uns ou omis par les autres." et d'après le contexte, je pense que ce n'est pas "omis" mais "honnis" qu'il faut écrire, pour faire le pendant à "admis"

Par ailleurs je trouve l'expression "termes de figure" obscure ou au mieux jargonneuse.

D'accord pour "honnis". Quant à l'expression "termes de figure" elle est parfaitement obscure, donc jargonneuse. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 11 avril 2018 à 10:48 (CEST)[répondre]

Article élitiste, oui, et faussé[modifier le code]

J'abonde dans le sens de cette remarque, en dépit de modifications sans doute apportées depuis : "Un article wikipedia s'adresse à tout le monde et pas seulement à des rhétoriciens, des linguistes, ni même aux seuls littéraires. Je ne suis rien de tout ça, et je trouve l'article globalement incompréhensible, souvent écrit dans un style ampoulé et mal construit. Je vais essayer de développer cette appréciation dans la suite ... Baldodo (d) 10 avril 2011 à 11:36 (CEST) "

L'anacoluthe est SURTOUT une faute à rendre identifiable dans le (mauvais) français d'aujourd'hui. SA valeur d'effet de style est intéressante, mais elle fausse la perspective en occupant tout le terrain.

Pour être claire et net, avant toute la partie très savante donc très intéressante aussi sur les exemples tirés de la littérature, n'est-il pas possible de débuter de façon moins élitiste et moins idéalisée par les anacoluthes constituant de FAUTES qui s'entendent et se disent DE NOS JOURS à jet continu dans les médias ?

Par exemple, cette anacoluthe sidérante de c..nerie mais fréquente : "Un couple a été découvert assassiné hier par leurs voisins". (DOUBLE ANACOLUTHE en une seul phrase : 1/ syntaxe fautive : le sujet singulier "couple" est évoqué par le pronom pluriel "leur" 2/ ambiguïté de sens fautive : le couple a été découvert par les voisins ? ou assassiné par les voisins ?)

