Coulonges-Cohan

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Coulonges-Cohan
Coulonges-Cohan
L'église de Cohan.
Blason de Coulonges-Cohan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Château-Thierry
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry
Maire
Mandat
Véronique Stragier
2020-2026
Code postal 02130
Code commune 02220
Démographie
Gentilé Coulongeois(es)
Population
municipale
442 hab. (2021 en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 12′ 06″ nord, 3° 38′ 14″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 238 m
Superficie 28,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fère-en-Tardenois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Coulonges-Cohan
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Coulonges-Cohan
Liens
Site web Coulongescohan.free.fr

Coulonges-Cohan est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La rue principale.

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Cohan, Chamery au sud-ouest, Villome, Party.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coulonges-Cohan est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,5 %), forêts (20,2 %), prairies (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (0,9 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Coulonges est attesté sous les formes Colungie (1153) ; Colunges (1219) ; Colonge (1219) ; Colonges (1234) ; Colunge (1239) ; Coulongez (1264) ; Coulongie (1315) ; Coulonges-en-Tardenois (1359) ; Coullonges (1405) ; Coulonge (1514) ; Coullonge (1660)[13].
Du bas latin colonica « ferme confiée à un colonus, un fermier perpétuel et héréditaire, attaché au sol, mais homme libre » ; le -s est adventice[14].
Des colonicæ sont apparues dès le VIIIe siècle.

Cohan est attesté sous les formes Corhaon (XIIe siècle) ; grangia de Cohaum (1174) ; Cohaom (1203) ; Couhaun (1214) ; Terra de Couhaon (1224) ; Terra de Cohaon (1264) ; Terra de Couhan ; Ville de Coulham (1384) ; Chouhan (1395) ; Couham (1475)[15].
Ce toponyme provient de l'agglutination du bas latin cortem et du nom de personne francique hago qui signifie : « le domaine de hago (le combattant) » .

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1971, les deux communes de Coulonges-en-Tardenois et de Cohan (02203) ont fusionné pour constituer administrativement Coulonges-Cohan.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Coulonges-Cohan est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[17]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fère-en-Tardenois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[17], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2020 Danièle Servas-Leneveu DVD Retraitée
Réélu pour le mandat 2014-2020[19],[20]
mai 2020 En cours
(au 12 juillet 2020)
Véronique Stragier    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Actuelle[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 442 habitants[Note 3], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
423442469531637673674675681
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
636659674608582571556562525
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
529533561473499456463469460
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
397335367389384370419426429
2017 2021 - - - - - - -
436442-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avant la fusion[modifier | modifier le code]

Coulonges-en-Tardenois[modifier | modifier le code]

Avant la fusion en 1971 avec Cohan, l'évolution démographique de Coulonges-en-Tardenois était :

Évolution démographique de Coulonges-en-Tardenois
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
423442469531637673674675681
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
636659674608582571556562525
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
529533561473499456463469460
1962 1968 - - - - - - -
397335-------
À partir de 1962 : Population sans doubles comptes; À partir de 2006 : Population municipale.
(Sources : INSEE et Cassini[23])
Cohan[modifier | modifier le code]

Avant la fusion en 1971 avec Coulonges-en-Tardenois, l'évolution démographique de Cohan était :

Évolution démographique de Cohan
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
253259238251238226225189204
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
185186180177163161147147131
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12113110611311110910311992
1962 1968 - - - - - - -
8388-------
À partir de 1962 : Population sans doubles comptes; À partir de 2006 : Population municipale.
(Sources : INSEE et Cassini[25])

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument à Quentin Roosevelt[modifier | modifier le code]

Fontaine-monument à Quentin Roosevelt.
  • Monument à Quentin Roosevelt au hameau de Chamery :
    monument commémoratif du lieutenant Quentin Roosevelt, tué en combat aérien le 14 juillet 1918, fils de l'ancien président Theodore Roosevelt.
    Celui-ci, sur son lit de mort, exprima le désir que la valeur du prix Nobel, reçu en 1906, serve à l'érection d'un monument à la mémoire de son fils. Le sculpteur Paul Philippe Cret fut choisi par Edith Roosevelt qui souhaita que le monument fut aussi d'utilité publique. L'ancien abreuvoir fut alors transformé en fontaine publique où une inscription et des cartouches allégoriques évoquent Quentin Roosevelt.

Église Saint-Rufin-et-Saint-Valère de Coulonges[26][modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Jean-Baptiste de Cohan[27].
La mairie de Coulonges (dont la toiture est en réfection en octobre 2009) est caractérisée principalement par son pignon surmonté d'une sirène et dans lequel se trouve l'entrée protégée par un porche.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Lavoir à la fable Le Chêne et le roseau.
  • École (ancienne mairie)
    Construite à l'angle de la rue menant vers le hameau de Cohan (ancienne commune) et de celle en direction de l'église, elle a son entrée en pignon et non en façade. Deux dates (1918-1925) sont gravées entre la sirène à dix pavillons surmontant ce pignon et un blason à l'apparence de fronton au-dessus du cartouche dans lequel on lit « Mairie ». Un porche protège la porte dont le haut des 2 battants vitrés est décoré des initiales « RF » (République française) en fer forgé.
  • Monuments aux morts de Coulonges[28] et de Cohan[29], sur lesquels sont inscrits 36 et 3 noms.
  • Ancien four du château de Rognac[30].
  • Les lavoirs.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Quentin Roosevelt (19 novembre 1897 – 14 juillet 1918) était un militaire américain qui combattit durant la Première Guerre mondiale ; fils du président des États-Unis Theodore Roosevelt (1858 - 1919) et lointain cousin du président Franklin Delano Roosevelt (1882 - 1945), Quentin servit comme aviateur dans l'US Army. Il mourut abattu au-dessus de Chamery.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Coulonges-Cohan Blason
D'azur aux trois fusées d'or accolées en fasce[31].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Coulonges-Cohan et Chambrecy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 79.
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 395.
  15. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 72.
  16. « communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  17. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Coulonges-Cohan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  19. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  20. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cohan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  26. « L'église de Coulonges », notice no PA00115624, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « L'église de Cohan », notice no PA00115623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. memorialgenweb.org Coulonges-en-Tardenois : monument aux morts
  29. memorialgenweb.org Cohan : monument aux morts
  30. « L'ancien four banal du château de Rognac », notice no PA00115622, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. « 02220 Coulonges-Cohan (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).