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Discussion:Afrique Asie

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Liens entre Afrique-Asie et l'ACTE de Ben Ali[modifier le code]

La phrase (non référencée) mentionnant les liens entre ce magazine (et son directeur de rédaction) et les services de ACTE de Ben Ali ayant été supprimée, je me permets d'insérer ici quelques extraits sourcés décrivant ces liens:

  • "Feuilles de chou et seconds couteaux. A cote des grands titres, une myriade de journaux plus ou moins confidentiels prêchaient la «bonne» parole. Le mensuel Afrique Asie, installé à Paris, faisait partie des journaux préférés de l'ATCE. L'agence en commandait de nombreux exemplaires: « On prenait plein d'abonnements d 'Afrique Asie, c’était distribué gratuitement dans les ministères. Mais franchement, personne ne le lisait ! » témoigne Ai'da Klibi, ancienne de l'ATCE devenue responsable du service de presse du Premier ministre tunisien après la révolution. Son patron Majed Nehmé était un habitue des manifestations officielles a Tunis. «L'ATCE financait 10 % de nos recettes publicitaires, soit 100'000 euros par an», admet Nehmé. Une manne à laquelle il faut ajouter 13'000 euros d'abonnements, et les fameux exemplaires gratuits sur Tunisair monnayés en billets d'avion. Autant dire que la couverture était des plus conciliantes. Le magazine a publie deux interviews lénifiantes de Ben Ali. En 2009, un numéro publié à l'occasion de l’élection présidentielle montre un Ben Ali souriant sur fond mauve (sa couleur fétiche). Le titre: «Tunisie, pourquoi ça marche» prend clairement parti. A l'occasion, Nehmé portait même la contradiction aux opposants lors des conférences de presse organisées à Paris, l'opposition n’était pas crédible», justifie toujours Nehmé. Son journal est une des victimes collatérales de la révolution : déjà mal en point avant le mois de Janvier, il a du réduire sa pagination de plusieurs dizaines de pages." Tunis Connection, Enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali, Lénaïg Bredoux et Mathieu Magnaudeix, Seuil, 2012, pages 171-172.
  • "La presse française a épinglé deux autres publications pour leur proximité indécente avec la dictature tunisienne au prétexte de «la lutte contre l’intégrisme», l’hebdomadaire Afrique Asie, dirigé par le dissident syrien Majed Nehmé et le groupe de presse «Jeune Afrique», propriété du tunisien Bachir Ben Yahmed". Les thuriféraires libanais de la dictature Ben Ali sur le grill tunisien, René Naba, https://nawaat.org/portail/2011/03/20/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien/
  • "Dans la liste des clients de l’ATCE, il convient de citer l’inévitable Afrique Asie légué par Simon Malley à un obscur journaliste d’origine syrienne, qui a fait payer, entre autres prouesses journalistiques, à ses clients tunisiens une campagne d’affichage, à Marseille, Lyon et Paris, avec la Une du numéro hors série du magazine consacré au président Ben Ali et titrée «Tunisie, pourquoi ça marche», en octobre 2009. Au sommaire de ce numéro de 106 pages tiré à 43.000 exemplaires, vantant «la stabilité politique et la paix sociale qui règne» en Tunisie, qui plus est à la veille des élections présidentielles et législatives, on peut lire les sujets suivants qui se passerait presque de commentaire: «Éditorial : Pourquoi ça marche; Diagnostic: Les recettes d‟un pays qui avance; Prospective: Les défis des prochaines années; Vie politique: En pleine mutation; Analyse: Une démocratie responsable et graduelle; Campagne: Un leader et trois challengers; Processus électoral: En toute transparence; Politique étrangère: Une diplomatie tranquille...» Interrogé par téléphone par le journal en ligne Mediapart sur le parti pris éditorial d’Afrique-Asie en faveur du régime dictatorial de Ben Ali et son silence sur la répression dont ce régimese rend coupable régulièrement, le directeur de la rédaction du magazine parisien, Majed Nehmé, a répondu sans ciller: «La Tunisie est un pays qui avance, et c‟est ce que nous voulons montrer. Si, de votre côté, vous voulez écrire des articles avec vos préjugés, c‟est votre problème... On ne peut pas non plus importer dans les pays arabes le même modèle démocratique que celui qui existe dans les pays occidentaux. La démocratie, oui – et d‟ailleurs la Tunisie est une démocratie, avec des élections. Mais le même modèle, non.» " Ben Ali le ripou, Aly Zmerly, 2011, pages 56-57.