Dico Tommy

Pour moi, cher Dico Tommy, ton exemple très drôle (et honteux pour son auteur) n'est pas à proprement parler une anacoluthe. Ainsi la phrase Un couple a été découvert assassiné hier par ses voisins est complètement ambiguëe mais bien rédigée. La faute "par leur voisin" ressemble cependant à une anacoluthe car le choix de parler d'un couple oblige à des règles qui ne sont pas respectées dans la suite de la phrase. Gageons que le même rédacteur aurait cependant dit "Le couple avait ses habitudes dans ce restaurant." et non leurs habitudes. Il s'est donc simplement perdu dans l'immensité de la phrase (pour certains journalistes ou "médiatiseurs" une phrase de plus de quatre mots est une immensité hostile.
"Pour moi l'anacoluthe (qui est une faute à la mode chez les "médiatiseurs" - ces médiatiseurs étant fréquemment des journalistes, hélas) est suscitée, en général, par le désir du locuteur ou de l'écriveur de mettre un groupe de mot en apposition (en début de phrase). Or les règles du bon français imposent alors que le verbe qui suit immédiatement prenne également comme sujet le sujet de ce groupe de mot en apposition : "Faisant du vélo, il tomba et se cassa le poignet." est correct : Qui est "il" ?, c'est le sujet de "faisant". Par contre, un exemple type d'anacoluthe est "Faisant du vélo, un chien me renversa." Cette phrase comporte une anacoluthe : Un chien ne pouvant faire de vélo (en général), l'apposition de "faisant du vélo" est fautive, ou plutôt la suite de la phrase ne respecte pas les règle de cette mise en apposition. "Faisant du vélo, je fus renversé." serait correct, ainsi que "Alors que je faisais du vélo, un chien me renversa". Même mécanisme, évidemment, dans "Pris de boisson, un gendarme m'emmena au poste." Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 9 avril 2019 à 10:33 (CEST)[répondre]
D'accord avec tout ce qui a été dit 1/ Sur le style ampoulé voire "snob" et donc inaccessible aux non-grammairiens (moi-même en particulier) 2/ Sur la faute qu'est une anacoluthe. Mais, ces remarques faites, je pose ces questions :
  • 1/ Que pouvons nous faire pour rendre le style accessible : personnellement j'ai fait une tentative quand, tombant sur la citation « corrélatif d'un mot exprimé » j'y ai ajouté a/ Un "c'est à dire" entre parenthèses, pour expliciter en termes simples ce qu'on entend de façon pompeuse par ellipse du corrélatif, b/ Une remarque entre crochets "[tel celui qui rit…] pour préciser explicitement quel mot a été omis, où est faite donc la "faute anacoluthienne". Et là, je vous avoue que j'ai dû y réfléchir un bon moment et consulter pas mal de sites (car très peu expliquent en fait comme si c'était l'évidence même). D'ailleurs la phrase qui suit la citation "La disparition de l’élément corrélatif, qui vient simplifier la syntaxe... " ne le précise pas non plus et j'ai modifié par "La disparition de l’élément corrélatif, celui, qui vient simplifier la syntaxe..."
  • 2/ Dire qu'une anacoluthe est une faute je veux bien mais il est indispensable de préciser que c'est une faute délibérée destinée à exercer un effet sur la phrase. Bon c'est vrai que c'est dit dans l'introduction mais de façon là encore assez difficile à comprendre pour le nais que je suis.
Enfin, quand on commence une explication par "L'anacoluthe selon Pierre Fontanier n'a plus cours aujourd'hui" c'est carrément du chinois pour le commun des mortels car avant même d'avoir défini ce qu'est une anacoluthe on dit déjà "qu'elle n'a plus court" fussent selon "Pierre Fontanier" que tout le monde n'est pas censé connaitre.
En résumé, que peut-on faire pour rendre la page compréhensible et donc accessible à tous ? Cordialement. Gerardgiraud (discuter) 26 avril 2020 à 14:15 (CEST)[répondre]
J'ajoute que dire "aujourd'hui" en citant Fontanier est un peu cavalier car c'est oublier de préciser que Fontanier disait ça dans les années... 1830 : un "aujourd'hui qui aujourd'hui est un hier, non ?".
Bon, depuis le 24 avril 2020 je modifie, complète, source et tente de clarifier la page. Mais tout le monde semble être ailleurs. No problem ! Gerardgiraud (discuter)
Aïe… Les explications ajoutées à l’exemple tiré des Plaideurs sont fausses. Remplacer « tel qui rit » par « tel celui qui rit » est un contresens : ce que Racine a écrit, c’est que quelqu’un qui rit le vendredi peut se retrouver à pleurer le dimanche : « tel » est ici un pronom indéfini (« Quelqu’un qui rit vendredi, dimanche pleurera »), et non un adjectif comme dans « tel celui qui rit ». D’ailleurs, si on ajoute « celui » comme cela a été fait, la phrase n’a plus ni queue ni tête, car « pleurera » se retrouve privé de son sujet (« Pareil à celui qui rit vendredi, dimanche pleurera » ?). Cependant, il me semble qu’il y a un problème plus profond dans ce passage de l’article (sans parler de l’ensemble) : dans ces deux vers, je ne vois aucune anacoluthe : quelqu’un peut-il me la montrer ?
N.B. 1. S’il s’agit d’anacoluthe selon la définition de Fontanier (« Elle consiste à sous-entendre, et toujours conformément à l’usage ou sans le blesser, le corrélatif, le compagnon d’un mot exprimé ; elle consiste, dis-je, à laisser seul un mot qui en réclame un autre pour compagnon »), quel est le compagnon sous-entendu ?
N.B. 2. J’ai trouvé un bouquin publié qui voit aussi une anacoluthe dans ces vers, mais il ne prend pas la peine de s’expliquer. — palpalpalpal (discuter) 4 juin 2020 à 21:18 (CEST)[répondre]

