Bataille d'Ampfing

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Bataille d'Ampfing

Informations générales
Date
Lieu Ampfing, en Bavière
Issue Victoire autrichienne[1]
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Commandants
Paul Grenier Jean-Baptiste d'Autriche
Forces en présence
18 000 hommes[2] 27 000 hommes[3]
Pertes
193 morts
817 blessés
697 prisonniers[4]
303 morts
1 690 blessés
1 077 prisonniers[1]

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Coordonnées 48° 16′ nord, 12° 25′ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Bataille d'Ampfing
Géolocalisation sur la carte : Bavière
(Voir situation sur carte : Bavière)
Bataille d'Ampfing

La bataille d'Ampfing se déroule le et voit les deux divisions françaises de Paul Grenier se défendre contre l'Armée des Habsbourg pour le contrôle d'Ampfing (située à 63 km de Munich à l'est et à 8 km de Mühldorf am Inn à l'ouest) dans le sud de l'Allemagne durant la Seconde Coalition lors des guerres de la Révolution française.

Déroulement de la bataille[modifier | modifier le code]

Les Autrichiens, commandés par l'archiduc Jean-Baptiste, forcent les Français à battre en retraite mais subissent toutefois des pertes importantes.

Après l'expiration de la trêve estivale en , à la fois les armées autrichienne et française se précipitent pour venir à bout du camp adverse à l'est de Munich. L'archiduc Jean-Baptiste réussit à porter le gros de son armée contre l'aile gauche de l'armée de Jean Moreau, alors sous commandement de Paul Grenier près d'Ampfing. En infériorité numérique, les deux divisions françaises livrent un combat d'arrière-garde féroce pendant six heures avant de se replier en bon ordre.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Les Autrichiens, malgré leurs pertes élevées (3 000 hommes), pensent que les Français sont en pleine retraite. Ils poursuivent l'armée française à travers un terrain boisé. Mais, au lieu de fuir, Moreau et ses troupes prennent position pour contrer les Autrichiens. Les deux armées s'affrontent dans la bataille décisive de Hohenlinden deux jours plus tard.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Smith 1998, p. 188.
  2. Arnold 2005, p. 274-275.
  3. Arnold 2005, p. 276-277.
  4. Arnold 2005, p. 220.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book, Londres, Greenhill, , 582 p. (ISBN 978-1-853-67276-7)
  • (en) James R. Arnold, Marengo and Hohenlinden : Napoleon's rise to power, Barnsley, South Yorkshire, Pen & Sword Military, , 301 p. (ISBN 978-1-844-15279-7)