David Silveti
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David Silveti
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| Présentation | |
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| Nom de naissance | David Silveti Barry |
| Apodo | David Silveti |
| Naissance | Mexico |
| Décès | (à 48 ans) |
| Nationalité | Mexicain |
| Carrière | |
| Alternative | 20 novembre 1977 à Irapuato, (Mexique, État de Guanajuato) Parrain Curro Rivera, témoin, Manolo Arruza |
| Confirmation d'alternative | 7 janvier 1979 à Mexico Parrain Manolo Martínez, témoin Eloy Cavazos 24 mai 1987 à Madrid Parrain Nimeño II, témoin, Tomás Campuzano |
| Fin de carrière | 27 juillet 2002 à Santiago de Querétaro, Mexique |
| Entourage familial | |
| Famille | Grand-père : Juan Silveti Mañón matador, père : Juan Silveti Reinoso,(matador), frère : Alejandro Silveti (matador), fils : Diego Silveti (matador) |
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David Silveti Barry plus connu sous le nom de David Silveti, né le à Mexico, Mexique, mort le à Salamanca (Mexique, État de Guanajuato), est un matador mexicain.
Présentation[modifier | modifier le code]
Avec un grand-père et un père tous deux matadors, il est issu d'une grande dynastie de toreros mexicains qui compte aussi son frère cadet Alejandro Silveti. David Silveti fait partie de ces matadors qui ont poursuivi des études supérieures tout en pratiquant le toreo, comme l'avait fait son parrain Manolo Martínez[1].
Star dans son pays, admiré de l'autre côté de l'Atlantique aussi bien au Mexique[2] que par les aficionados yankees[3],[4], il n'a pas eu en Europe le succès qu'il aurait pu avoir, sans doute parce qu'il s'est absenté du ruedo peu après sa confirmation d'alternative à Madrid, à cause des nombreuses interventions chirurgicales qu'il a dû subir[5].
Carrière[modifier | modifier le code]
À l'âge de 12 ans il commence une carrière de becerriste et il se présente pour la première fois en public à San Luis Potosí le [1].
Après ses débuts en novillada piquée à Progreso le , il renonce à ses études universitaires. Il se présente ensuite dans la Monumental Plaza de toros México le et pendant tout cette année 1977, il est un novillero apprécié aussi bien à la Real Maestranza de Séville que dans les arènes de Las Ventas à Madrid.
Il prend son alternative à Irapuato (Mexique, État de Guanajuato) le 20 novembre 1977 avec pour parrain Curro Rivera et pour témoin, Manolo Arruza, face au taureauCatrín de Mariano Ramirez. Il confirme son alternative à Mexico le avec pour parrain Manolo Martínez et pour témoin Eloy Cavazos devant le taureau Camarada de la ganadería Mimihuapán.
À Madrid, il confirme son alternative le 24 mai 1987 avec pour parrain Nimeño II et pour témoin Tomás Campuzano devant le taureau Huidizo (539 kg) issu de l'élevage mexicain San Mateo[5].
Mais, lors de sa confirmation d'alternative à Mexico, une blessure au genou a sérieusement endommagé ses ligaments, ce qui l'oblige à de multiples opérations. Après un dernier retour dans le ruedo en 2002 à San Miguel de Allende où il reçoit une blessure qui le handicape gravement, David Silveti se retire définitivement, mais il se suicide l'année suivante d'une balle de pistolet. Selon Lynn Sherwood, il aurait déclaré, après une prestation dont il n'était pas satisfait au cours d'une de ses dernières corridas : « Si je dois continuer à toréer aussi mal, je me tire une balle ».
Le style[modifier | modifier le code]
Sa carrière est celle d'un torero courageux et stylé, mais c'est aussi une suite de terribles blessures, alternant avec des triomphes. Il savait faire preuve de témérité sans être pour autant tremendiste. Il avait l'art de la lenteur[6].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
- biographie de David Silveti sur portaltaurino
Notes et références[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- un requiem dédié à David Silveti
- hommage au "Rey David" par Lynn Sherwood
- mort de David Silveti sur le Los Angeles Times
