Christiane Pauc
Pour les articles homonymes, voir Pauc.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Christiane Marie Louise Gouard |
| Nationalité | |
| Formation |
École normale supérieure (à partir de ) |
| Activités | |
| Père |
Émile Gouard (d) |
| Conjoint |
Christian Pauc (d) |
Christiane Pauc est une enseignante et mathématicienne française née Gouard le à Boulogne-sur-Mer et morte le à Nantes.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fille d'Émile Gouard[1], Christiane Gouard naît le à Boulogne-sur-Mer[2]. Élève des classes préparatoires du lycée Georges-Clemenceau à Nantes, elle y côtoie Mehdi Bazargan[2]. En 1930, elle est reçue à la fois au concours de l'École normale supérieure et première à celui de l'École centrale[2]. Choisissant d'intégrer l'ENS, elle est l'une des 41 premières élèves féminines de l'établissement, avant qu'il ne soit fermé aux femmes en 1940[3].
En 1933, elle est reçue 7e à l'agrégation de mathématiques, en étant la seule femme reçue parmi les 23 récipiendaires (dont son futur époux) dans ce concours masculin ; sept autres femmes seront agrégées cette année-là mais dans le concours réservé aux jeunes filles[4]. Affectée au lycée Montgrand à Marseille, elle bénéficie de 1936 à 1939 d'une bourse de doctorat[2], mais ne soutient pas. En 1939, elle est mutée au lycée Clemenceau, puis à Paris aux lycées Rollin (1943) et Hélène-Boucher (1945)[2]. En 1948, elle obtient un détachement dans la diplomatie et est envoyée au cap de Bonne-Espérance[2]. Elle retourne à Nantes en 1952, où elle retrouve un poste en mathématiques supérieures[2]. Elle prend sa retraite en 1962.
Elle a participé au Congrès international des mathématiciens de 1962 à Stockholm[5].
Elle meurt en 1996[2].
Vie personnelle[modifier | modifier le code]
Elle épouse le mathématicien Christian Pauc (de)[2] en 1935[6].
Publications[modifier | modifier le code]
- « Étude géométrique d'un faisceau de transformations infinitésimales », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 204, , p. 1027-1029 (lire en ligne).
- « Étude ultérieure d'un faisceau de transformations infinitésimales », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 205, , p. 101-103 (lire en ligne).
- « Extension aux variétés non holonomes , de quelques propriétés des surfaces et des », Atti dell'Accademia delle scienze di Torino, vol. 6, no 27, , p. 155-165.
- « Interprétation géographique dans les variétés non holonomes des théories d'intégration des systèmes d'équations de Pfaff », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 206, , p. 885-888 (lire en ligne).
Références[modifier | modifier le code]
- https://drive.google.com/file/d/12n-ezRzbpv8ojke45bweiJdYk5lWJr0d/view.
- Liters 2008.
- Loukia Efthymiou, « Le genre des concours », Clio, vol. 18, , p. 91-112 (DOI 10.4000/clio.613, lire en ligne).
- Recherche sur le répertoire des agrégés de l'enseignement secondaire (1809-1960) d'André Chervel.
- (en) International Congress of Mathematicians : List of members (Stockholm, 1962), Uppsala, Almqvist & Wiksells, (lire en ligne), p. 29.
- (de) Hans Aldebert, Heinz Bauer et Jean Bode, « Christian Pauc : Ein französischer Mathematiker als Wegbereiter der deutsch-französischen Freundschaft », Mitteilungen der Deutschen Mathematiker-Vereinigung, vol. 3, no 2, , p. 24 (DOI 10.1515/dmvm-1995-0211).
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Louis Liters, « Gouard Christiane : 200 ans d'histoire », dans Joël Barreau, Jean Guiffan et Jean-Louis Liters, Le Lycée Clémenceau, Nantes, Nantes, Coiffard, , 491 p. (ISBN 978-2-910366-85-8, lire en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
