Catégorie:Sport associatif français sous la IIIe République

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logo de l'USFSA surmonté du coq du CFI
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Cet article concerne les structures du sport français sous la IIIe République et leurs principaux dirigeants.

Trois institutions sont particulièrement significatives : l'Union des sociétés de gymnastique de France (USGF) fondée dès 1873, la plus ancienne, créditée de 1 100 sociétés de gymnastique en 1914, l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), vaste fédération omnisports où on dénombre la même année 1 700 associations sportives alors que le football s'en détache déjà largement au profit du nouveau Comité français interfédéral (CFI) et la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) qui regroupe alors 1 500 patronages sportifs.

Alors que l’USFSA s’efforce de contrôler ce développement avec la création d’un Comité national des sports, on ne peut ignorer aussi les débuts laborieux du mouvement olympique où la France prend une part prépondérante avec Pierre de Coubertin, ni celle des pratiques scolaires où la gymnastique l'emporte à cette époque dans les sphères officielles sur le sport proprement dit, l'École de Joinville et Georges Demenÿ jouant alors un rôle capital en matière de formation des enseignants et des cadres sportifs.

À côté de ces trois grandes organisations, on relève des fédérations plus mineures telles la Fédération cycliste et athlétique de France qui organise son propre championnat de France de football ainsi que de véritables fédérations régionales autonomes. En dépit des apparences, le développement du sport n'est pas une affaire exclusivement parisienne comme le montre, par exemple, l'existence de la Fédération cycliste et athlétique de Lyon et du sud-est, la Fédération des sociétés catholiques de gymnastique du Rhône et du sud-est, la Fédération athlétique du sud-ouest, la Fédération des sociétés nautiques du Nord de la France, l'Avant-garde du Rhin ou l'Union nautique des sociétés du sud-ouest.

Les études suffisamment exhaustives manquent encore à ce niveau mais leurs dirigeants notoires concourent à égalité des "parisiens" au développement de sports dont les structures ne commencent véritablement à se différencier qu’après 1919. La spécialisation sportive fait d'ailleurs encore l'objet de débats importants entre les deux guerres comme en atteste en 1925 l'ouvrage de Georges Hébert, Le sport contre l'éducation physique, véritable plaidoyer pour une pratique sportive non spécialisée alors que le basket, par exemple, reste jusqu’en 1932 une simple commission de la Fédération française d’athlétisme (FFA) dont il assure avec le cross la pratique hivernale.

Articles de référence[modifier | modifier le code]

Histoire du sport en France, Histoire du sport féminin en France

Articles labellisés[modifier | modifier le code]

Association de la jeunesse auxerroise - Cercle athlétique de Paris (AdQ) - Charles Cazalet - Pierre de Coubertin - Histoire du sport en France - Histoire du sport féminin en France - Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (AdQ) - Paul Michaux - Patronage paroissial - Patronages de l'Algérie française - Patronages du Bordelais - Rayon sportif féminin - Union des sociétés françaises de sports athlétiques - Union des sociétés de gymnastique de France.

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