Bains byzantins de Thessalonique

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Bains byzantins de Thessalonique
Présentation
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490 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Site archéologique de Grèce (d)
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Les bains avant rénovation.

Les bains byzantins de Thessalonique (en grec moderne : Βυζαντινά Λουτρά Θεσσαλονίκης), situés rue Théotokopoulou, dans la ville haute (en) de Thessalonique, constituent l'exemple le mieux préservé de l'architecture byzantine des bains publics en Grèce.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les bains fonctionnèrent continument de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle jusqu'en 1940[1],[2]. Les sources byzantines n'en faisant pas mention, l'édifice appartient probablement initialement à un monastère. Au cours de la domination ottomane, le lieu prit le nom de Kule Hammam (« bains de la citadelle »)[1].

Laissés à l'abandon, les bains furent endommagés par le séisme de 1978 (en), à la suite duquel des échafaudages et un toit en tôle furent installés afin de contenir la dégradation de l'édifice[1]. Les bains byzantins sont inscrits depuis 1988 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au sein du bien intitulé « Monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique »[3].

Ils sont à nouveau ouverts à la visite depuis après quatre années de restauration[1].

Description[modifier | modifier le code]

L'édifice, de taille modeste, mesure 12,5 × 17,5 mètres[4]. Largement modifié au cours du temps, le monument est construit sur le plan des thermes romains. L'entrée originelle au sud conduit au frigidarium rectangulaire, puis à un tepidarium composé de deux salles voûtées et à un caldarium surmonté d'une coupole. Une citerne est localisée au nord pour la réserve d'eau. Les bains byzantins fonctionnaient alternativement pour les femmes et pour les hommes avant qu'une séparation ne fût construite à l'époque ottomane pour un usage simultané[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (el) Gióta Myrtsióti, « Ενα βυζαντινό λουτρό 800 ετών ανοίγει και πάλι » [« Un bain byzantin vieux de 800 ans rouvre »], sur www.kathimerini.gr,‎ (consulté le ).
  2. Kourkoutidou-Nikolaidou et Tourta 1997, p. 87–88.
  3. « Monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique », sur www.whc.unesco.org (consulté le ).
  4. (en) Robert Ousterhout, « Houses, Markets, and Baths: Secular Architecture in Byzantium », dans Anastasia Drandaki, Demetra Papanikola-Bakirtzi et Anastasia Tourta, Heaven and Earth: Art of Byzantium from Greek Collections, Athènes, (lire en ligne), p. 213.
  5. Kourkoutidou-Nikolaidou et Tourta 1997, p. 88.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) E. Kourkoutidou-Nikolaidou et A. Tourta, Wandering in Byzantine Thessaloniki, Athènes, Kapon Editions, , 223 p. (ISBN 960-7254-47-3).
  • (en) R.-S. Tripsiani-Omirou, « Byzantine Baths. Thessaloniki, Greece », dans Slobodan Ćurčić et Evangelía Chatzitryfónos (eds.), Secular Medieval Architecture in the Balkans 1300-1500 and Its Preservation, Thessalonique, Aimos, Society for the Study of the Medieval Architecture in the Balkans and its Preservation, , 368 p. (ISBN 978-960-86059-1-6), p. 314–317.
  • (el) Βυζαντινές εκκλησιές Θεσσαλονικής, Éphorie des Antiquités byzantines de Thessalonique, Ministère de la Culture, Thessalonique (sans date), 18.
  • (el) Andréas Xyngópoulos (el), « Βυζαντινός Λουτρόν εν Θεσσαλονίκη », Epeteris Philosophikes Skoles Panepistemiou Thessalonikes, vol. 5,‎ , p. 83–97.

Lien externe[modifier | modifier le code]