Bombita (Manuel Torres Reina)

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Manuel Torres Reina
Présentation
Nom de naissance Manuel Torres Reina
Apodo Bombita III
Naissance
Tomares (Espagne), province de Séville
Décès (à 52 ans)
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 15 septembre 1907 à Saint-Sébastien, Communauté autonome basque
Parrain Bombita (Ricardo Torres Reina)
Confirmation d'alternative 22 septembre 1907 à Madrid
Parrain, Bombita (Ricardo Torres Reina), témoin, Regaterín (Antonio Boto Recatero)
Fin de carrière 1917 à Séville
Entourage familial
Famille frères : Bombita (Emilio Torres Reina), Bombita (Ricardo Torres Reina)

Manuel Torres Reina plus connu sous le nom de Bombita III né le à Tomares (Espagne, province de Séville), mort à Valence (Espagne) le est un matador espagnol.

Présentation et carrière[modifier | modifier le code]

Il est le cadet d'une dynastie de toreros comprenant : Bombita (son aîné) et Bombita II [1]. Il débute en public à l'âge de quatorze ans le 9 octobre 1898 à Sanlúcar de Barrameda. Troisième et dernier Bombita de la dynastie il reçoit l'alternative le 15 septembre 1907 des mains de Bombita II à Saint-Sébastien et il confirme quelques semaines plus tard à Madrid, face à des toros de Benjumea. Son parrain est toujours Bombita II, son témoin est Regasterín [2].

Sa carrière est très courte (dix ans), il se retire des arènes en 1917 et il meurt à Valence le 10 octobre 1936.

Surnommé Bombita Chico [3]. , il n'a jamais connu la gloire de ses frères. On le considérait comme un matador médiocre, quoique gracieux dans ses mouvements, et bel athlète. Sa spécialité était de dominer les taureaux fuyards et sourois. on lui reconnait un certain courage [4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 978-2-221-09246-0)
  • Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes, 1906, Paris, Libella, coll. « Libretto », , 162 p. (ISBN 978-2-36914-446-5)
  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bérard, 2003, p. 922.
  2. Fénéon, 2019, p. 36.
  3. Fénéon, 2019, p. 41.
  4. Lafront, 1950, p. 49.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]