Discussion:Affaire Rachel

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Comment faire la part du « vrai » et du « faux » dans cet article ?[modifier le code]

En fait, tout d'abord, il faut savoir que dans le département de l'Isère comme dans la plupart des départements français, la vraie discrimination que vivent les personnes autistes, c'est le manque de places dans les écoles pour les enfants et les structures spécialisées pour les adultes (notamment les adultes dits "sévères"). Ensuite, il faut aussi savoir que derrière un simple article à priori anodin, on est capable de « guider » (fortuitement, bien sur) l'opinion en utilisant la plus grande encyclopédie en ligne du web mondial dont les sujets apparaissent très souvent en haut de page sur les principaux moteurs de recherche.

Vous venez donc de lire « l'affaire Rachel » sur Wikipédia : « Rachel contre le département de l'Isère », une simple maman contre toute une administration départementale

Dés le début, je m'étonne tout de même un peu, car, deux ans auparavant, un simple citoyen avait dénoncé la vision très archaïque et simpliste de l'autisme par l'ancien Président du Conseil Général de l'Isère (donc en 2013)[1]. A l'époque, personne n'avait suivi (ou si peu) et on peut surtout retenir qu'il n'y avait eu aucun dépôt de plainte, pas même par ceux qui ont, moins de deux ans plus tard, lancé et amplifié cette fameuse « affaire Rachel » dont on vient de créer l'article sur Wikipedia. Au contraire, ils avaient curieusement fait « profil bas ».

L'année 2015, serait elle l'année du réveil des associations de défense des personnes autistes dans le département de l'Isère ou se serait il passé autre chose cette année là ? Pourquoi dénonce-t-on donc si soudainement cette grande institution départementale qui semblait ne pas pouvoir être contredite les années précédentes ? Je me pose sincèrement la question et j'invite les lecteurs de mes propos à se poser les mêmes questions.

Alors de quoi doit on parler ? De la situation de dizaines de milliers d'autistes sévères, adultes et enfants sans prise en charge adaptée pour des raisons budgétaires ou bien du problème d'une famille (enfin d'une mère) pour laquelle la Justice française et les institutions françaises ne sembleraient plus être dignes de confiance [2]..? Oui, vraiment, de quoi doit on parler ? De ces mêmes associations et des centres de ressources autisme qui d'un côté seraient les grands défendeurs de la cause de l'autisme ou de ces mêmes associations et ces mêmes centres de ressource autisme qui ne bougent pas d'un cil lorsque des familles d'autistes sévères crient à l'injustice et à l'oubli en subissant la présence de leurs enfants à domicile sans véritables prise en charge décentes ?

Ah, c'est vrai qu'elles n'ont pas tout à fait tort de choisir un cas plutôt que des milliers d'autres. Défendre un autiste arriéré, gesticulant, voire quelquefois tout baveux, ce n'est pas très médiatique (c'est vrai que les traitements chimiques, c'est malheureusement le seul recours des familles oubliées et restées seules dans leurs coins). Par contre, une maman dont on ignore en fait, à peu près tout (même son nom), mais avec des enfants forcément « tout mignon » pris dans les mailles de l'aide sociale à l'enfance qui ne peut être qu'une institution incompétente, abusive, voire horrible et sinistre... c'est tellement plus « vendeur » !

N'oublions surtout pas que les professionnels salariés de la protection de l’enfance (ASE) sont dans l’obligation de se taire pour tout ce qui concerne une telle affaire. Il s'agit du fameux secret professionnel et du devoir de réserve. Le simple fait de s’exprimer sur ce sujet de leurs parts et donc de vouloir contredire par voie de presse ou ailleurs certaines attaques leur ferait courir le risque de s’exposer à des sanctions pénales extrêmement lourdes. Il est donc assez facile de s’attaquer à ceux qui ne peuvent pas répondre pour apporter une simple contradiction, alors faites tourner les rotatives, afficher les slogans et accumuler les discours et autres articles souvent haineux, c'est non seulement « vendeur », mais, en plus, facile et sans grand risque... mais bon je demande à tous les lecteurs de cet article de faire la part du vrai et du faux en s'informant sérieusement.--79.82.254.244 (discuter) 17 décembre 2016 à 22:25 (CET)[répondre]
EDIT :En fait il s'agit de moi, Jean-Paul Corlin (plus de raison de se cacher)--JPC des questions ? 4 décembre 2019 à 17:39 (CET).[répondre]

