Der Opernball

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Der Opernball
Genre Opérette
Nbre d'actes 3
Musique Richard Heuberger
Livret Victor Léon
Heinrich von Waldberg
Langue
originale
Allemand
Sources
littéraires
Les Dominos roses d'Alfred Delacour et Alfred Hennequin
Durée (approx.) 2 heures 15 minutes
Dates de
composition
1897
Création 5 janvier 1898
Theater an der Wien, Vienne

Personnages

  • Théophile Beaubuisson, rentier (basse)
  • Madame Palmyra Beaubuisson, sa femme alto)
  • Henri, cadet de la Marine, leur neveu (ténor ou mezzosoprano)
  • Paul Aubier (ténor)
  • Angèle, sa femme et nièce de Madame Beaubuisson (soprano)
  • Georges Duménil (ténor-bouffon)
  • Marguerite Duménil, sa femme (soprano)
  • Hortense, femme de chambre des Duménil (soubrette)
  • Féodora, une chansonnière (soprano)
  • Philippe, maître d'hôtel dans le foyer de l'opéra (ténor)
  • Jean, un serveur
  • Germain, un serveur

Der Opernball (en français Le Bal de l'Opéra) est une opérette de Richard Heuberger sur un livret de Victor Léon et Heinrich von Waldberg, créée en 1898 au Theater an der Wien.

Argument[modifier | modifier le code]

Acte I[modifier | modifier le code]

À Paris pendant le carnaval, Paul Aubier et sa femme Angèle rendent visite à Georges et Marguerite Duménil. Marguerite, sceptique quant à la fidélité conjugale, persuade la crédule Angèle de mettre les deux maris à l'épreuve. En son nom, la bonne Hortense écrit deux lettres identiques invitant Paul et Georges à rencontrer une noble dame au bal de l'opéra. Leur plaque d'immatriculation est un domino rose. Hortense écrit secrètement une troisième lettre à Henri, car elle aussi veut apparaître avec un domino rose.

Acte II[modifier | modifier le code]

Dans la foule des masques au bal de l'opéra, tous les participants apparaissent peu à peu. Le vieux Beaubuisson est accompagné de la chanteuse Féodara, Henri trouve le domino rose qu'il cherche chez Hortense, Georges chez Angèle, Paul chez Marguerite. Georges et Paul espèrent en avoir pour leur argent dans les séparées, mais les dames et les garçons ont convenus d'un coup de cloche, le coup de cloche est censé servir de prétexte pour faire sortir les fougueux amoureux. C'est ce qui arrive, et les déçus Paul et Georges sont encore plus surpris.

La confusion augmente lorsque Georges et Paul pensent tous deux reconnaître Hortense comme leurs dominos roses respectifs. Georges brûle accidentellement son domino avec sa cigarette en s'embrassant, et Paul déchire avec zèle son manteau. Marguerite et Angèle, qui ignorent tout de la présence d'Hortense, se soupçonnent mutuellement qu'ils ont courtisé cette femme. Après tout, les messieurs restent entre eux sans dominos roses.

Acte III[modifier | modifier le code]

De retour chez lui, Georges découvre par hasard le papier à lettres sur lequel était écrite l'invitation au bal de l'opéra et perçoit la ruse des femmes. Il y a de violentes accusations mutuelles, à l'apogée desquelles Georges et Paul veulent se battre en duel. Enfin, les deux épouses peuvent prouver avec leurs costumes aux dominos intacts qu'elles ne sont pas allées trop loin. Au lieu de cela, Henri révèle la troisième lettre d'invitation et Hortense est exposée comme son auteur.

Adaptation[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Louis Oster, Jean Vermeil, Guide raisonné et déraisonnable de l'opérette et de la comédie musicale, Fayard, , 720 p. (ISBN 9782213645254, lire en ligne)

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]