Auxiliatrices de la charité

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Auxiliatrices de la charité
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 2 février 1932
par Mgr Roland-Gosselin
Approbation pontificale 29 mai 1951
par Pie XII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité carmélitaine
Structure et histoire
Fondation date de création de l'ordre
Fondateur Jean-Émile Anizan & Thérèse Joly
Patron Thérèse d'Avila
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Sœurs[a] auxiliatrices de la charité sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical vouée à l'évangélisation du monde ouvrier.

Historique[modifier | modifier le code]

Après avoir fondé les fils de la charité en 1918, Jean-Émile Anizan décide de créer la branche féminine de l'institut. Avec l'aide de Thérèse Joly, il fonde les auxiliatrices de la charité le 15 octobre 1926 à Montgeron dans le but d'aider le clergé dans les paroisses des quartiers populaires[1]. L'institut reçoit l'approbation de l'évêque de Versailles le 2 février 1932 ; il est reconnu de droit pontifical le 29 mai 1951[2].

En 1936, l'institut fait construire un couvent à Yerres : c'est l'architecte Paul Rouvière qui s'en trouve le maître d'œuvre ; le domaine est cédé en 2019[3].

Dans les années 1960, sa maison mère se trouve 11 rue Erlanger (16e arrondissement de Paris)[4].

En 1961, la paroisse de Pantin-Bobigny obtient un appartement pour loger quatre sœurs, c'est la première communauté qui vit en HLM. La même année, les sœurs ouvrent une maison à Cotonou dans la République du Dahomey (l'actuel Bénin). En 1979, c'est la création de la communauté de Setúbal au Portugal. Elles s'installent ensuite au Brésil en 1983 pour répondre à la demande de la pastorale ouvrière de São Paulo. Cette maison ferme en 1998 et les sœurs se rendent à El Progreso dans le Honduras. La même année, elle essaiment à Aveiro au Portugal, une autre maison est ouverte dans ce pays en 2013 à Palmela[5].

Fusion[modifier | modifier le code]

  • 1968 : Pieuse union Schola Christi[6].

Activité et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs se consacrent à l’évangélisation du monde ouvrier.

Elles sont présentes au Bénin, en France, au Honduras et au Portugal.

La maison-mère est à Villejuif.

En 2017, la congrégation comptait environ 46 religieuses et 8 communautés[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fondateurs », sur auxiliatricesdelacharite.org (consulté le ).
  2. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 129
  3. Julien Muller, « Yerres : l'ancien couvent bientôt transformé en logements : Début 2021, l'ancien couvent accueillera 23 logements dits « très sociaux », ainsi qu'un centre socioculturel et un jardin exploité par l'association Abeilles Maraîchères. Les travaux débutent fin septembre 2019 », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Erlanger », p. 478.
  5. « Notre histoire », sur auxiliatricesdelacharite.org (consulté le ).
  6. « Auxiliatrices de la Charité », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  7. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1475
  1. « Sœurs » (sinon « Auxiliatrices », cas de l’adjectif substantivé) prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Sœurs auxiliatrices de la charité », « les Auxiliatrices de la charité » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une sœur de la charité », « une sœur auxiliatrice de la charité », « une auxiliatrice de la charité », « une auxiliatrice », « des sœurs de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.

Liens externes[modifier | modifier le code]