Claude Durand (sculpteur glypticien)

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Claude Durand
Claude Durand en 1970.
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BrunoyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Claude Durand né à Suresnes le 27 mai 1927 et mort à Brunoy le 31 mai 2022 est lapidaire, glypticien-lithoglyphe, sculpteur et créateur de bijoux.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1942, Claude Durand débute son apprentissage dans l’atelier familial de glyptique. Sa mère Joséphine Bozzacchi , nièce de Giuseppina Bozzachi, tient son savoir-faire de son père et le transmet à son mari Henri Durand Pery lithographe et artiste peintre. L’atelier travaille pour de grands joaillers, en particulier la maison Cartier.

Il suit les cours à L’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et voyage fréquemment en Bretagne avec son frère Daniel du Janerand qui l’initie à la peinture. En 1947, un voyage d’études artistiques en Italie l’incite à poursuivre le dessin et la peinture. Tout en travaillant les gemmes il écoute assidument les cours retransmis par Radio Sorbonne, se passionne pour le théâtre, le cinéma et la musique.

À partir de 1957, il réalise des panneaux en mosaïques de pierres dures fragmentées inclues sous résine polyester qui donne lieu à un dépôt de brevet en janvier 1959 et seront exposés au Salon des artistes décorateurs (SAD) en 1965.

Leon Grinberg, antiquaire et amateur d’art, fondateur du magasin A la Vieille Russie à Paris le soutien dans la poursuite de ses propres créations en pierres dures : sculptures et bijoux.

Il ouvre son propre atelier au 14-16 Passage des soupirs Paris 20ème en 1963.

En 1977 et 1979 il collabore avec Daniel Alcouffe à l’observation de la collection de gemmes du département des objets d’Art au musée du Louvre[1].

Il participe à la création de l'association E.P.O.C. (Etudes et Propositions d’Orfèvrerie Contemporaine) avec Jean Dinh Van, Henri Gargat, Gilles Jonemann sous l'égide de Marie Zisswiller[2]. Le groupe organise de 1979 à 1984 des symposiums sur le bijou de création.

Il enseigne à l'Institut Français de Restauration des Œuvres d'Art (IFROA) dans le quartier des Gobelins à Paris de 1983 à 1990.

Particulièrement intéressé par la purpurine, matière utilisée par le joaillier Fabergé, il retrouve le procédé de fabrication grâce à des recherches qu'il fait effectuer par la Société Française de Céramique (SFC).

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1982 - Grand Prix National des métiers d’art décerné par Jack Lang[3].

Collection publique[modifier | modifier le code]

  • Musée des Arts Décoratifs de Paris - Sculpture « Formule vectorielle (Un ; Zéro)-(Quatre ; Huit) »

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1963, 1967, 1970, 1983, 1985, 1988 - « Ammonites », « Lithoglyphes », « Pierres, peintres, poètes », « Rencontres », « Fenêtres de curiosités » à la Galerie Michel Cachoux, 16 rue Guénégaud, Paris[4].
  • 1978 « Artisans créateurs » à la Galerie Bernheim Jeune au 27 av. Matignon à Paris, sculptures : jaspe vert, jaspe rouge, septarie, ammonite[5].
  • 1980 artiste invité par le centre Georges Pompidou à Exempla 80 à Munich.
  • 1980 « Les métiers de l’art » par François Mathey Musée des Arts Décoratifs Paris[6].
  • 1980 La Curia du Louvre Bijoux 80[7],[8].
  • 1981 « Bijoux de créateurs » Galerie Marie Zisswiller[9].
  • 1981 à 1984 Salons des Réalités Nouvelles[10],[11],[12],[13].
  • 1983 « D'or et de diamant... » au Printemps Haussmann[14].
  • 1984 « Sculpture pour un corps » à la Maison des arts de Belfort[15].
  • 1986 Les métiers d’arts français contemporains à l'Hôtel de la Monnaie[16].
  • 1989-1990 « Le bijou céramique » au Musée de Carouge à Genève et Museum Bellerive à Zürich[17].
  • 1991 « Arts insolites » au Musée de Brunoy, Essonne.
  • 1994 Portes ouvertes des ateliers de Ménilmontant à Paris.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Daniel Alcouffe, Les Gemmes de la Couronne, Paris, Réunion des Musées Nationaux, (ISBN 2-7118-4244-4), Avant-propos
  2. « Site du Musée des arts décoratifs de Paris »
  3. « Les grands prix nationaux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Michel Cachoux, Les Ammonites ou cornes d'Ammon. Michel Cachoux. [Photographies de Clovis Prevost.], Galerie M. Cachoux, (lire en ligne)
  5. La Société d'Encouragement aux Métiers d'Art (SEMA), Artisans créateurs d'aujourd'hui, Paris, SEMA, (ISSN 0152-2418)
  6. Les métiers de l'art, Paris, GERFAU, , 328 p. (ISBN 2-90-1422-12-8), p. 283
  7. La vie des métiers n°398, Paris, , p. 21
  8. Les métiers d'art n°389, Paris, p. 8 et 9
  9. (fr + en) Eclats n°3 : Symphonie pour une oreille, Paris, Ediclat, , p. 131
  10. Catalogue Réalités Nouvelles, Paris, , p. 166
  11. Catalogue Réalités Nouvelles, Paris, , p. 197
  12. Catalogue Réalités Nouvelles, Paris, , p. 156
  13. Catalogue Réalités Nouvelles, Paris, , p. 242
  14. Catalogue "D'or et de diamant..." : Bijoux de créateurs, Paris, , p. 51
  15. Catalogue Sculpture pour un corps, Paris,
  16. L'oeil n°376, Paris, (ISSN 0029-862X), p. 80
  17. Catalogue "Le bijou céramique", Carouge (Genève) Suisse, , p. 15