Claude Quivoron

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Claude Quivoron
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Biographie
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Claude Yves Pierre Quivoron
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Distinctions

Claude Yves Pierre Quivoron est un chimiste français né le à Paris 6e et mort le au Kremlin-Bicêtre[1],[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Claude Quivoron est ingénieur[4] diplômé de la 74e promotion de l'ESPCI (1959[5]).

Il a été l'élève de Georges Champetier et de Jean Néel. Son domaine de recherche concernait la physico-chimie des polysaccharides et des polymères hydrophiles[6],[7],[8].

Après la soutenance d'une thèse de doctorat en sciences physiques à la Faculté des sciences de Paris en 1965, il a été professeur à l'UPMC et à l'École nationale supérieure de chimie de Paris, puis il a été le directeur de cette école de 1987 à 1992[9],[10].

Il a enseigné la physico-chimie des polymères en maîtrise, en DEA et à l'École. Il a développé ce domaine de la physico-chimie macromoléculaire au sein de l'unité de recherche associée 278 (UPMC/ESPCI). Il a été pendant plusieurs années le codirecteur de cette unité de recherche.

Il a aussi été président de section au CNRS, chargé de mission au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, puis membre de conseils et de comités divers et directeur des relations européennes de l'Université Pierre-et-Marie-Curie[11],[12],[13]. Il a été membre du conseil provisoire de l'École supérieure de plasturgie[14].

Claude Quivoron a travaillé à un procédé de séparation des isomères optiques par chromatographie avec Roland Audebert et Bernard Lefebvre[15].

Il est décédé le 14 septembre 2014 au Kremlin-Bicêtre.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Fils de Gustave Quivoron et de Pierrette Oms, Claude Quivoron a épousé Nicole Bernardeau en 1959. Ils ont eu un fils, François[16].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Étude, par spectroscopie infrarouge, du pouvoir accepteur de proton de quelques acétals et des liaisons hydrogène intramoléculaires dans quelques acétal-alcools : applications aux structures secondaires des principaux polyglucosides non ramifiés, l'amylose et la cellulose, thèse de doctorat en sciences physiques, Université de Paris, Gap, Imprimerie Louis-Jean, 1965[18].
  • Structure secondaire des polysaccharides, avec Jean Néel, Journal de chimie physique, 1966.
    • I. Étude, par spectroscopie infrarouge, du caractère accepteur de proton des atomes d’oxygène présents dans une fonction acétal
    • II. Étude, par spectroscopie infrarouge, des liaisons hydrogène intramoléculaires dans quelques acétal-alcools[19]
    • III. Au sujet des interactions intramoléculaires capables de jouer un rôle directeur ou stabilisateur dans la formation des structures secondaires des polyglucosides[20]
  • Étude comparée, par spectroscopie infrarouge, du caractère accepteur de proton d’amides et de polyamides N,N-disubstitués, avec Marie-Hélène Baron, Jacqueline de Villepin et Marie-Louise Josien, Journal de chimie physique, 1970[21].
  • Molécules modèles des motifs des poly-1,4-glucosides. II. Etude, par spectroscopie infrarouge, des conformations chélatées des diastéréoisomères modèles et discussion dans le cadre des chélations glucosidiques, avec Françoise Lafuma, Laboratoire de physico-chimie macromoléculaire, UPMC, ESPCI, 1977[22].
  • Thermodynamique et équilibres chimiques : cours et exercices résolus, par Alain Gruger, préface par Claude Quivoron, Paris, Dunod, 1997[23].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Décès de Claude Quivoron, par Jean-Pierre Vairon, Fondation Sorbonne Université, 14 septembre 2014.
  3. Nécrologie de Claude Quivoron dans Chimie Paris, Numéro 347, Décembre 2014.
  4. Evolution de la formation des ingénieurs chimistes et rôle de la recherche, par Claude Quivoron, Culture technique numéro 23, 1991, sur Les classiques des sciences sociales.
  5. Claude Quivoron, sur le site de l'ESPCI.
  6. Claude Quivoron, sur theses.fr.
  7. Le spectromètre infrarouge, instrument d’identification des structures moléculaires, par Claude Quivoron, Science, Progrès, La Nature, numéro 3363, juillet 1965, sur Gloubik Sciences.
  8. Une nouvelle classe de catalyseurs : les polymères organiques synthétiques, par Claude Quivoron, Science, Progrès, La Nature, numéro 3380, décembre 1966, sur Gloubik Sciences.
  9. Chimie Paris a 100 ans, par Bernard Trémillon, Société chimique de France, 1996.
  10. Initiation à la chimie et à la physico-chimie macromoléculaires. Volume 1. Physico-chimie., Chapitre III : « Thermodynamique des solutions de polymères », écrit par Claude Quivoron, sur le site du Groupe Français d’Études et d’Applications des Polymères (GFP).
  11. La mobilité des étudiants en Europe dans le nouveau programme Socrates, Société chimique de France, 1995.
  12. La formation des cadres de la chimie en France, rapport d'évaluation, 1996, sur le site du Comité national d'évaluation.
  13. La chimie et le quatrième programme cadre de recherche et de développement technologique (PRCD, 1994/1998) de l'Union européenne, par Claude Quivoron, L'Actualité chimique, avril-mai 1995.
  14. JORF, 3 mars 1995.
  15. Procédé de séparation des isomères optiques par chromatographie, sur Google Patents, 1976.
  16. a et b Claude Yves Quivoron, sur prabook.com.
  17. L'Actualité chimique, avril 1977, page 52.
  18. Étude, par spectroscopie infrarouge, du pouvoir accepteur de proton de quelques acétals et des liaisons hydrogène intromoléculaires dans quelques acétal-alcools: applications aux structures secondaires des principaux polyglucosides non ramifiés: l'amylose et la cellulose, par Claude Quivoron, 1965, 69 pages, sur Google Livres.
  19. Journal de chimie physique, 1966.
  20. Journal de chimie physique, 1966.
  21. Journal de chimie physique, 1970.
  22. Molécules modèles des motifs des poly-1,4-glucosides. II. Etude, par spectroscopie infrarouge, des conformations chélatées des diastéréoisomères modèles et discussion dans le cadre des chélations glucosidiques, sur cdnsciencepub.com.
  23. Thermodynamique et équilibres chimiques : cours et exercices résolus, Paris, Dunod, 1997.

Liens externes[modifier | modifier le code]