Cha Gonzalez

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Cha Gonzalez
Portrait de la photographe Cha Gonzalez
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (38 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités

Cha Gonzalez est une photographe, vidéaste éditoriale et documentaire française née en 1985 à Paris.

Elle est connue pour son travail sur la jeunesse, la nuit, et les troubles sociaux et intérieurs. Sa série Abandon, publiée dans plusieurs magazines a été sélectionnée pour le prix Virginia 2018 qui récompense une femme photographe.

Elle est basée à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cha Gonzalez est née le 8 juillet 1985 à Paris[1]. Elle passe son enfance au Liban où elle réalise ses premières photos. Après le bac, elle rentre à l'École des beaux-arts de Bordeaux[2]. Marquée par les manifestations contre le contrat première embauche (CPE) en 2006, elle se destine à devenir photographe de guerre. Elle poursuit ses études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris où son mémoire de quatrième année porte sur Le photographe de guerre, le filtre médiatique et le spectateur. Elle est diplômée en 2010 avec un travail sur les nuits à Beyrouth où elle essaie de parler de la guerre de manière indirecte en photographiant la vie nocturne des jeunes[3].

Avec Abandon, elle poursuit en France son travail amorcé aux Arts-Déco. Une grande partie des photos de la série sont prises au Péripate, un squat de la porte de La Villette, aux soirées organisées par La Klepto au Chinois à Montreuil où les fêtards s’abonnent dans la danse, l’alcool et les drogues[4],[5],[6]. La série est notamment publiée dans Fisheye, IZ et Meteore et Cha Gonzalez est sélectionnée en 2018 pour le prix Virginia qui récompense une femme photographe[7].

En 2019, plusieurs de ses photos sont présentées dans le cadre de l’exposition C’est Beyrouth qui réunit seize photographes et vidéastes représentant le Liban d’aujourd’hui à l’Institut des Cultures d'Islam à Paris[8],[9],[10].

Basée à Paris, Cha Gonzalez a notamment collaboré avec Le Monde, The Wall Street Journal, Elle, Libération, Grazia et Causette[11].

Les Éditions Thierry Magnier retiennent ses photos pour illustrer les couvertures des ouvrages de la collection L’Ardeur dont les textes « parlent de sexualité, de désir, de fantasme » adolescents[12].

Distinction[modifier | modifier le code]

  • 2018 : finaliste du prix Virginia[7]

Exposition[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Cha Gonzalez photographe », sur Polka Magazine (consulté le )
  2. « Cha Gonzalez : un regard bienveillant sur l'abandon », sur Journaleuse, (consulté le )
  3. « Cha Gonzalez : “Capturer quelque chose de l’abandon” », sur France Culture (consulté le )
  4. « Abandon », sur Fisheye Magazine - Un magazine de photo contemporaine, (consulté le )
  5. « Photographie : Cha Gonzalez, de la guerre aux paillettes en fête », sur Trax Magazine, (consulté le )
  6. Cha Gonzalez, « La photographe Cha Gonzalez raconte l'ivresse et l'abandon », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b noe_noviant, « Sélectionnée n°5 – Prix Virginia » (consulté le )
  8. « C'EST BEYROUTH », sur Institut des Cultures d'Islam (consulté le )
  9. « "C’est Beyrouth" : le portrait d’une ville tumultueuse », sur Fisheye Magazine - Un magazine de photo contemporaine, (consulté le )
  10. « CINE NEWS - Enfin une bande-annonce pour « Doctor Sleep » - Maze Magazine », sur Maze, (consulté le )
  11. « Cha Gonzalez : biographie, actualités et émissions France Culture », sur France Culture (consulté le )
  12. Éditions Thierry Magnier, « Collection L'Ardeur », sur editions-thierry-magnier.com
  13. « Nicéphore+ | Une biennale sur le thème : Du sacré au profane », sur Fisheye Magazine - Un magazine de photo contemporaine (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]