Association des opérateurs télécoms alternatifs
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AOTA |
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L’Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs (AOTA) est une association loi de 1901, créée en 2017, qui réunit les opérateurs télécoms commerciaux se définissant comme “alternatifs” et agissant au niveau régional.
En 2022, elle compte près de 40 adhérents et est présidée par Bruno Veluet. Elle est également membre de l'ECTA, l'association européenne des opérateurs télécoms alternatifs.
Elle déclare représenter l’équivalent de 1 500 emplois directs dans la filière française des télécoms pour un chiffre d’affaires cumulé de plus de 230 millions d’euros[1] soit près de 2 % du marché français des entreprises de télécom[2].
Historique[modifier | modifier le code]
L’association est créée en mars 2017 [3],[4] pour fédérer les opérateurs commerciaux régionaux de détail, qui estiment ne pas être assez écoutés au sein des fédérations existantes (la Fédération française des télécoms et la Fédération des Industriels des Réseaux d'Initiative Publique, devenue InfraNum) dans lesquelles sont présents les principaux opérateurs commerciaux nationaux (Orange, Bouygues Telecoms, SFR et Free). L’association comptait 22 membres fondateurs lors de sa création répartis dans la majorité des régions françaises.
Les premières actions sont destinées à contraindre Orange, opérateur disposant des infrastructures de génie civil et réseau cuivre historique, à améliorer les conditions faites aux opérateurs alternatifs[5]. Elle a également saisi les autorités de concurrence, sur les problèmes d’accès au marché de la fibre optique mutualisée (FttH) en gros à destination des professionnels, dominé par Orange[6],[7]. La plainte de l’AOTA contre Orange devant l’Autorité de la concurrence a donné lieu à une enquête à grande échelle, qui a débouché sur une procédure pour abus de position dominante de l’opérateur historique sur le réseau fibre [8],[9].
Elle est intervenue en 2021 pour demander une meilleure régulation de l’opérateur historique, sur sa mission de service public, à la suite de la panne des numéros d’appel d’urgence, en juin 2021[10].
Gouvernance[modifier | modifier le code]
L’AOTA est présidée par Bruno Veluet, dirigeant de l’opérateur Leonix[11] qui a succédé à David Marciano, dirigeant de l’opérateur Adenis et cofondateur de l’AOTA.
Références[modifier | modifier le code]
- « L'association », sur Aota (consulté le )
- Raphael Balenieri, « Télécoms : le marché des entreprises s'ouvre davantage à la concurrence », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- Guénaël Pépin, « Très haut débit : des opérateurs indépendants montent AOTA, leur association », sur www.nextinpact.com, (consulté le )
- « Un nouveau lobby des télécoms est né », sur Les Echos, (consulté le )
- « L'AOTA assoit son influence en faveur des opérateurs régionaux - Distributique », sur www.distributique.com (consulté le )
- « Le marché des télécoms en entreprise est-il concurrentiel? Une enquête est ouverte », sur BFM BUSINESS (consulté le )
- « Les « petits » opérateurs télécoms s'attaquent à Orange », sur Les Echos, (consulté le )
- « Télécoms entreprises : l'Autorité rejette la saisine de l'AOTA et annonce par ailleurs le lancement d'une enquête exploratoire », sur Autorité de la concurrence, (consulté le )
- Emmanuel Paquette, « Orange visé par une perquisition d'ampleur de l'Autorité de la concurrence », sur Capital.fr, (consulté le )
- #LeBrief, « Panne Orange sur les numéros d’urgence : l’AOTA émet des propositions et demande un « véritable » retour d’expérience », sur www.nextinpact.com, (consulté le )
- « Le Conseil d'Administration de l'AOTA », sur Aota (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
