Antoine Romain Coquebert de Montbret

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Antoine Romain Coquebert de Montbret
Biographie
Naissance
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Saint-Germain-en-Laye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
Activité
Père
Jean François Coquebert de Montbret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Membre de

Antoine Romain Coquebert de Montbret, né le à Saint-Germain-en-Laye et décédé le à Paris, est un militaire français, aide de camp du général Custine en 1792 et 1793.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une vieille famille rémoise des Coquebert qui donnait des lieutenants des habitants à la ville. Cette branche s'en différencie en ajoutant le nom de Monbret.

Il est le troisième fils de Jean-François Coquebert, conseiller du roi (1713-1789)[1] qui avait épousé en 1752 Geneviève Eugénie Hazon, il est le frère d'Antoine Jean Coquebert (1753-1825) et de Charles Etienne Coquebert de Montbret.

Sortant de l'école royale du génie de Mézières, il devient sous-lieutenant le puis lieutenant en second le . En 1789, il intègre le bureau du Génie du Havre. Durant l'année 1789, il accompagne son frère Charles en Irlande[2]. Le , il est promu capitaine.

Le , il devient l'aide de camp du général Custine qui l'a repéré lors d'une inspection. Custine le considère comme un officier intelligent et bon républicain. En , convaincu que son supérieur s'apprêtait à trahir la République, il le menace de son pistolet mais retourne finalement son arme sur lui. Blessé, il est sauvé et envoyé par Custine devant la Convention nationale afin qu'il puisse réitérer ses accusations[3].

Le , il écrit au président de la Convention nationale que ses blessures lui permettront de se rendre à Paris mais qu'il considère ce voyage comme inutile car ses déclarations seront les mêmes que celles du général Custine[4].

Il est ensuite affecté à l'armée de la Moselle comme lieutenant-colonel sous les ordres du général Houchard. Durant la nuit du 6 au , il est fait prisonnier et interné en Hollande puis en Angleterre sur un ponton à Portsmouth. Compris dans un échange de prisonniers, il retrouve sa famille et entreprend des études de sciences et de mathématiques. En 1795, sa santé mentale se dégradant, il est interné dans une maison de santé pendant plus de 30 ans.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, Paris, Chez l'Auteur, , p. 42
  2. [1].
  3. Baron Jean Louis Camille Gay de Vernon, Mémoires sur les opérations militaires des généraux en chef Custine et Houchard pendant les années 1792 et 1793, Paris, Firmin Didot Frères,
  4. Sa lettre est insérée dans le Bulletin de la Convention Nationale du [source insuffisante]. Custine est condamné à mort in fine par le tribunal révolutionnaire.

Sources[modifier | modifier le code]