Château d'Aiserey

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Château d'Aiserey
Image illustrative de l’article Château d'Aiserey
Période ou style Néo-classique
Type Château
Début construction débuts du XVIIIe siècle
Propriétaire actuel Commune d'Aiserey
Destination actuelle Atelier vitrail/Centre culturel
Coordonnées 47° 10′ 23″ nord, 5° 09′ 43″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Bourgogne
Subdivision administrative Côte-d'Or
Localité Aiserey
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Château d'Aiserey
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Château d'Aiserey
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château d'Aiserey

Le château d'Aiserey est un château néo-classique situé à Aiserey (Côte-d'Or) en Bourgogne-Franche-Comté.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château est situé en village, en rive est de la RD 968[1].

Historique[modifier | modifier le code]

En 1732, Hector Bernard Pouffier, doyen du parlement de Bourgogne et fondateur de l'académie de Dijon, entreprend la construction d’un château neuf sur la moitié nord de la motte castrale d'Aiserey[a]. Mort sans héritier en 1736, il le lègue au doyen du Parlement. Les propriétés du Parlement sont adjugées en l'an III à Claude-François Vienot qui les recède peu après à Martin Lejéas-Carpentier[b]. Ses descendants qui gardent le château d'Aiserey jusqu'à la fin du XXe siècle procèdent au milieu du XIXe siècle à d'importants remaniements, ne conservant que des éléments des murs du pavillon central, les bas-reliefs de la façade nord, l'escalier intérieur en pierre de taille à deux volées droites, les communs de style néoclassique et transforment les basses-cours et jardins en un parc à l'anglaise que des lotissements récents ont fait disparaître[2].

Description[modifier | modifier le code]

Malgré ces réfections, le château actuel reste conforme à la description de 1764 : « un pavillon central, qualifié d'« ancienne tour », et de deux ailes, toutes deux de deux étages ». Les fossés entourant cet ensemble sur trois côtés sont presque comblés et face à l'angle nord-est du premier enclos les restes du château Milière ont disparu depuis le cadastre de 1810. La cour située au sud-ouest accueille toujours les écuries[2].

Valorisation du patrimoine[modifier | modifier le code]

En 1994, les communs du château sont achetés et restaurés par la commune[réf. nécessaire]. En 1995, le maître-verrier Pierre-Alain Parot[c] installe son atelier dans les communs[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La plus ancienne mention de cette motte remonte à 1288, année où le duc Robert II la cède à un certain Odes de Blessey. Rachetée en 1376 par la châtellenie de Brazey elle connait deux châteaux avant de passer en 1389 avec sa maison forte à Jean de Lugny puis en 1411, à Jean de Tenarre, époux de sa fille Catherine de Lugny[2]. En 1547, la motte et la maison forte reviennent à Michel Millière bourgeois à Dijon. Ils font l’objet pendant le XVIIe siècle de multiples partages entre ses héritiers qui réalisent divers travaux. À la fin de ce siècle, le château Millière comporte une porterie, diverses constructions en brique et pans de bois et un grand pavillon à un étage avec chapelle au premier. Il passe alors aux mains de Claude Bossuet d'Aiserey et Jacques-Bénigne Bossuet son célèbre neveu y passe une partie de son enfance[2].
  2. Martin Lejéas-Carpentier est maire de Dijon, député de Côte-d'Or en l'an X puis sénateur en 1807 et promu comte d'Empire.
  3. Pierre-Alain Parot est un vitrailliste d'art reconnu, prix Liliane-Bettencourt 2016, installé au château; c'est l'un des vitraillistes français travaillant en 2019 sur la réfection de vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Paris[3]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. a b c et d Françoise Vignier, « Les mottes et châteaux d'Aiserey », in Mémoires de la commission des antiquités de la Côte-d'Or, T. XXXVIII, 1997-1999, p. 149-165, [lire en ligne]
  3. France Info.
  4. « Aiserey : Un maître-verrier authentique », Le Bien Public,‎ (lire en ligne)
  5. « Visite de l’atelier Parot, vitrailliste d'Art à Aiserey », sur le site du lycée polyvalent Henry Moisand de Longchamp (Côte-d'Or), (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]