Très intéressant. On va parler factuellement de l'article sur le Syndrome de Münchhausen par procuration un peu plus loin, si vous le voulez bien. -- Tsaag Valren () 17 décembre 2016 à 23:07 (CET)[répondre]
Mais faites ce que vous voulez, Tsaag Valren, vous savez très bien, pour vous l'avoir écrit par ailleurs, que vous allez vous attaquer à un homme fragile à tout point de vue, fatigué et malade, sous traitement, qui de plus, à la charge de son fils adulte autiste sévère chez lui et que vous êtes selon certains messages de wikipédiens une grande intervenante qui possède à son actif plusieurs articles dits « de qualité » (ce qui est certainement vrai mais dont le but n'est pas si désintéressé car il s'agit de défendre la cause d'une communauté et une certaine vision d'une cause).
Personnellement, dans cette histoire, je suis neutre, mais vigilant et je vois ce qui ne va pas : la justice est quelquefois plus qu'aveugle, la psychanalyse souvent plus qu'impuissante et la prise en charge des personnes autistes en France largement plus que perfectible, mais il n'empêche pas, non plus, que des autistes d'asperger et de haut niveau n'ont pas à représenter l'ensemble des autistes (et encore moins à "y avoir vocation"), qu'il vaut mieux toujours, en matière de protection de l'enfance, appliquer le principe de précaution et qu'on ne va pas chercher des références à la psychanalyse quand elle vous « arrange ». Voila c'est tout, c'est simple et sans méchanceté car je n'ai strictement aucun compte à régler. --79.82.254.244 (discuter) 18 décembre 2016 à 09:23 (CET)[répondre]
EDIT :En fait il s'agit de moi, Jean-Paul Corlin (plus de raison de se cacher)--JPC des questions ? 4 décembre 2019 à 17:39 (CET).[répondre]
Vous mélangez tout. Je vise la façon dont l'article du SMPP est rédigé, en ignorant une partie des sources disponibles (étonnamment, celles qui pourraient remettre en question le jugement de l'affaire Rachel), et en présentant ce concept de SMPP comme un diagnostic valable défini par Roy Meadow dès l'introduction de l'article. Cette vision des choses est loin, très loin de faire l'unanimité (la comparaison avec l'article équivalent anglais est... très intéressante). Je ne vise pas votre personne. Quant à votre avis selon lequel je défend « la cause d'une communauté », ce n'est que « votre » avis. Je vous déconseille de faire publiquement appel à cet argument pour tenter de me discréditer, si vous ne souhaitez pas en retour que soient évoqués publiquement votre lien personnel avec l'affaire Rachel et vos contributions à l'article Syndrome de Münchhausen par procuration. -- Tsaag Valren () 18 décembre 2016 à 11:28 (CET)[répondre]
Je ne mélange rien du tout, du moins d'un point de vue objectif... Je n'ai jamais eu la prétention de tout connaître et de tout comprendre, mais je ne suis pas non plus un porteur de drapeau où le défenseur d'une cause quelconque, ce qui serait tout autant présomptueux que déplacé dans un projet comme Wikipedia.
Le SMPP est un fait médical, reconnu dans la Classification internationale des maladies et repose sur un diagnostic notamment établi par de nombreux médecins urgentistes sur de nombreux enfants en France et ailleurs. Par contre, il est évident que certains défenseurs de la cause des enfants (magistrats et services sociaux) ne doivent utiliser ce diagnostic qu'avec circonspection, vérifier et peut-être revérifier la réalité du diagnostic et pas forcément en faire une explication à tous les phénomènes de maltraitance qu'on entend évoquer ici et là. A ce sujet, je n'ai jamais eu, non plus, la prétention d'être médecin, psychologue ou éducateur, voire d'être un spécialiste de la question et je pense que les contributeurs qui participent à des articles sur des sujets aussi complexes que la trisomie 21, la schizophrénie, la sclérose en plaques, l'autisme, le syndrome de Rett, ou l'épilepsie sur Wikipedia ne doivent pas avoir, non plus, la prétention d'être de grands savants en matière médicale. Ce sont de simples contributeurs comme vous et moi.
Vous n'arrêtez pas de me menacer de révéler un quelconque « lien » avec l'affaire Rachel, ce qui est stupide puisque je ne suis qu'un simple auxiliaire comptable à temps partiel et qu'à nul moment, même si j'ai travaillé (actuellement éloigné) dans le secteur de la protection de l'enfance, je n'ai jamais eu accès une seule seconde au dossier qui ne me concernait pas... et les seuls faits que je suis réellement capable d'évoquer ici , c'est ma connaissance de cette affaire grâce au Dauphiné libéré et ma rencontre ainsi que ma discussion avec les protagonistes associatifs de cette affaire en qualité d'ancien président d'une association de défense de parents d'enfants autistes en Isère. Celle-ci, d'ailleurs, avec d'autres, défend aujourd'hui la cause de cette mère (c'est leur droit), alors que je ne me suis jamais caché, dés le début, de ma très grande circonspection dans cette histoire et que je me suis, par voie de conséquence, éloigné de tout ce petit monde, microcosme qui par son intransigeance a fini par rendre les parents d'enfants dits autistes insupportables et infréquentables au niveau institutionnel.
Personnellement, je n'ai jamais dit que cette maman était une mauvaise mère (comment le pourrais je et si je le pouvais, pourquoi le ferais je ?), mais je ne dis pas non plus (comme certains) que le diagnostic de SMPP ne serait qu'une pure invention pour nuire à aux mères d'enfants dits autistes. Être objectif, c'est cela (enfin je pense).
En conclusion, si l'affaire Rachel mérite d'être évoquée dans un sous-chapitre d'un article plus large sur la question, elle n'a, à mes yeux, rien d'un véritable sujet véritablement « encyclopédique » et la création d'un tel article, ici, surtout dans son aspect actuel, reste sujet à caution car il est porteur d'une vision pas bien objective d'un événement (comment l'être d'ailleurs, car ce n'est tout de même pas bien facile à évaluer ?) et qui, judiciairement, n'a même pas encore connu son dénouement. Voila, c'est tout, j'arrête, je suis fatigué de tout cela. --79.82.254.244 (discuter) 18 décembre 2016 à 12:52 (CET)[répondre]
EDIT :En fait il s'agit de moi, Jean-Paul Corlin (plus de raison de se cacher)--JPC des questions ? 4 décembre 2019 à 17:39 (CET).[répondre]
Si vous estimez que l'article n'est pas admissible, rien n'empêche de lancer une procédure de suppression. Pour ma part, je me suis basée sur l'existence de nombreuses sources de presse nationales et d'un article académique (en bas, dans la biblio) centré sur cette affaire pour définir l'admissibilité. -- Tsaag Valren () 18 décembre 2016 à 14:40 (CET)[répondre]
Ce qui fait avec ma différence avec vous, Tsaag Valren, c'est que je ne suis opportunément procédurier. Si vous avez cru bon de créer cet article, ce n'est pas moi qui vais jouer les trouble-fêtes. Je reste simplement dans le doute de la nature encyclopédique d'un tel article et dans le sentiment que ce texte ne donne qu'un point de vue avec des sources « bien choisies » en instrumentalisant Wikipedia dont ce n'est pas la fonction. Mais, après tout c'est votre problème (de conscience), pas le mien, car, à ce niveau là, je n'ai rien à me reprocher. C'est tout --79.82.254.244 (discuter) 18 décembre 2016 à 16:18 (CET)[répondre]
EDIT :En fait il s'agit de moi, Jean-Paul Corlin (plus de raison de se cacher)--JPC des questions ? 4 décembre 2019 à 17:39 (CET).[répondre]