Sans parler du commentaire mesuré du Livre noir qui a été supprimé. Je pense que c'est suffisamment notoire pour faire l'objet d'une mention, voire d'une section critique/controverse. A vrai dire, je n'ai pas trouvé de sources secondaires centrées sur ce magazine, et les seules mentions concernent précisément sa proximité avec le régime de Ben Ali.--Tiger Chair (discuter) 29 juin 2017 à 02:13 (CEST)[répondre]

Tiger Chair, désolé, j'ai l'impression qu'il y a de nombreuses sources secondaires indépendantes centrées sur cette revue, dont un nombre significatif d'articles du Monde qui sont tout à fait accessibles sur internet (il est vrai que ce quotidien a fait l'effort de numériser ses articles sur les années 1970, 1980 et 1990, ce qui n'est pas souvent le cas pour les autres journaux, mais l'accès à la totalité d'uun article nécessite d'être abonné bien souvent). J'ai inclus (avec la source indépendante adhoc) les remarques de Jean-Pierre Langellier sur le fait que le journal a « parfois versé dans l'aveuglement et le sectarisme » , et la phrase de Simon Malley, directeur de la revue, et militant aux idées affichées, disant « le magazine a paru épouser certaines causes de façon inconditionnelle ». Dans la période post-indépendance, ce magazine a soutenu "fortement" certains leaders (il n'y a pas que Ben Ali...). En sens inverse, il est probable qu'il était bien reçu et peut-être soutenu par ces mêmes leaders (mais certains sites internet font bien pire aujourd'hui....). La revue s'est montré aussi très opposée à d'autres leaders. J'ai analysé par Earwig's Copyvio Detector le contenu ainsi modifié, sur une éventuelle violation de droits, suite à ta remarque sur un copié/collé, vu dans l'historique de l'article. Sur ce contenu revu et prenant en compte une diversité de sources, Earwig's Copyvio Detector indique : Violation Unlikely. --HenriDavel (discuter) 1 juillet 2017 à 15:06 (CEST)[répondre]
Notification HenriDavel : Merci pour ton travail de réécriture de l'article et l'inclusion de sources secondaires, l'article a bien meilleure tenue maintenant. Je pense également que le bandeau d'admissibilité n'a plus raison d'être (je notifie jsute au passage Notification Durifon : qui l'avait inséré).
Je pense toutefois qu'il serait important de compléter l'article (par exemple à travers la création d'une section cirtique/controverse, ou alors en scindant temporellement l'article entre l'avant et l'après Malley). Au vu des sources, il semble indéniable que ce magazine n'est plus que l'ombre de ce qu'il était, et que cet ancien fer de lance de la presse tiers-mondiste (135'000 exemplaire dans les années 1980 alors qu'il était bi-mensuel!) ne fait aujourd'hui parler de lui que par ses accointances avec quelques dictatures peu recommandables pour lesquels il fait du publireportage. A en croire les sources récentes, ce magazine s'est tristement transformé d'outil de libération des peuples à celui de vitrine publicitaire pour les régimes répressifs qui financent désormais sa publication. Je pense qu'un complément, sourcé comme il se soit, sur les casseroles récentes de ce magazine est essentiel pour préserver la mémoire et l'oeuvre de Simon Malley.--Tiger Chair (discuter) 1 juillet 2017 à 17:30 (CEST)[répondre]
Dans ma recherche de sources, j'ai vu essentiellement des sources sur le magazine dans les années 1970 à 2000. Il est possible que ce magazine ait été plus important dans le passé. Sur un paragraphe controverses, je ne suis pas favorable à ces paragraphes quelque soit la page Wikipedia et son sujet : Wikipedia n'est pas là pour faire l'écho de controverses ponctuelles. D'ailleurs le titre de paragraphe "controverses" donne déjà une impression négative au lecteur sur ce qui va suivre. Si les critiques ne sont pas ponctuelles, et s'il y a des points de vues critiques sur un sujet dans la durée, qui soient issues d'une vrai réflexion et qui soient sourcés dans des médias de référence et indépendants, c'est dans le texte qu'il faut le mettre. Je n'aurai jamais mis par exemple le commentaire de Jean-Pierre Langellier (qui n'est pas tendre en parlant d'«aveuglement» et de +«sectarisme») dans un paragraphe controverses, d'autant que le directeur historique de la revue lui donne raison mais en assumant le caractère partisan du journal. --HenriDavel (discuter) 1 juillet 2017 à 18:17 (CEST)[répondre]
