Arthur Delmas

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Arthur Delmas
Illustration.
Fonctions
Maire de Meymac
Député français

(20 ans, 2 mois et 27 jours)
Élection
Réélection 8 mai 1898
27 avril 1902
6 mai 1906
24 avril 1910
Circonscription 1re d'Ussel
Groupe politique Gauche radicale-socialiste
Prédécesseur François Dellestable
Successeur Henri Queuille
conseiller général de la Corrèze

(33 ans)
Circonscription Canton de Meymac
Prédécesseur Joseph Lachau
Successeur Clément Rambaud
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ambrugeat
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Saint-Angel
Nationalité française
Parti politique Gauche radicale
Père Géraud Delmas
Mère Marie Perrier
Conjoint Marie Delpeut
Profession homme politique, pharmacien
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Chevalier de l'Ordre de la légion d'honneur
Ordre des Palmes académiques Officier de l'instruction publique

Arthur Vincent Delmas est un homme politique français né le à Ambrugeat (Corrèze) et mort le à Saint-Angel (Corrèze).

Biographie[modifier | modifier le code]

Pharmacien à Meymac, Arthur Delmas devient par la suite distillateur de liqueurs.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Conseiller municipal de Meymac en 1883, il est maire de 1886 à 1919. Il est conseiller d'arrondissement de 1878 à 1886 et conseiller général du canton de Meymac de 1886 à 1919.

Député de la Corrèze de 1894 à 1914, il est inscrit au groupe de la Gauche radicale.

Il est mis en cause et condamné en par le tribunal d'Ussel pour une affaire d'escroquerie — l'affaire du chef de saint Martin de Soudeilles — impliquant notamment John Pierpont Morgan[1],[2],[3].

À la suite de cela, il se représente pour un nouveau mandat de député lors des élections d'avril 1914. Il est soutenu par le seul (et unique) numéro du journal La Voix des Corréziens de Paris[4]. Mais c'est son petit-neveu, Henri Queuille, qui est élu et qui lui succèdera dans ses différents mandats.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laubie, « Affaire du chef de Saint Martin de Soudeilles », Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze,‎ , p. 251-257.
  2. Voir sur gallica.bnf.fr, paragraphe « Notes sociales »
  3. La fiche de la copie du buste-reliquaire de saint Martin sur POP, la plateforme ouverte du patrimoine, du ministère de la Culture ne mentionne nommément pas Arthur Delmas mais « la commune » ; voir sur pop.culture.gouv.fr :

    « Ce buste-reliquaire est une copie frauduleuse, réalisée probablement entre 1900 et 1906. Le buste-reliquaire original fut vendu clandestinement par le curé de la paroisse au collectionneur américain Pierpont-Morgan en 1906. La copie fut vendue clandestinement par la commune (comme original) à un antiquaire bruxellois en 1910. Le buste original fut restitué par Pierpont-Morgan en 1911, et la copie fut restituée en 1913. »

  4. Daté du 12 avril 1914 ; voir copie du journal sur gallica.bnf.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

  • « Arthur Delmas », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]