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Critola

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Critola
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Titre de noblesse
Princesse
Biographie
Nom dans la langue maternelle
ΚρίτολαVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Père
Fratrie
Conjoint
Enfant

Critola (en grec ancien Κρίτολα) était une noble cyrénéenne et membre de la dynastie des Battiades.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les sources littéraires en disent peu sur Critola. Selon Plutarque, l'unique source antique à son sujet, Critola était la sœur de Battos II, roi de Cyrène. Réputée pour sa grande dignité, elle était très respectée de tous les citoyens de Cyrène[1].

Si Critola assista au renversement d'Arcésilas II par Léarkhos, il ne semble pas qu'elle chercha à s'opposer à lui : dans le récit de Plutarque, seuls les enfants de Critola, Eryxô et Polyarchus, complotèrent pour éliminer l'usurpateur[2]. Léarkhos assassiné, le petit-fils de Critola, Battos III, fut proclamé roi. Cependant, des soldats égyptiens stationnés à Cyrène informèrent Ahmôsis II de la mort de Léarkhos. Le Pharaon, furieux, prépara une expédition punitive contre la cité. C'est ici que fait irruption sur la scène politique le personnage de Critola. Malgré son grand âge[3], mais jouissant d'une grande considération en tant que sœur de Battos II, elle accompagna l'ambassade d'Eryxô et de Polyarchus auprès du Pharaon pour faire approuver leur conduite[4]. La mission diplomatique fut couronnée de succès, notamment en raison de la sagesse et du courage d'Eryxô[1] : les membres de l'ambassade retournèrent à Cyrène comblés d'honneurs et de présents[5].

Famille[modifier | modifier le code]

Mariage et enfants[modifier | modifier le code]

De son mariage avec un membre de l'aristocratie de Cyrène naissent :

Critola était la tante paternelle et la belle-mère du roi de Cyrène Arcésilas II.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En plus de Polyarchus, deux autres frères d'Eryxô participent à l'assassinat de Léarkhos, mais l'historien ne mentionne pas leurs noms (Plutarque, Œuvres morales, 261b).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Plutarque, Œuvres morales, 261d.
  2. Plutarque, Œuvres morales, 261b.
  3. Plutarque, Œuvres morales, 261c.
  4. Schmitt Pantel et Sebillotte Cuchet 2015, paragraphe 51.
  5. Dobias-Lalou 2012, paragraphe 11.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources antiques[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Chamoux, Cyrène sous la monarchie des Battiades, Paris, Éditions de Boccard, , 420 p. (lire en ligne)
  • Catherine Dobias-Lalou, « Figures féminines en Libye antique - Première partie : Destins de reines en Cyrénaïque, de Phronimè à Bérénice II », Connaissance Hellénique, no 133,‎ , article no 6 (lire en ligne, consulté le ).
  • Pauline Schmitt Pantel et Violaine Sebillotte Cuchet, « Mères et politique dans les Histoires d'Hérodote et dans les Vies et les Moralia de Plutarque : pistes de recherche », Cahiers « Mondes anciens », vol. 6,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]