Lacunes importantes - erreurs - problème mal posé[modifier le code]

La première critique qu'on peut faire à cet article, c'est que le problème est mal posé :

La seule question importante est la suivante : cette femme est-elle en capacité d'assumer ses enfants sans les mettre en danger psychologique grave ? Finalement la discussion entre autisme ou syndrome de Munschausen par procuration n'est que d'un intérêt théorique entre professionnels. Seul le bien être psychologique des enfants compte (ou au minimum leur mieux être). Si ces enfants sont autistes, le problème se trouve renforcé : quelle femme pourrait être en mesure d'assumer seule trois enfants dont deux seraient autistes, et le troisième hyperactif ? Il me semble que c'est juste impossible, pour toute femme, à moins qu'elle ne possède des qualités exceptionnelles.

Une autre question importante serait de savoir si les enfants vont mieux, ou plus mal depuis leur placement, mais on n'en sait rien.

Ceci amène le second problème : nulle part il n'est question du père. Que pense-t-il de tout cela ? A-t-il son mot à dire ? Pourquoi ne donne-t-on pas son point de vue ?
Un autre point problématique est qu'on accuse la psychanalyse : mais la psychiatre experte (c'est une des erreurs de cet article) n'est nullement psychanalyste ! (ni lacanienne, ni freudienne, ni d'une autre école). La référence qui tient lieu de preuve de votre article, est un article de Flore Thomasset dans le journal La Croix. Il serait préférable de trouver une inscription dans un annuaire de psychanalystes lacaniens, mais il n'y en a pas, et pour cause ! On pourrait aussi le lui demander, elle le dirait probablement sans mystère.

Comment imaginer que les personnes de l'Aide Sociale à l'Enfance, deux juges, plusieurs experts soient tous des personnes asservies aux théories psychanalytiques ? C'est impensable. Les juges ne sont pas psychanalystes, la psychiatre experte non plus, alors qui le serait ? Il est fort probable que les juges disposent de renseignements qui ne sont pas écrits dans cet article pour décider par deux fois, de placer ces enfants en famille d'accueil. Cet article représente le point de vue d'une seule des parties en cause, les autres étant muselées par le secret professionnel. Il est donc trop incomplet pour qu'on se fasse une idée sereine de l'ensemble de la situation.On nous prend à partie sur des éléments partiels et partiaux.