Château de Chignans

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Château de Chignans
Nom local Tour de Chignans
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Propriétaire actuel Famille Boal
Coordonnées 46° 20′ 41″ nord, 6° 28′ 00″ est
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces du Duché de Savoie Chablais
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Localité Allinges
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Chignans
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Château de Chignans

Le château de Chignans (ou Chignens), dite parfois tour de Chignans, est une ancienne maison forte qui se dresse sur la commune d'Allinges une commune française, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation[modifier | modifier le code]

Le château de Chignans est situé en retrait de la route départementale 903 et du Pamphiot, au sud-ouest de la ville de Thonon-les-Bains.

Le château se situe entre ceux d'Allinges et la cité de Thonon et sa citadelle.

L'ancien hameau de Chignans ou Chignens a laissé place à un chemin de Chignens sur les cartes modernes (Carte IGN).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les origines de ce château restent encore inconnues[1]. Le toponyme Chignan semble provenir, selon le chanoine Adolphe Gros, du nom d'un domaine gallo-romain Canianum, qui dérive du gentilice Can[n]ius[2],[3].

L'édifice semble avoir appartenu et aurait été bâti par la famille de Joly, originaire de Thonon[1], et anoblie au XVe siècle[4]. En 1582, noble François Joly teste dans sa tour de Chignans. En 1637, Ferdinand Joly meurt dans sa maison de Chignans. Son fils Maurice y mourut également en 1648 et laissa la maison à son frère François qui y mourut en 1669.

Marthe-Raymondine Joly de Vallon, petite-fille de François Joly, transmit le château à son époux Claude-François de Saint-Sixt en 1705[1]. Leur fils, Claude-Joseph de Saint-Sixt, se qualifiait de seigneur de Chignans en 1752[1]. Père de deux filles, l'aînée, femme de M. de Sauvage, est son héritière universelle en 1784[1].

À la fin du XIXe siècle, au moment de la parution de l'ouvrage Monuments historiques de France publiés par départements (1895), qui le qualifie d'« ancienne gentilhommière connue sous le nom de tour de Chignans », il vient d'être acheté par la famille Boal à la famille de Frézier[1]. Ces nouveaux propriétaires ont effectué des travaux de rénovation afin de relever l'édifice[1]

Description[modifier | modifier le code]

Classement[modifier | modifier le code]

Le parc et les abords du château font l'objet d'une inscription aux sites le [5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • « Château de Chignans », sur Archinoë, portail d'indexation collaborative (consulté le 19 février 2019)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g A. Rouget, A. Vachez, Monuments historiques de France publiés par départements : Haute-Savoie, Lyon, 1895, 61 planches, 24,5 × 31,5 cm, Archives départementales de la Savoie.
  2. D'après Henry Suter, « Chignan », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté en ).
  3. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 127.
  4. Comte Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 3, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p. 215.
  5. [PDF] « Liste des sites inscrits département de la Haute-Savoie » sur le site www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr.