Chambre de Rodinsky

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« La chambre de Rodinsky »[1],[2] est une mansarde découverte en 1979 lors de travaux de rénovation de l’immeuble sis au 19, Princelet Street, à Londres, dans le quartier de Spitalfields.

L’immeuble était situé au-dessus d’une vieille synagogue désaffectée, à la même adresse. Elle avait été construite en 1869, par des juifs polonais exilés à Londres, dans un quartier qui avait longtemps hébergé des huguenots français. David Rodinsky avait, au cours des années 60, subitement disparu de sa chambre, qu’apparemment il n’avait pas quittée depuis des années. La mansarde, misérable, était remplie de centaines de livres et de notes manuscrites, et était restée parfaitement inerte, comme si son occupant venait tout juste d’en sortir.

Ce « mystère » a fait l’objet d’un ouvrage[3] mi-essai, mi-enquête de l’écrivain anglaise Rachel Lichtenstein[4], également bibliothécaire à la British Library. Rachel Lichtenstein a retrouvé les traces du disparu. Elle l’a identifié comme un Juif d’origine ukrainienne, né dans Spitalfields en 1925 et employé comme bedeau à la petite synagogue toute proche. Elle raconte également qu’il est mort dans un asile du Surrey, en , quelques semaines après avoir sa quitté sa chambre de Princelet Street [5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Secret de la chambre de Rodinsky, (en collab. avec Iain Sinclair) Éditions du Rocher, 2002, (ISBN 978-2268041414)
  2. Christophe BOLTANSKI, « 19, Princelet Street », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Claire Devarrieux, « Le mystère de la chambre juive », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Rachel Lichtenstein
  5. The Guardian, Saturday 22 May 1999 https://www.theguardian.com/books/1999/may/22/books.guardianreview9