A propos d'anacoluthe[modifier le code]

Bonjour, Tu as participé à la discussion sur la page Anacoluthe jusqu'au 10 avril 2011. J'y ai vu tes critiques que je partage. J'ai donc tenté de compléter, remanier, sourcer la page ; d'y enlever un maximum de phrases ampoulées, pompeuses voire limite snobs. Il reste beaucoup de travail inédit (affirmations non sourcées). Bon, déjà si tu as un moment (et le courage) d'en faire une relecture je serais intéressé par tes remarques. Cordialement. Gerardgiraud (discuter) 29 avril 2020 à 17:40 (CEST)[répondre]

Une belle anacoluthe[modifier le code]

Une belle anacoluthe de journaliste, surtout quand on songe à la situation politique en 2021 :

« Vidé de sa substance, le Parti Socialiste a décidé de retirer ce texte. »

Évidemment, dans la phrase précédente on expliquait comment le texte avait été vidé de sa substance lors de sa discussion par les députés. [11 mars 2021 Flash d’info de 15h, France Inter]
Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 13 mars 2021 à 11:40 (CET)[répondre]

Autre perle, citée par Le Canard Enchaîné du 21 avril 2021 :
« Dévastée par un incendie il y a deux ans, Roselyne Bachelot annonce une réouverture de Notre-Dame de Paris en 2024. » Le Canard ajoute : «Son entourage confirme : la ministre a le feu sacré.» Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 2 mai 2021 à 17:47 (CEST)[répondre]
Autre anacoluthe parlante dans le documentaire terrible "Enfants de Daech, les damnés de la guerre", Mardi 18 Mai sur France 5 :
"Pour retrouver une place dans la société, elle [cette organisation] leur apporte un soutien juridique et psychologique." Évidemment, le téléspectateur avisé aura rectifié de lui-même ! : Il fallait entendre : "Afin que les enfants de Daech retrouvent une place dans la société, elle [cette organisation] leur apporte un soutien etc."
Autrement dit, et contrairement à ce que la bande son du documentaire précise, ce n'est pas l'organisation citée qui cherche à retrouver une place dans la société (ce qui pourrait s'entendre puisque beaucoup d'organisations trouvent effectivement une place dans la société).
Les journalistes, l'ai-je dit ?, pensent faire de la poésie lorsqu'il produisent ainsi des anacoluthes... Sacré poètes ! Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 19 mai 2021 à 18:49 (CEST)[répondre]
Autre preuve montrant les acrobaties de style (et de pensée) auxquelles les journalistes sont disposés pour attaquer leur phrase avec des éléments marquants :
"Canard Enchaîné du 2 juin 21 :
Pêché sur ladepechedumidi.fr (25/5) :
« Mort écrasé par une voiture projetée par un poids lourd, le routier dit s’être assoupi. » "
Bernard de Go Mars (discuter) 17 juin 2021 à 21:28 (CEST)[répondre]

Justification balise "référence nécessaire" pour le genre du mot anacoluthe[modifier le code]

Il faudrait à mon sens vérifier et sourcer le passage : « Ce terme devrait grammaticalement être masculin ; mais le féminin lui a été attribué, sans doute par contamination par les autres figures de style dont les noms sont majoritairement au féminin. » → Pourquoi le mot anacoluthe devrait-il être au masculin? Tous les mots gréco-latins neutres sont-ils bien toujours repris au masculin en français, du fait de l'absence du genre neutre dans notre langue? Et les noms de figures au féminin sont-ils bien majoritaires ? Je pense que tout ceci est vrai, et il ne faut surtout pas supprimer ce passage pour défaut de sourçage ; mais il serait bon de vérifier, d'expliciter et de sourcer ce passage si possible, je crois. À défaut de trouver une source, il faudra le garder même sans source à mon avis. Je vais en chercher. Mais qu'en pensez-vous ? --Laurent Glaviano (discuter) 27 mars 2021 à 17:13 (CET)[répondre]