Discussion:Ahmosé-Sipair

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La légende d'Iahmès Sapaïr[modifier le code]

La légende d'Iahmès Sapaïr, demeurée jusqu'ici incompréhensible, s'expliquerait fort bien si l'on admettait l'hypothèse de Gérard Gertoux : son père, Séquenenré Taa serait le Pharaon de l'Exode et son fils aîné, Iahmès Sapaïr ne serait autre que le fils aîné du Pharaon mort pendant la dixième plaie d’Égypte, et dont nous parle la Bible : "Au milieu de la nuit, Yahvé frappa tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, aussi bien le premier-né de Pharaon qui devait s'asseoir sur son trône, que le premier-né du captif dans la prison et tous les premiers-nés du bétail. Pharaon se leva pendant la nuit, ainsi que tous ses serviteurs et tous les égyptiens, et ce fut en Égypte une grande clameur car il n'y avait pas de maison où il n'y eût un mort." (Ex 12, 29-30). On imagine l'immense deuil et le chagrin de la cour royale. C'est sur ce jeune prince que reposaient tous les espoirs de la dynastie et ces attentes seront reportées sur son frère du même nom, Ahmosis Ier, considéré comme le fondateur de la XVIIIe dynastie. Sa mère Ahotep fut la régente d'Ahmosis Ier et c'est elle qui réunifia l’Égypte après la fin de la seconde Période Intermédiaire. On imagine quel soin elle dut prendre pour conserver le souvenir et le culte de son fils aîné, Iahmès Sapaïr, mort dans des circonstances aussi tragiques. Ce culte sera maintenu en Égypte pendant plus de 500 ans. Mais le judaïsme aussi, et le christianisme, gardent la mémoire de ce jeune prince, sans d'ailleurs connaître son nom.

La sortie d’Égypte, l'Exode, ne peut que se placer à la fin de la Seconde Période Intermédiaire, au moment de l'expulsion des Hyksos, les rois-bergers, ou sémites qui étaient originaires du Moyen-Orient et qui y sont retournés. Les historiens anciens, Manéthon, Diodore de Sicile, Srabon, Flavius Josèphe et même Tacite, en tombaient tous d'accord.