Qu'importe si cela doit être mis dans une section séparée ou dans l'historique, il n'en demeure pas moins que toutes les sources récentes (dix dernières années) sur ce magazine focalisent sur sa compromission avec le clan Ben Ali et ses difficultés financières. Avec le Livre Noir et les trois sources additionnelles mentionnées ci-dessus, cela fait déjà quatre. J'en ajoute une cinquième, de la plume de Pierre Puchot:
Cinq sources différentes entre 2009 et 2012, cela me semble suffisamment notoire. On y apprend aussi des informations factuelles sur le nombre de journalistes (6 salaries en 2009 lorsque le magazine est subsidié par Ben Ali, une très nette réduction par rapport aux 23 journalistes salariés à l'époque de Malley); je ne sais pas combien il en reste aujourd'hui. En dehors des articles sur les liens de Afrique Asie avec le clan Ben Ali, je n'ai pas trouvé d'autres sources centrées post-Malley sur ce magazine. Ce qui m'a amené sur cet article, ce sont les incroyables louanges publiées dans le magazine Afrique Asie au sujet de la chaîne russe RT: "En réalité, la grande qualité de RT chaîne TV, et sites en plusieurs langues, est de ne traiter que des faits avérés incontestables et vérifiables, il suffit d’aller sur le site pour le constater", alors que l'on sait le penchant pour le complotisme affiché par cette chaîne. Bonne soirée, --Tiger Chair (discuter) 1 juillet 2017 à 18:57 (CEST)[répondre]
Tiger Chair. Oui, plusieurs des sources "distinctes" que tu cites s'appuient en fait sur ce texte du blog de Pierre Puchot, réagissant en octobre 2009 au hors-série d'octobre 2009 consacré à Ben Ali, sous la direction de Majed Nehmé. L'article de Jean-Pierre Langellier s'intéresse par contre à la ligne éditoriale de la publication sur une durée de 30 ans, sous la direction de Simon Malley : il y a un peu plus de recul. Sur les chiffres de diffusion papier, attention au TI. D'une part, tu es dans une période où les diffusions papier de presse chutent : un journal comme Libération fait -20 % en diffusion dans les années 2010, de 2011 à 2015, en diffusion papier. Deuxièmement, il faut comparer : y a-t-il une revue tiers-mondiste qui s'est substituée à cette revue, ou est-on simplement en train de constater le retrait du courant d'idées tiers-mondisme au profit d'autres courants de pensée. Je ne suis pas un spécialiste, je poses des questions plus que je n’ai de certitude. De toute façon pour commenter dans Wikipedia la baisse de diffusion papier (et en conséquence la réduction de taille de l'équipe de rédaction : si le site internet est gratuit c'est la diffusion papier qui finance l'équipe de rédaction), j'ai besoin de sources secondaires indépendantes et de qualité sur l'analyse de ce phénomène. A plus, bonne soirée. --HenriDavel (discuter) 1 juillet 2017 à 20:10 (CEST)[répondre]
Non, si tu lis attentivement les sources que j'ai données, seul "Ben Ali le ripou" d'Aly Zmerly reprend Pierre Puchot. "Tunis Connection, Enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali de Lénaïg Bredoux et Mathieu Magnaudeix, Seuil, 2012, pages 171-172" ainsi que "Les thuriféraires libanais de la dictature Ben Ali sur le grill tunisien" de René Naba donnent des informations que l'on ne retrouve pas dans l'article de Pierre Puchot, et ne sont donc pas des reprises. Comme je n'ai pas lu le "Livre Noir", je ne peux me pronconcer sur la 5ème source. Il n'est pas question de faire un TI sur le pourquoi de la réduction des effectifs et du tirage, mais simplement de mentionner les effectifs journalistiques de ce magazine, s'ils sont connus: c'est tout de même une information importante de mentionner si cette publication compte 30 ou 3 journalistes dans ses rangs. Le court article de Jean-Pierre Langellier sur la période allant de 1969 à 1999 a toute sa raison d'être, tout comme les articles plus récents sur ce qu'est devenu ce magazine au cours des 10-15 dernières années. les sources sont plus que suffisantes pour cela.--Tiger Chair (discuter) 2 juillet 2017 à 00:27 (CEST)[répondre]